La trajectoire historiographique de l’Association pour la connaissance de l’histoire de l’Afrique contemporaine (ACHAC) repère la manière dont l’un des segments du postcolonialisme s’amarre au champ scientifique. La stratégie poursuivie par ce collectif se déploie sur deux registres, militants, scientifiques. A l’intersection de ces registres, le postcolonialisme s’ancre dans une séquence actuelle marquée par sa forte politisation.