Les historiens français ne sont venus que tardivement à la reconnaissance des sources audiovisuelles alors que d’autres sciences sociales ont une pratique ancienne de ce matériau. L’entretien mené avec Agnès Callu, co-auteur du Guide du patrimoine sonore et audiovisuel français, fait le point sur les mutations en la matière des vingt dernières années. Il établit la part déterminante des institutions publiques, mais aussi le rôle important des collectionneurs privés et des centres de recherches.