Pouvez-vous nous parler de votre milieu d’origine, votre formation et l’influence de celle-ci sur vos choix postérieurs.
Je suis né en Toscane, j’ai vécu ma petite enfance à Florence, puis j’ai passé quelques années à Rome parce que mes parents avaient décidé de déménager là-bas. Ensuite, je suis arrivé à Trévise, où j’ai terminé le lycée et après je suis allé à l’université de Padoue. D’abord je pourrais dire que j’étais passionné par l’histoire lorsque j’étais jeune homme au lycée, et quand je suis allé à l’université de Padoue, j’ai choisi les sciences politiques. Ce n’était pas par désir d’être universitaire, j’ai peut-être fait ce choix parce que j’avais ce vague désir de faire ma carrière en diplomatie au ministère des Affaires étrangères. Mais j’avais toujours cet intérêt pour l’histoire, j’avais aussi un intérêt pour d’autres disciplines qui sont enseignées à Sciences Po, surtout la science politique et le droit international.
Mais le vrai tournant a été la rencontre avec un professeur d’histoire des relations internationales que je regardais comme un maître, Ennio Di Nolfo.