Le socialisme municipal a eu une forte influence sur le réformisme de la SFIO. L'exercice du pouvoir au niveau local a modifié les (...)
Le socialisme municipal a eu une forte influence sur le réformisme de
Mots clés : réformisme, socialisme municipal, réseaux, notable, guerre d'Algérie.
“Max Lejeune. From socialism reformist towards the reforming centrism”
Municipal socialism had a strong influence on the reformism of the SFIO. The exercise of local power had an impact on the practices and conceptions of the MPs / party representatives, converted to a management culture. Max Lejeune who hold important governmental responsibilities during the Algerian War. was at the same time as mayor of a medium-sized city located in a rural area, where reformist social policies were implemented. He was also MP, President of the General Council, and the regional leader of the Socialist party under the fourth Republic. This mix of local and national responsibilities can account for his political evolution, from SFIO to center right.
Keywords : Reformism, municipal socialism, networks, notable, Algerian war.
« Max Lejeune : un nom qui, en compagnie de Robert Lacoste et quelques autres, illustre de tristes souvenirs de la guerre d'Algérie. C'est donc lui. Massif, autoritaire, vieillissant, l'œil perçant : une espèce d'aigle vieillissant [1] . » C'est ainsi que Françoise Carle, alors militante de la CIR [2] et débarquant à Amiens, dépeint le notable socialiste, « un brontosaure pour la nouvelle génération [3] ». Dans la mémoire collective socialiste, son nom est en effet resté gravé parmi les farouches partisans de l'Algérie française [4] , parmi ceux qui par anticommunisme ont refusé le programme commun et furent exclus du parti socialiste, pour se situer ensuite dans la mouvance social-démocrate, finalement absorbée par l'UDF [5] . La mémoire est sélective, et l'image tronquée. C'est oublier son itinéraire militant, entamé en 1929 au groupe des Étudiants socialistes de Paris dont il fut le secrétaire [6] et à
Dans la mémoire collective des Picards, Max Lejeune est resté l'homme politique du XXe siècle, le maire de la reconstruction pour les Abbevillois, et le maire gestionnaire aux sept mandats (1947-1989) d'une ville comptant 20 000 habitants [8] , au cœur d'un milieu rural. Le niveau local d'exercice du pouvoir ne pouvait être séparé de l'échelle nationale, d'autant que, durant cette période, Max Lejeune cumula le mandat de maire d'Abbeville avec ceux de parlementaire (1945-1988) [9] , et de président du conseil général (1945-1988) [10] , sans oublier ses onze portefeuilles de ministre.
Il s'agit donc ici de révéler le rapport au pouvoir d'un élu socialiste de
Max Lejeune a exercé le pouvoir quotidiennement et à plusieurs niveaux, pendant plus de quarante ans. L'interaction entre ces niveaux lui a permis d'obtenir des réformes concrètes. Dans une interview accordée au Courrier picard, à une question sur les difficultés inhérentes au cumul des mandats, il répondait : « Mon intention est précisément d'utiliser mes différents mandats pour procurer à Abbeville les réalisations espérées [12] . » Lors des élections nationales, il renversait l'argument. Aux législatives de 1967, il mettait en avant ses vingt-deux ans à la présidence du conseil général et ses vingt ans à la tête de la mairie d'Abbeville pour démontrer qu'il était le mieux placer pour défendre, à Paris, sa région, sa circonscription et sa ville car il connaissait « bien les besoins de
Graphique 1 : Budget municipal des œuvres sociales, entre 1948 et 1970 (en millions de francs)
Tableau 1 : postes budgétaires des œuvres sociales, entre 1948 et 1970 (en millions de francs)
Cuisines d'entraide |
Foyer des vieux |
Garderies de vacances |
Bureau de bienfaisance |
Caisse des écoles |
Allocations aux jeunes soldats |
Budget total des œuvres sociales |
|
1948 |
1,1 |
- |
0,85 |
0,125 |
0,7 |
- |
2,775 |
1949 |
1,399 |
0,637 |
1,174 |
0,7 |
1 |
- |
4,911 |
1950 |
1,35 |
0,736 |
1 |
1,375 |
1,725 |
- |
6,186 |
1951 |
1,9 |
0,930 |
1,145 |
2,070 |
1,5 |
- |
7,545 |
1952 |
2 |
1,2 |
1,5 |
3,180 |
2 |
- |
9,880 |
1953 |
2,2 |
1,35 |
1,650 |
3,350 |
2,2 |
- |
10,750 |
1953 |
2,955 |
1,967 |
1,757 |
5,243 |
2,2 |
0,056 |
14,178 |
1954 |
2,579 |
2,119 |
2,023 |
5,205 |
2,05 |
0,069 |
14,045 |
1955 |
2,768 |
2,087 |
2,130 |
5,488 |
2 |
0,083 |
14,556 |
1956 |
3,031 |
1,953 |
2,303 |
6,082 |
2 |
0,223 |
15,592 |
1957 |
3,522 |
2,130 |
2,609 |
6,657 |
2 |
0,212 |
17,130 |
1958 |
3,940 |
2,080 |
3,648 |
6,7 |
2,8 |
0,145 |
19,313 |
1959 |
6,5 |
2,47 |
3,7 |
7,325 |
3,6 |
- |
23,595 |
1962 |
5,4 |
2,79 |
3,885 |
8,315 |
4 |
- |
24,39 |
1964 |
6,010 |
2,915 |
5 |
8,215 |
4,5 |
- |
26,64 |
1970 |
10,871 |
9,540 |
16,491 |
8 |
7,5 |
- |
52,402 |
L'instruction occupait également une place essentielle. Elle était d'autant plus visible qu'elle se manifesta par une politique de construction. Max Lejeune œuvra ainsi pour le développement des équipements scolaires, sportifs et culturels. À la fin des années 1960, Abbeville comptait une cité scolaire abritant un lycée d'enseignement général et un lycée technique, avec internat, huit écoles maternelles, quinze écoles primaires, un collège d'enseignement général, un collège d'enseignement technique, un centre de natation, un centre omnisports, un centre aéré de vacances, une maison de la jeunesse, le musée Boucher de Perthes. Le maire avait reconstruit aussi sa mairie : en 1960, face à la place qui porte aujourd'hui son nom, un nouvel hôtel de ville, à l'architecture caractéristique des bâtiments de la reconstruction, fut inauguré. Dans l'ancienne mairie, superbe bâtiment situé dans le parc d'Émonville, était ouverte la bibliothèque municipale. En dotant sa ville d'une zone industrielle, et de logements HLM, accessibles à la propriété par la location-vente, Max Lejeune affichait sa volonté de faire entrer Abbeville dans la modernité tout en conservant son caractère agréable et coquet, son environnement et sa tranquillité, et surtout en maintenant son rôle de pôle rural.
Réformiste dans la pratique, Max Lejeune l'était aussi dans le discours. Ses écrits et ses paroles cherchaient à justifier sa pratique réformiste. Expliquant sa candidature aux élections municipales de 1947, Max Lejeune déclarait : « Puisqu'une œuvre est à réaliser, puisqu'il faut localement accomplir la résurrection des choses, j'ai pensé que je devais personnellement prendre ma part de soucis et d'efforts dans l'équipe des bâtisseurs. Ma candidature n'a pas d'autre objet [13] . » Dans la même ligne, il signait un article dans l'hebdomadaire de la fédération socialiste, intitulé « Il nous faut des administrateurs ». Il y démontrait que le socialisme à l'échelle municipale pouvait être fécond : « Dès les premières victoires du socialisme ouvrier sur le plan municipal, l'effort mené pour améliorer les conditions et le cadre de vie des travailleurs a attaché à nos représentants la fidélité populaire. […] Dans toutes les communes, les nôtres peuvent aller à la bataille en toute confiance, car ils ont prouvé que si le socialisme va à l'idéal, il sait comprendre le réel. » Demandant le renouvellement de son mandat de maire en 1953, il déclarait être « prêt à assumer la charge [qu'il avait] remplie avec [ses] amis, sans sectarisme, avec le seul souci du bien public [14] . » À un autre niveau, le conseil général, les mots étaient les mêmes. Lors des élections cantonales de 1951, sans négliger l'échelle nationale et « le programme général » de
Ce réformisme affiché allait de pair avec la volonté de bannir les querelles politiciennes des assemblées locales. À peine intronisé maire d'Abbeville en octobre 1947, Max Lejeune déclara vouloir reconstruire, gérer et réformer, sans transformer le conseil municipal en un ring politique : « Le peuple attend des réalisations. […] Le conseil municipal n'est pas un forum où l'on préparera les campagnes électorales mais un chantier où tout le monde travaillera d'un même cœur [16] . » En 1945, son discours d'allocution, avec le costume de nouveau président du conseil général, était dans la même tonalité : « Au centre d'un département martyr, où le feu a ravagé nos villes et nos villages, que la solidarité nationale devra nous aider à reconstruire, nous espérons, mieux, nous croyons en la résurrection de notre vie provinciale […]. Dans une atmosphère de renouveau moral, la loi du travail s'impose à tous [17] . » Porté à la présidence de l'assemblée départementale par une alliance avec les radicaux, qui, même majoritaires en 1951, lui laissèrent l'exécutif, porté à la tête de l'hôtel de ville par une coalition de Troisième force (SFIO-Radicaux-MRP) avec la volonté de « neutraliser la politique partisane de la vie municipale [18] », le député-maire remerciait, à l'issue de chacun de ses mandats, ses « collègues qui […] ont évité la démagogie, et, appartenant certes à des horizons politiques différents, ont refusé de faire entrer la politique pure à l'assemblée communale [19] ».
Forte implantation, réformisme, pragmatisme, et apolitisme revendiqué lui donnèrent une importante marge d'autonomie vis-à-vis de son parti.
La confidence d'un électeur montrait parfaitement que le notable rassemblait bien au-delà de sa famille politique : « Monsieur Max, je vote pour vous, je ne suis pas de vos idées, loin de vos idées, mais je vote pour vous parce que je sais ce que vous ne ferez pas et je sais où vous n'irez pas [20] . » D'une part, les interactions entre ses responsabilités nationales et locales ont permis la construction de réseaux de relations par un contact élu-électeur direct. Par exemple, lors de chaque campagne législative, il visitait chacune des cent quatre-vingt communes de sa circonscription. D'autre part, en associant à son travail d’élu, un travail partisan et d’implantation mené au secrétariat fédéral, Max Lejeune s’était aussi forgé une grande popularité parmi les militants socialistes, popularité qui devait s’étendre par la suite à une frange de plus en plus large de la population d'Abbeville. « Bien que les maires affichent leur identité socialiste, les électeurs ne votent ni uniquement ni principalement pour une étiquette politique, mais pour un élu, figure familière et reconnue de la société locale qui saura servir leurs intérêts [21] . » L'appartenance de Max Lejeune à la SFIO était certes connue de tous, mais il y faisait très peu référence dans son discours. Fort d'un passé d'administrateur, la notoriété acquise servait d'argument électoral au détriment de l'appartenance partisane : en 1951, il affirmait dès les premières lignes de sa profession de foi pour les élections cantonales : « Je n'ai plus à me présenter à vous comme homme politique [22] », et aux législatives de 1967, il déclarait : « Je n'ai pas à me présenter, vous me connaissez depuis longtemps et j'ai sans cesse travaillé pour vous [23] . » De même, il ne faisait que très rarement référence à ses origines sociales, et donc à l'autorité qu'il aurait pu en tirer [24] . Même en 1936, lors de sa première candidature, où il aurait été logique qu'il se présente à ses électeurs, il mettait davantage l'accent sur ses titres universitaires que sur son appartenance à
Cumul des mandats, notabilité et clientélisme constituaient les principales ressources de l'élu picard. Il utilisa en effet assez peu de réseaux en dehors du parti socialiste. Au-delà de sa légitimité politique, les réseaux sur lesquels s'appuyait Max Lejeune étaient peu nombreux, avant tout les réseaux associatifs et laïques. Il était à cette époque président départemental de
Le parcours de Max Lejeune est à la fois une parfaite illustration de ce que fut
C'est surtout la crise algérienne qui accéléra son évolution politique. À nouveau secrétaire d'État aux forces armées, chargé des affaires algériennes, de février 1956 à juin 1957 dans le gouvernement Guy Mollet, il participa, involontairement, à la « journée des tomates », s'illustra dans l'épisode de l'arraisonnement de l'avion qui transportait vers Tunis les chefs du FLN, dont Ben Bella, et fut un des principaux protagonistes de l'affaire de Suez. Loin de ses récents engagements électoraux, il opta au préalable pour une solution strictement militaire. Favorable à la loi sur les pouvoirs spéciaux, il plaida devant des parlementaires parfois rétifs en faveur de l'allongement de la durée du service militaire et d'une augmentation constante des effectifs servant en Algérie. Son fervent patriotisme l'amena à défendre l'armée envers et contre tout, n'hésitant pas à flétrir tous ceux qui pourraient émettre quelques doutes sur le bien-fondé de sa politique algérienne, et en mai 1958, comme la majorité de la SFIO [36] , le souci de défendre
Si les socialistes ont soutenu en permanence de Gaulle sur la question algérienne jusqu’à l’indépendance de 1962, ce qui ne fut pas le cas sur les autres aspects de sa politique, Max Lejeune rompit avec le Général alors qu'il s'acheminait vers la solution de l'indépendance. Progressivement, ses positions algériennes l'avait conduit, au sein de
Max Lejeune mena de concert avec ses camarades socialistes la campagne pour le « non » lors du référendum sur l'élection du président de
Les évènements de 1968 et la refonte de
La défaite le poussa à rejoindre le comité de soutien de Démocratie socialiste, le courant d'André Chandernagor où se retrouvaient plusieurs élus. Le réformisme est à la mode, « sauf au PS[45] ». Lors du congrès national extraordinaire d'Épinay des 20-21 juin 1970, il déclara « ne pas avoir honte d'être taxé de réformiste, parce que le réformisme a amélioré le niveau de vie de la classe ouvrière ». Citant en exemple la force du parti social-démocrate allemand et des travaillistes britanniques, il donnait sa préférence à l'action sur le terrain. Il poursuivait son réquisitoire : « Nous avons eu 20, 25 ans, nous avons été socialistes révolutionnaires […] les conditions de la lutte économique et sociale ne se présentent pas aujourd'hui comme hier. La lutte des classes […] n'a pas le même contenu que celle qu'elle avait il y a trente-cinq ans[46] . » Son emprise sur la fédération se mesura lors de son exclusion en 1972, qui provoqua des remous. Candidat aux législatives de 1973, il refusa, en octobre 1972, de donner son accord au programme commun et à la politique d'union de
« Imprégné de
Pour citer cet article : Julien Cahon, « Max Lejeune. Du socialisme réformiste au centrisme réformateur », Histoire@Politique. Politique, culture, société, n° 14, mai-août 2011, www.histoire-politique.fr
[1] Annie Desgranges (Françoise Carle), Un éveil. Journal d'une militante socialiste, 1967-1974, Paris, Fayard, 1977, p. 79.
[2] Convention des institutions républicaines, parti politique créé par François Mitterand.
[3] Jean-Marc Binot, Max Lejeune, t. 2 : Du ministre de
[4] Max Lejeune utilisait la formule : « maintien de l'Algérie dans
[5] Union pour la démocratie française, parti politique de centre-droit, aujourd'hui devenu Modem.
[6] Il fut aussi le secrétaire-adjoint de la fédération nationale des Étudiants socialistes jusqu'en 1934.
[7] Rémi Lefebvre, « Ce que le municipalisme fait au socialisme », dans Jacques Girault (dir.), L'implantation du socialisme en France au XXe siècle. Partis, réseaux, mobilisation, Paris, Publications de
[8] 19 000 habitants en 1954, 25 000 en 1968.
[9] Élu député en 1936, il siégea au Palais-Bourbon de
[10] Il présida même le conseil régional de Picardie en 1978-1979.
[11] Max Lejeune dans Le Cri du peuple, hebdomadaire de la fédération socialiste de
[12] Le Courrier picard, 29 octobre 1947.
[13] Archives départementales de
[14] ADS, 37J11.
[15] ADS, 23W71, élections cantonales, 1951, professions de foi.
[16] Le Courrier picard, 27 octobre 1947.
[17] Le Courrier picard, 30 octobre 1945.
[18] ADS, 37J11, profession de foi municipale, 1953.
[19] ADS, 37J11.
[20] Anecdote citée par Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 277.
[21] Aude Chamouard, « La mairie socialiste, matrice du réformisme », Vingtième siècle. Revue d'histoire, n° 96, octobre-décembre 2007, p. 31.
[22] ADS, 37J11.
[23] ADS, 37J16.
[24] Descendant d'une famille rurale, fils d'un instituteur socialiste, Max Lejeune passe son enfance aux Moulins-Bleus, cité ouvrière incorporée à la commune l'Étoile, dans la vallée de
[25] Aude Chamouard, « La mairie socialiste, matrice du réformisme », op. cit., p. 31.
[26] Aude Chamouard, Ibid., p. 30.
[27] Signalons aussi qu'il fut ministre des Anciens combattants de décembre 1946 à janvier 1947 dans l'éphémère cabinet dirigé par Léon Blum.
[28] Une centaine d'agents communaux.
[29] Robert Cappe, syndicaliste FO à Abbeville, faisait remarquer au député-maire, dans une lettre datée du 20 février 1959 : « Vos rapports avec notre organisation syndicale ont été jusqu'ici peu fréquents. Déchargé de vos fonctions ministérielles, il vous sera possible de nous recevoir plus souvent. », ADS, 37J14.
[30] Sandra Mériaudeau, La fédération socialiste de l'Ain, 1944-1969, Paris, Fondation Jean Jaurès, Les notes de
[31]
[32] Michel Winock, « La culture politique des socialistes », dans Serge Berstein (dir.), Les cultures politiques en France, Paris, Seuil, coll. « L'univers historique », 1999, p. 179.
[33] Jacques Fleury, Cité Malesherbes. Journal d'un jeune militant socialiste, 1959-1973, Paris, Bruno Leprince éditeur, 1999, p. 32.
[34] Max Lejeune avait rompu avec le pivertisme vers 1935 quand le courant de
[35] Sous-lieutenant au 151e régiment d'artillerie de forteresse, il fut fait prisonnier lors de la capitulation de
[36] Les minoritaires quittèrent
[37] Max Lejeune avait déjà été ministre du Sahara, de juin 1957 à mai 1958, un poste très important, des gisements de gaz et de pétrole étant mis en exploitation, et ministre d'État du cabinet Pflimlin en mai-juin 1958.
[38] Ancien secrétaire national des ES et secrétaire de la fédération de Seine-Saint-Denis, il milita dans
[39] Jacques Fleury, Cité Malesherbes..., op. cit., p. 32.
[40] Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 154.
[41] 11-13 juillet 1969.
[42] Alain Bergougnioux, Gérard Grunberg, Les socialistes français et le pouvoir. L'ambition et le remords, Paris, Hachette Littératures, coll. « Pluriel », 2007, édition revue et actualisée (première édition, Fayard, 2005), p. 143.
[43] Jacques Fleury, Cité Malesherbes..., op. cit., p. 295.
[44] Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 169.
[45] Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 171.
[46] Office universitaire de recherche socialiste, compte rendu sténographié du congrès, p. 158 et suiv.
[47] Eric Hintermann et André Routier-Preuvost.
[48] Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 182-184.
[49] Donnée fournie par Dominique Taddei à Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 185.
[50] Secrétaire de la section socialiste d'Amiens.
[51] Jacques Fleury, Cité Malesherbes..., op. cit., p. 295-296.
[52] Jean-Marc Binot, Max Lejeune..., op. cit., p. 277.
[53] ADS, 37J253/18, note manuscrite de Max Lejeune au dos d'une photographie.
Doctorant, enseignant, un des auteurs du Maitron, Julien Cahon est membre du Centre d'histoire des sociétés de l'Université de Picardie. Ses recherches portent sur l'histoire de la gauche et la résistance.