Dès la fin de 1948, la chute du régime de Chiang Kai-shek apparaît inéluctable. Désormais, la question de la reconnaissance d’un futur régime communiste se pose. Jusqu’à l’annonce de janvier 1950 par le gouvernement anglais de son souhait de reconnaître la RPC, de nombreux débats ont lieu entre alliés anglais, américains et français. Ces discussions, pendant un an, mettent en évidence les hésitations et l’embarras de ces puissances. Trois périodes sont observables : la recherche d’une convergence tripartite, de janvier à juillet 1949 ; puis, devant l’impossibilité d’une position commune, une tentative d’entente franco-anglaise (d’août à octobre) et enfin franco-américaine (en novembre et décembre). Sans succès final.
Malgré le faible budget qui lui est alloué, l’Unesco a réussi à jouer un rôle notable dans la reconstruction. L’organisation s’est livrée à plusieurs études faisant l’inventaire des besoins en reconstruction, et a coordonné les initiatives de nombreuses ONG américaines en vue de la reconstruction matérielle d’institutions éducatives et culturelles. L’Unesco a aussi fait la promotion de l’action de reconstruction et encouragé le versement de dons. En outre, l’Unesco s’est penchée sur le sort des « personnes déplacées » et notamment parmi elles des intellectuels ; et sur le sort des enfants victimes de la guerre, en soutenant les communautés et villages d’enfants qui se créent alors en Europe pour accueillir les enfants rescapés ou orphelins.