Alya Aglan (université de Paris-Ouest La Défense) a notamment publié La Résistance sacrifiée. Histoire du mouvement Libération-Nord (Paris, Champs Flammarion, réédition 2006), en co-direction avec Jean-Pierre Azéma, Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes (Paris, Flammarion, 2002) et Le Temps de la Résistance (Arles, Actes Sud, 2008).
Agrégé et docteur en histoire, maître de conférences à l’IEP de Paris et enseignant dans le secondaire, Paul Airiau croise l’histoire religieuse à l’histoire politique (L’antisémitisme catholique aux XIXe et XXe siècles, Paris, Berg International, 2000 ; Cent ans de laïcité française, 1905-2005, Paris, Presses de la Renaissance, 2005) et culturelle (« Le prêtre catholique : masculin, neutre, autre ? », dans Hommes et masculinités de 1789 à nos jours, Paris, Editions Autrement, 2007, p. 192-207 ; « Catholicisme et actualisation du merveilleux médiéval. Le cas de J. R. R. Tolkien et Louis Bouyer », dans Fantasy : le merveilleux médiéval aujourd’hui, Paris, Bragelonne, 2007, p. 131-142 ; « Catholiques français versus rock’n’roll », dans L’Église et la culture, Montpellier, Centre régional d’histoire des mentalités, université Paul Valéry – Montpellier III, 1996, p. 233-264).
Sébastien Albertelli, agrégé d’histoire, a soutenu une thèse d’histoire consacrée au BCRA, à paraître chez Perrin. Il est l’auteur de multiples articles sur l’histoire du BCRA et de la France libre.
Pierre Allorant, maître de conférence, habilité à diriger des recherches en histoire du droit, membre du Laboratoire collectivités territoriales, est vice-président du conseil d’administration de l’Université d’Orléans.
João Miguel Almeida est chercheur à l’Institut d’histoire contemporaine (IHC) de l’Université nouvelle de Lisbonne (IHC-UNL) et au Centre d’études d’histoire religieuse de l’Université catholique portugaise (CEHR-UCP).
C. Edoardo Altamura est doctorant de l’université de Genève (CH) et à l’université d'Uppsala (SUE), il est également assistant à l'Institut d'histoire économique « Paul Bairoch » de l’université de Genève depuis octobre 2010. Ses intérêts portent particulièrement sur l’histoire financière et bancaire internationale.
Mahfoud Amara, Lecturer in Sport Policy and Management, the Deputy Director of the Centre for Olympic Studies and Research, School of Sport, exercise and Health Sciences, Loughborough University. Dr Amara’s principal research area is comparative sports policy, and he has a specific interest in sport in Arab and Muslim contexts (society, history, culture, religion, economy, political and philosophical thoughts). He has published material on the politics of the Pan-Arab Games, sport in colonial and post-colonial Algeria, sport and media in the Arab world, sport and modernisation debate in the Gulf region; sport development and development through sport in the Arab World. His other research interest is sport, multiculturalism and intercultural dialogue. He recently published a book on “Sport, Politics, and Society in the Arab World”, London: Palgrave and Macmillan.
Mahfoud Amara after his graduation from the University of Algiers in 1998, came to the UK to undertake his postgraduate Studies.
At the University of Wales Institute of Cardiff (UWIC) he obtained a Masters Degree (MA) in Sport and Leisure Studies in 2000. Subsequently, he undertook a PhD at Loughborough University, which was awarded in 2003.
Since 2003 he worked as a Research Associate with Professor Ian Henry in three EU commissioned projects. Dr Amara was appointed as a lecturer in Sport and Leisure Policy and Management at Loughborough University in 2004 and became the Deputy Director of the Centre for Olympic Studies and Research in 2012.
Jenny Andersson est chargée de recherche CERI (CNRS) à Sciences Po. Elle a été professeur associée à l’Institut des Études du futur à Stockholm et a récemment publié en 2009 The Library and the Workshop : Social Democracy and Capitalism in an Age of Knowledge (Stanford University Press).
Claire Andrieu est professeur des universités en histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Elle a notamment publié : Les Banques sous l’Occupation. Paradoxes de l’histoire d’une profession, 1936-1946 (Presses de Sciences Po, 1990) ; en collaboration, La Spoliation financière, Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France, (La Documentation française, 2000). Elle a dirigé ou codirigé les ouvrages suivants : le recueil des textes officiels allemands et français, La Persécution des Juifs de France et le rétablissement de la légalité républicaine, 1940-1999 (La Documentation française, 2000) ; Spoliations et restitutions des biens juifs en France au XXe siècle (Autrement, 2007), en codirection avec Constantin Goschler et Philipp Ther, ouvrage paru en allemand en 2003 et en anglais en 2007 ; La Résistance aux génocides, en codirection avec Jacques Semelin et Sarah Gensburger (Presses de Sciences Po, 2008), à paraître en anglais en 2010 chez Hurst / Columbia University Press.
Professeure des universités en histoire contemporaine à Sciences Po, Claire Andrieu est rédactrice en chef de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse (http://massviolence.org/fr/). Ses axes de recherche sont la Deuxième Guerre mondiale et la Libération ; la vie politique en France de 1920 à nos jours. Sur la Résistance et la Libération, elle a publié notamment Les nationalisations de la Libération, en codirection avec Antoine Prost et Lucette Le Van (Presses de Sciences Po, 1987) ; le Dictionnaire De Gaulle, en co-direction avec Philippe Braud et Guillaume Piketty (Robert Laffont, 2006) ; des articles dans le Dictionnaire historique de la Résistance française, François Marcot (dir.) (Robert Laffont, 2006) ; des chapitres dans Maurice Vaïsse (dir.), De Gaulle et la Libération (Complexe, 2004) , et dans B. Garnier et alii, (dir.), Pourquoi résister ? Résister pour quoi faire ? (CRHQ/CNRS, 2006).
Anne-Sophie Anglaret a soutenu à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une thèse intitulée La Légion française des combattants : sociabilités ordinaires et engagements politiques dans la Révolution nationale (1940-1945).
Anne-Laure Anizan, chercheur associé au Centre d'histoire de Sciences Po et professeur en classe préparatoire littéraire, a notamment publié Paul Painlevé. Science et politique de la Belle Epoque aux années trente (Rennes, PUR, 2012, 432 p.) Ses recherches et publications portent sur le premier XXe siècle abordé sous l’angle de l’histoire politique et de l’histoire culturelle des sciences.
Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay/Saint-Cloud, ancien membre de l’École française de Rome et agrégé d’histoire, Fabien Archambault est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Limoges. Ses recherches portent sur l’histoire politique et culturelle de l’Italie contemporaine. Il a récemment publié Le Contrôle du ballon. Les catholiques, les communistes et le football en Italie (Rome, Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome, 2012).
Claus Arnold est professeur d’histoire de l’Église à la Faculté de théologie catholique de l’université de Mayence. Après des études à Tübingen et à Oxford, un doctorat en théologie à Francfort (1997), il a soutenu son habilitation à Münster en 2003. De 2004 à 2014, il a été professeur à la Goethe-Université de Francfort.
Agnès Arp est l’auteure d’une thèse en histoire portant sur les parcours biographiques des petits et moyens entrepreneurs en RDA de 1945 à 1990 soutenue à Paris en novembre 2006. Une partie de ses entretiens a été publiée sous le titre VEB – Vaters ehemaliger Betrieb. Privatunternehmer in der DDR, Leipzig, 2005. Actuellement chercheure en histoire du temps présent à l’université Friedrich-Schiller de Iéna, Agnès Arp travaille sur la RDA, les nouveaux Länder et sur l’histoire orale. Une esquisse de son projet actuel est paru sous le titre : Agnès Arp, Jeannette van Laak und Matthias Braun, „Bühne der Dissidenz und Dramaturgie der Repression“. Ein Kulturkonflikt in den 1980er Jahren in der Provinz der DDR – eine Projektskizze“, dans Staatssicherheit und Gesellschaft. Studien zum Herrschaftsalltag in der DDR. Göttingen, Vandenhoek & Ruprecht, 2007. Elle vient par ailleurs de co-publier une expertise sur la situation sociale des victimes du SED en Thuringe pour le ministère des Affaires sociales de Thuringe. Elle est également associée de recherche au groupe de recherche « Erinnerung-Macht-Geschichte » financé par la fondation Volkswagen. Une publication collective sur l’histoire de l’association internationale d’histoire orale est prévue pour 2009.
Massimo Asta est docteur en histoire de l’université de Rome « Tor Vergata ». Sa thèse, soutenue en 2011, portait sur la biographie politique d’un dirigeant du Parti communiste italien, Girolamo Li Causi (1896-1947). Il a été chercheur invité au Centre d’histoire de Sciences Po dans le cadre de la bourse Fernand Braudel de la FMSH. Ses recherches portent sur l’histoire des gauches en Europe, l’histoire du communisme en France et en Italie, la culture économique de la gauche en France et en Italie, l’expertise et la socialisation des savoirs, l’histoire sociale et politique du second après-guerre en Italie, les émeutes urbaines, les rébellions rurales, l’histoire transnationale et comparative. Ses contribution ont paru, entre autres, dans : Studi Storici, Giornale di storia contemporanea, Annali della fondazione Giuseppe di Vittorio, Maitron: Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Workers of the World Journal.
Massimo Asta hold a PhD (2011) in History from University of Rome 2 “Tor Vergata”. His PhD thesis presents the political biography of a leader of the Italian Communist Party, Girolamo Li Causi (1896-1947). He was a Fernand Braudel postdoctoral fellow at Fondation maison des sciences de l’homme of Paris, and guest researcher at Centre d’histoire-Sciences Po. His research interests focus on the history of the Left in Europe, the history of communism in France and Italy, the economic culture of the left in France and Italy, transnational and comparative history, the expertise and socialization of knowledge, the social and political history of the second post-war in Italy, urban mobs and peasant revolts. His contributions have been published in Studi Storici, Giornale di storia contemporanea, Annali della fondazione Giuseppe di Vittorio, Maitron: Dictionnaire biographique du movement ouvrier français, Workers of the world journal.
Frédéric Attal est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Polytechnique Hauts-de-France et directeur du CALISTE EA 4343 (Culture Arts Littératures Histoire Imaginaires Sociétés Territoires Environnement). Il a notamment publié Histoire des intellectuels italiens. Prophètes, philosophes, experts, (Paris, Les Belles Lettres, 2013). Il prépare la publication d’un ouvrage sur La diplomatie publique des États-Unis en Italie après 1945.
François Audigier est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nancy 2 depuis 2003. Membre du Centre régional universitaire lorrain d’histoire (CRULH) Nancy, il participe aussi à l’ANR Gaulhore (Gaullistes, hommes et réseaux, 1958-1976). C’est un spécialiste d’histoire politique française contemporaine et, plus spécialement, du gaullisme de la IVe et de la Ve République. Après une thèse sur les jeunes gaullistes des années 1960-1970 centrée sur les problématiques des entrées en politique et de l’apprentissage militant, il s’est engagé depuis quelques années dans le cadre de son habilitation à diriger des recherches (HDR) sur la thématique de la violence militante et de sa gestion partidaire autour du cas gaulliste.
Professeur des Universités en histoire contemporaine à l’Université de Lorraine (Metz) et membre du Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire (CRULH), François Audigier est un spécialiste de l’histoire du gaullisme et de la socialisation politique de la jeunesse sous la Ve République.
Jean Auroux a été notamment ministre du Travail de mai 1981 à juin 1982, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail, de juin 1982 à mars 1983. Votées en 1982, les quatre « lois Auroux » ont considérablement renouvelé les droits des travailleurs. Il s’agit des lois relatives aux libertés des travailleurs dans l’entreprise ; au développement des institutions représentatives du personnel ; à la négociation collective et au règlement des conflits du travail ; et aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
Valérie Avérous Verclytte, historienne et docteur en sciences politiques, est chargée de cours à l’IEP de Bordeaux et chercheur associé au Centre d’études des mondes moderne et contemporain (université Bordeaux Montaigne). Ses travaux portent sur les organisations syndicales et patronales en France, et en particulier sur le paritarisme, la protection sociale et la démocratie.
Alexander Aviña is an Associate Professor of History in the School of Historical, Philosophical, and Religious Studies at Arizona State University. His book, Specters of Revolution: Peasant Guerrillas in the Cold War Mexican Countryside (Oxford University Press, 2014) was awarded the María Elena Martínez Book Prize in Mexican History for 2015 by the Conference on Latin American History. He has also published articles in the Journal of Iberian and Latin American Research, NACLA Report on the Americas, and the Oxford Research Encyclopedia of Latin American History. His current research project explores the links between the political economy of narcotics, drug wars and state violence in 1960s and 70s Mexico.
Docteur et agrégée d’histoire, ancienne élève de l’ENS, actuellement ATER à l’université de Paris 1, Sophie Baby est l’auteur d’une thèse intitulée « Violence et politique dans la transition démocratique espagnole. 1975-1982 », soutenue à l’université de Paris I en novembre 2006.
Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne Franche-Comté, membre du centre Georges-Chevrier, Sophie Baby est l’auteur de Le mythe de la transition pacifique. Violence et politique en Espagne (1975-1982) (Madrid, Casa de Velázquez, 2012).
Angélique Bach est documentaliste et responsable du fonds ancien de la bibliothèque de l’Insee. Elle est diplômée en histoire et en documentation de l’Université de Strasbourg et titulaire d’un Master II en Sciences de l’information et métiers de la culture, spécialité « Patrimoine et musées » de l’Université de Haute-Alsace. Contribution à : « Edmond Malinvaud (1923-2015) : parcours d’un économiste d’exception », Économie et Statistiques, n° 475-476, 2015.
L’auteur
Laurence Badel est professeur d’histoire des relations internationales à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut Pierre Renouvin (UMR S-IRICE). Ses recherches portent sur les diplomaties économiques, les pratiques diplomatiques européennes et les processus interrégionaux portés par l’Union européenne. Parmi ses publications récentes : « CNPF-International, acteur du dialogue Asie-Europe (ASEM) : jalons pour une recherche historique sur les interrégionalismes », dans Vincent Dujardin, Pierre Tilly (dir.), Hommes et réseaux : Belgique, Europe et Outre-Mers. Hommage à Michel Dumoulin (Bruxelles, 2013) et « France’s Renewed Commitment to Commercial Diplomacy in the 1960s », Contemporary European History, 21/ (2012), 61–78 ; ainsi que le livre Diplomatie et grands contrats (Paris, 2010).
Laurence Badel, Professor of International History at the University of Paris 1 Panthéon-Sorbonne, is director of the Centre d’histoire des relations internationales contemporaines (Institut Pierre Renouvin, UMR S-IRICE). Her research interests lie in economic diplomacy, European diplomatic practices, and interregionalism between the European Union and Asia. Some recent publications include « CNPF-International, acteur du dialogue Asie-Europe (ASEM) : jalons pour une recherche historique sur les interrégionalismes », in Vincent Dujardin, Pierre Tilly (eds), Hommes et réseaux : Belgique, Europe et Outre-Mers. Hommage à Michel Dumoulin (Bruxelles, 2013) and « France’s Renewed Commitment to Commercial Diplomacy in the 1960s », Contemporary European History, 21/ (2012), 61–78 ; and the book Diplomatie et grands contrats (Paris, 2010).
Archiviste-paléographe et conservatrice générale du Patrimoine, Françoise Banat-Berger est adjointe du directeur général des patrimoines, cheffe du service interministériel des archives de France (SIAF) depuis février 2019. Elle a occupé les fonctions de directrice des Archives nationales de 2014 à 2019. Elle a notamment publié : Archivage numérique long terme. Les débuts de la maturité ? (en collaboration avec Claude Huc et Laurent Duplouy, La Documentation française, 2009) ; « Les archives et la révolution numérique » (Le Débat, n° 158, janvier-février 2010) ; « Archives et protection des données personnelles » (Revue Lamy Droit de l'immatériel, n° 95, juillet 2013) ; « Les transformations du métier de l'archiviste face aux nouveaux modes de production dans les administrations en France » (Archivistes de 2030. Réflexions prospectives, Publications des archives de l'université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2015).
Ludivine Bantigny, ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée et docteur en histoire, est maître de conférences à l’université de Rouen et chercheuse au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle travaille sur la jeunesse comme enjeu social et politique, sur la socialisation et les formes de transmission générationnelle. Elle a récemment publié Le plus bel âge ? Jeunes et jeunesse en France de l’aube des Trente Glorieuses à la guerre d’Algérie (Fayard, 2007) et, en codirection avec Ivan Jablonka, Jeunesse oblige. Histoire des jeunes en France XIXe-XXe siècle (PUF, 2009). Ses recherches en cours portent sur le rapport au temps et les régimes d’historicité dans la vie politique française durant les « années 1968 ».
Ludivine Bantigny est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Rouen et chercheuse au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle a notamment publié Le plus bel âge ? Jeunes et jeunesse en France de l’aube des « Trente Glorieuses » à la guerre d’Algérie (Fayard, 2007) ; Jeunesse oblige. Histoire des jeunes en France XIXe-XXIe siècles (PUF, 2009, en codirection avec Ivan Jablonka) ; Sous l’œil de l’expert. Les dossiers judiciaires de personnalité (PURH, 2011, en codirection avec Jean-Claude Vimont) et Hériter en politique. Filiations, générations et transmissions politiques (Allemagne, France, Italie, XIXe-XXIe siècles) (PUF, 2011, en codirection avec Arnaud Baubérot). Sur l’expertise, elle a aussi publié « Le savant, le jeune et le politique. Les sociologues “de la jeunesse” entre neutralité et engagement », dans Christine Bouneau et Caroline Le Mao (dir.), Jeunesse(s) et élites. Des rapports paradoxaux en Europe de l’Ancien Régime à nos jours (PUR, 2009, p. 63-73) ; « Que jeunesse se passe ? Discours publics et expertises sur les jeunes après Mai 68 » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 98, avril-juin 2008, p. 7-18) ; « L’expertise et l’emprise. Construction et confrontation des savoirs sur les jeunes délinquants (1945-1975) », dans Jean-Claude Caron, Annie Stora-Lamarre, Jean-Jacques Yvorel (dir.), Les âmes mal nées. Jeunesse et délinquance urbaine en France et en Europe (XIXe-XXIe siècles) (Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2008, p. 187-199).
Ludivine Bantigny est historienne à l’Université de Rouen Normandie, membre du GRHis (Groupe de recherche d’histoire). Elle a notamment publié 1968. De grands soirs en petits matins (Seuil, 2018, rééd. 2020), Révolution (Anamosa, 2019), « La plus belle avenue du monde ». Une histoire sociale et politique des Champs-Élysées (La Découverte, 2020). Son dernier ouvrage s’intitule La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps (La Découverte, 2021). Elle travaille sur l’histoire des conditions de travail, des générations et des engagements politiques, des mouvements sociaux et des révolutions.
Johanna Barasz achève sa thèse d'histoire consacrée aux vichysto-résistants sous la direction de Jean-Pierre Azéma. Elle a publié plusieurs articles sur le sujet.
Christine Bard est professeure d'histoire contemporaine à l'université d'Angers, membre du CERHIO-HIRES et membre du Centre d'histoire de Sciences Po. Elle travaille sur l'histoire du féminisme : Les Filles de Marianne. Histoire des féminismes 1914-1940 (Paris, Fayard, 1995) ; direction de Madeleine Pelletier (1874-1939). Logique et infortunes d'un combat pour l'égalité (Paris, Côté-femmes, 1992) - et s'est aussi intéressée à l'antiféminisme - direction d'Un siècle d'antiféminisme (Paris, Fayard, 1999). Depuis 2000, elle préside l'association Archives du féminisme (http://www.archivesdufeminisme.fr/) et vient de publier, avec Annie Metz et Valérie Neveu, le Guide des sources de l'histoire du féminisme (Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection « Archives du féminisme », 2006) et, avec Janine Mossuz-Lavau, Le Planning familial. Histoire et mémoire 1956-2006 (Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection « Archives du féminisme », 2007).
Elle a élargi son champ de recherche à l'histoire politique, culturelle et sociale des femmes en France au XXe siècle : Les Garçonnes. Modes et fantasmes des Années folles (Paris, Flammarion, 1998) ; Les Femmes dans la société française au XXe siècle (Paris, Armand Colin, 2001, traduit en allemand, 2008). Elle a dirigé plusieurs ouvrages collectifs : Femmes travesties. Un mauvais genre (Clio, n°10, 1999, avec Nicole Pellegrin) ; ProstituéEs (Clio, n°17, 2003, avec Christelle Taraud) ; Le Genre des territoires (Angers, Presses de l'université d'Angers, 2004) ; Quand les femmes s'en mêlent. Genre et pouvoir, avec Christian Baudelot et Janine Mossuz-Lavau (Paris, La Martinière, 2004).
Elle coordonne Musea, musée virtuel dédié à l'analyse des représentations des genres (http://musea.univ-angers.fr/) et prépare actuellement une Histoire politique du pantalon.
Arnaud Baubérot est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC). Ses travaux portent sur l’histoire de la jeunesse et sur l’histoire du rapport à la nature, à la fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle. Depuis 2007, il assure, avec Ludivine Bantigny, la responsabilité du groupe de travail « Jeunes, générations et transmissions » du Centre d’histoire de Sciences Po Paris. Il a publié Histoire du naturisme. Le mythe du retour à la nature (Presses universitaires de Rennes, 2004), co-dirigé Le Scoutisme entre guerre et paix au XXe siècle (L’Harmattan, 2006) ainsi que Urbaphobie. La détestation de la ville aux XIXe et XXe siècles (Bière, 2009).
Patrice Baubeau est maître de conférences à l’université Paris Ouest Nanterre, IDHE (UMR 8533). Il a récemment publié : Convergence and Divergence of National Financial Systems: Evidence from the Gold Standards, 1871-1971 (Pickering &Chatto, 2010) et « Parole d’argent et emprunt or. Antoine Pinay face au “mythe” Poincaré » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 108, 2010).
Archiviste diplômé de l'université d'Angers, Raphaël Baumard effectue son stage de fin d'études en 2009 aux archives du Grand Orient de France : son mémoire a pour titre Le Grand Orient de France et ses archives : entre protection et ouverture. Après une mission aux archives du ministère de l'Intérieur, il est nommé en décembre 2009 adjoint (État) à la directrice des archives départementales de Loir-et-Cher. Responsable des archives privées, l'un de ses premiers travaux consiste à collecter et à classer partiellement le fonds d'archives personnelles de Guy Piau, ancien grand maître de
Jérôme Bazin est doctorant en histoire de l’art à l’université d’Amiens (sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac) et en histoire à l’université de Genève (sous la direction de Sandrine Kott).
Jérôme Bazin est maître de conférences à l’université de Paris-Est Créteil. Il travaille à l’histoire sociale de l’art dans les contextes communistes. Après une première recherche sur l’Allemagne de l’Est (publiée en 2015 aux Presses du réel sous le titre Réalisme et égalité. Une histoire sociale de l’art en République démocratique allemande 1949-1989), il poursuit sa réflexion désormais à l’échelle européenne, dans le domaine des images et de l’architecture. Il a dirigé avec Pascal Dubourg Glatigny et Piotr Piotrowski un ouvrage collectif consacré aux circulations entre les contextes communistes : Art Beyond Borders. Artistic Exchange in Communist Europe (1945-1989) (CEU Press, 2016).
Renaud Bécot est post-doctorant en histoire contemporaine au Laboratoire de recherche historique Rhône Alpes (UMR5190) et travaille actuellement au sein du programme ANR Transenvir. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « Syndicalisme et environnement de 1944 aux années quatre-vingts », dont la publication est prévue aux éditions Champ Vallon.
Olivier Beaud est professeur de droit public à l’université de Paris II (Panthéon-Assas), membre senior l’IUF, directeur de l’Institut Michel Villey pour la culture juridique et la philosophie du droit. Il a notamment publié La puissance de l’État (PUF, 1994), Théorie de la Fédération (PUF, coll. « Léviathan », 2007), Les Libertés universitaires à l’abandon ? Pour une reconnaissance pleine et entière de la liberté académique (Dalloz, coll. « Les sens du droit », 2010), et des articles sur la question de la théorie de l’État et de la théorie constitutionnelle.
Spécialiste de la Grande Guerre et de ses conséquences en France et en Allemagne, Nicolas Beaupré est maître de conférences à l’université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand), il est membre de l’Institut universitaire de France (IUF) et du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre. Il a notamment publié : Écrits de guerre 1914-1918 (CNRS Éditions, 2014) ; Les Grandes Guerres 1914-1945 (Belin, 2012) ; Le traumatisme de la Grande Guerre. Histoire franco-allemande 1918-1933 (Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2012).
Annette Becker est professeur à l’université de Paris-Ouest Nanterre la Défense et membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France. Après s’être consacrée principalement à la Grande Guerre, à sa mémoire et ses représentations, à l’histoire de l’humanitaire et du trauma, elle travaille depuis plusieurs années sur les liens entre les deux guerres mondiales, en particulier sur les différents aspects des occupations et des atteintes contre les civils, du génocide des Arméniens à celui des Juifs. Derniers ouvrages parus : La guerre et la foi, 1914-années trente (Armand Colin, 1994 et 2015) ; Les cicatrices rouges, 1914-1918, France et Belgique occupées (Fayard, 2010) ; Biographie de guerre d’Apollinaire, 1914-2009, (Tallandier 2009 et 2014) ; Voir la Grande Guerre, un autre récit (Armand Colin, 2014). Elle a coordonné les trois volumes de l’édition française (Fayard, 2014) de la Cambridge History of the Great War (dir. Jay Winter). À paraître : Messagers du désastre, sur Lemkin et Karski (Fayard 2016).
David Bellamy, agrégé et docteur en histoire, est maître de conférences en histoire contemporaine et membre du Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits de l’université de Picardie-Jules Verne. Il est également membre du comité de rédaction de Parlement[s]. Revue d’histoire du Comité d’histoire parlementaire et politique (CHPP). Ses travaux portent sur l’histoire du gaullisme, et en particulier dans sa version parlementaire. Il co-anime le séminaire du comité scientifique de la Fondation Charles-de-Gaulle.
Docteur de l’IEP de Paris, David Bensoussan est professeur de chaire supérieure au lycée Chateaubriand de Rennes. Ses travaux portent sur l’histoire politique de la Bretagne et sur l’histoire du syndicalisme agricole. Il vient de diriger le dernier numéro hors-série de la revue Parlement[s]. Revue d’histoire politique, intitulé « Bretagne en politique », n° 10, 2014. Il prépare actuellement une biographie du comte de Guébriant.
Jean-Marc Berlière est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Bourgogne et chercheur au CESDIP (CNRS/ministère de la Justice). Il travaille depuis le début des années 1980 sur l'institution et la société policières (de la IIIe République à la fin des années 1960). Ses derniers ouvrages : Liquider les traîtres : la face cachée du PCF, 1941-1943, avec Franck Liaigre(Robert Laffont, 2007), Prix Guizot de l'Académie française 2008 ; Policiers français sous l'Occupation (Tempus, 2009). Son dernier texte mis en ligne : "La cervelle du gardien de la paix" sur le site Criminocorpus [http://criminocorpus.cnrs.fr/article501.html].
Professeur des universités en histoire contemporaine et président de l’Université Blaise-Pascal, Clermont II, Mathias Bernard est spécialiste de l’histoire politique de la France du XIXe siècle à nos jours. Il a récemment publié : Valéry Giscard d’Estaing. Les ambitions déçues (Armand Colin, 2014) ; Les années Mitterrand. Du changement socialiste au tournant libéral (Belin, 2015).
Claire Bernard-Deust est membre de l’Association des archivistes français. Elle est archiviste dans un ministère depuis cinq ans.
Serge Berstein, agrégé d’histoire, docteur ès-Lettres, est professeur émérite des Universités à l’Institut d’études politiques de Paris où il a dirigé le Cycle supérieur d’histoire du vingtième siècle. Spécialiste d’histoire politique, il a publié en 2006 une biographie de Léon Blum (Paris, Fayard) et en 2008, en co-direction avec Michel Winock, les tomes 3 et 4 de l’Histoire de la France politiqu, (Paris, Seuil, collection « Points-Histoire »), intitulés respectivement L’invention de la démocratie 1789-1914 et La République recommencée, de 1914 à nos jours.
Jean-François Bert est maître d'enseignement et de recherche à l'université de Lausanne. Parmi ses dernières publications : L'Atelier de Marcel Mauss (Paris, CNRS Éditions, 2012).
Normalienne, agrégée d’anglais, Clarisse Berthezène est maîtresse de conférences en civilisation britannique à l’université Paris-Diderot. Son livre, intitulé Les Conservateurs britanniques dans la bataille des idées, 1929-1954, Ashridge College, premier think tank conservateur (Paris, Presses de Sciences Po), va paraître cette année.
Paola Bertilotti, ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée d’italien, est doctorante en histoire contemporaine à Sciences Po. Elle achève, sous la direction de Marc Lazar, une thèse sur « Les persécutions antisémites fascistes et nazies en Italie : mémoires et représentations entre 1944 et 1967 ». Parmi ses publications récentes : « A poco a poco la memoria. Contrasti e trasformazioni della memoria dello sterminio in Italia », dans : Marcello Flores, Marie-Anne Matard-Bonucci, Simon Levis-Sullam, Enzo Traverso (dir.), Storia della Shoah in Italia, Turin, UTET, 2010 ; « La notion de déporté en Italie, de 1945 à nos jours. Droit, politiques de la mémoire et mémoires concurrentes », dans Tal Bruttmann, Laurent Joly, Annette Wieviorka (dir.), Qu'est-ce qu'un déporté ?, Paris, CNRS Editions, 2009.
Laurent Besse est maître de conférences en histoire contemporaine à l'IUFM de Bordeaux. Il s'intéresse à l'histoire de l'éducation populaire et de la jeunesse. Il a publié, en mars 2008, Histoire des MJC 1959-1981, de l'été des blousons noirs à l'été des Minguettes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. "Histoire", préface d'Antoine Prost.
Paul Betts is Reader in Modern German History at the University of Sussex in Brighton, England. He is the author of The Authority of Everyday Objects: A Cultural History of West German Industrial Design (Berkeley, 2004), and numerous articles on 20th century German society and culture. He is co-editor of Pain and Prosperity : Reconsidering Twentieth Century German History (Stanford, 2003), with Greg Eghigian; Socialist Modern : East German Everyday Culture and Politics (Ann Arbor, 2008), with Katherine Pence; and Between Mass Death and Individual Loss : The Place of the Dead in Twentieth-Century Germany (Oxford, 2008), with Alon Confino and Dirk Schumann. He is also Joint Editor of the journal, German History. Currently he is writing a history of the private sphere in the German Democratic Republic.
Jean Birnbaum est journaliste au Monde, responsable de la rubrique « Essais » du Monde des livres. Il a également animé le magazine Staccato sur France Culture. Il est l’auteur de Leur jeunesse et la nôtre. L’espérance révolutionnaire au fil des générations (Stock, 2005) et a aussi publié le dernier entretien avec Jacques Derrida, Apprendre à vivre enfin (Galilée/Le Monde, 2005). Il a dirigé, avec Frédéric Viguier, La laïcité, une question au présent (C. Defaut, 2006).
Claire Blandin est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris Est Créteil et chercheure au Centre d’histoire de Sciences Po où elle coordonne le groupe de travail sur la presse magazine. Elle est également secrétaire de rédaction de
Séverine Blenner-Michel est maître de conférences à l’École nationale des chartes. Archiviste-paléographe, agrégée d’histoire et ancienne membre de l’École française de Rome, elle a soutenu en 2006 une thèse de doctorat en histoire contemporaine consacrée à l’épiscopat concordataire et à ses rapports avec l’autorité romaine qui l’a conduite à travailler, entre autres, dans les archives du Saint-Siège. Elle poursuit aujourd’hui ses travaux autour de la figure religieuse, sociale et politique de l’évêque et entreprend de nouvelles recherches sur les institutions conciliaires et la collégialité épiscopale aux XIXe et XXe siècles.
Alexia Blin est maîtresse de conférence en histoire des États-Unis au département du monde anglophone de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Elle est l’auteure d’une thèse sur l’histoire des coopératives dans l’État américain du Wisconsin, soutenue à l’EHESS en 2017 et en cours de publication. Elle a par ailleurs co-dirigé avec trois collègues historiens un ouvrage sur l’histoire sociale des coopératives entre le XIXe et le XXIe siècle, intitulé L’utopie au jour le jour (à paraître aux éditions de l’Arbre Bleu au début 2020).
Maître conférences à l'université Lyon 2 et chercheur au Centre de recherche interdisciplinaire sur l'Allemagne à l'EHESS, Niall Bond, docteur ès sciences politiques, est politologue, germaniste et historien des idées, spécialisé dans l'histoire des sciences humaines et des idéologies politiques.
Lucia Bonfreschi, PhD, est chargée de recherche au Dipartimento di Studi Umanistici de l’Université Roma Tre. Elle a mené ses activités de recherche dans plusieurs institutions italiennes, françaises et anglaises. Ses intérêts se concentrent sur l’histoire politique, institutionnelle et intellectuelle de la France et de l’Italie au XXe siècle. Parmi ses publications récentes : « "Against any army" : Italian Radical Party’s Antimilitarism from the 1960s to the early 1980s » (Journal of Contemporary History online first, novembre 2020). Elle a codirigé : European Parties and the European Integration Process, 1945-1992 (Brussels, P.I.E. Peter Lang, 2015) et, avec Frank Georgi, «La transnazionalizzazione di reti e culture politiche negli anni Settanta» (Ventunesimo Secolo, 1/2020).
Docteur en histoire et civilisation de l’Institut universitaire européen de Florence et maître de conférences qualifié, Romain Bonnet pratique l’histoire comparée dans un projet du Conseil européen de la recherche porté par l’Université de Padoue.
Docteur en histoire contemporaine de l’Institut d’études politique de Paris,
Daniel Borrillo est juriste, maître de conférences en droit privé à l’Université de Paris Ouest-Nanterre /La Défense, chercheur associé au CERSA (Centre d’études et recherches en sciences politiques et administratives, CNRS). Auteur de plusieurs ouvrages parmi les plus récents : Bioéthique (Dalloz 2011), Le droit des sexualités (PUF 2010), Halde : actions, limites et enjeux (La Documentation française, 2007). Daniel Borrillo anime actuellement trois séminaires de doctorat sur le droit de l’égalité et la non-discrimination dans le CERSA, sur le droit du genre et des sexualités dans le Master des droits de l’homme de l’Université de Paris Ouest et sur le droit pénal de l’environnement dans cette même université. Il est professeur invité à l’Université Carlos III de Madrid et
Robert Bothwell is a professor of history at the University of Toronto. He has been editor of the Canadian Historical Review, and director of the International Relations Programme at the University of Toronto. He has written the histories of Canada's atomic project and uranium mining in Canada, the Penguin History of Canada, Canadian foreign relations since 1945, and various other works.
Patrick Boucheron est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe, XIIIe-XVIe siècles ». Spécialiste de l’histoire politique et urbaine de l’Italie médiévale et de l’anthropologie des pouvoirs symboliques, mais aussi de l’épistémologie et de l’écriture de l’histoire, il a notamment dirigé, avant l’Histoire mondiale de la France, une Histoire du monde au XVe siècle (Fayard, 2009, rééd. 2 vol., Pluriel, 2012), et avec Nicolas Delalande, Pour une histoire monde (PUF, 2013).
Professeur agrégé, en poste dans le secondaire, Renaud Boulanger prépare, sous la direction du professeur Olivier Feiertag (université de Rouen), une thèse consacrée à Pierre Quesnay : « Pierre Quesnay de la Normandie au monde ».
Christine Bouneau est maître de conférences habilitée en histoire contemporaine à l’université Michel de Montaigne-Bordeaux 3. Sa thèse a été publiée sous le titre Hubert Lagardelle, un bourgeois révolutionnaire et son époque (1874-1958), Eurédit, 2000. Elle vient de soutenir un dossier d’habilitation à diriger des recherches sur Figures et métamorphoses du groupe au croisement du politique, du social et du culturel. Socialisme et jeunesse, régionalisme et corporatisme en France des années 1880 aux années 1960 avec comme mémoire inédit Socialisme et jeunesse en France des années 1880 à la fin des années 1960 (1879-1969). Elle a déjà publié dans le champ de la jeunesse : « Élites étudiantes et socialisme : le groupe des étudiants collectivistes de Paris à la fin du XIXe siècle », dans Sylvie Guillaume (dir.), Les Élites de Fin de Siècle, XIXe-XXe siècles, MSHA, 1992, p. 127-139 ; « Le groupe des étudiants socialistes de Toulouse et leur revue La Jeunesse socialiste (1894-1895) », dans Jacques Girault (dir.), L’implantation du socialisme en France au XXe siècle. Partis, réseaux, mobilisation, Paris, Publications de la Sorbonne, 2001, p. 297-308 ; « Etre jeune et socialiste au début du XXe siècle », Recherche socialiste, n°4, septembre 2003, p. 29-43 ; « La jeunesse socialiste et l’action internationale durant l’entre-deux-guerres », à paraître dans Le Mouvement social.
Robert Boyce teaches international history at the London School of Economics and Political Science. A revised paperback version of his monograph, The Great Interwar Crisis and the Collapse of Globalization, will be published by Palgrave-Macmillan in 2011.
Robert Boyce enseigne l'histoire internationale à
Robert Boyce teaches international history at the London School of Economics and Political Science. A revised paperback version of his monograph, The Great Interwar Crisis and the Collapse of Globalization, has been published by Palgrave-Macmillan in 2011.
Robert Boyce enseigne l'histoire internationale à la London School of Economics and Political Science. Une version révisée de poche de son ouvrage, La Grande crise de l’entre-deux-guerres et l'effondrement de la mondialisation, a été publiée par Palgrave-Macmillan en 2011.
Alexandre Boza est historien agrégé d’histoire, diplômé en sciences politiques, membre du Centre d’histoire de Sciences Po (Paris) et chargé de cours en histoire du XXe siècle à Sciences Po. Il réalise, sous la direction de Paul-André Rosental, une thèse de doctorat sur l’émergence et l’institutionnalisation progressive d’une politique des droits de l’homme en France des années 1920 aux années 1950, étudiant le processus de codification par les juristes et les acteurs politiques pour expliquer leurs effets politiques à plusieurs échelles.
Raphaëlle Branche est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Paris-1-La Sorbonne (Centre d’histoire sociale du XXe siècle, UMR 8058).
Marine Branland est docteure en histoire de l’art. Sa thèse, soutenue en 2013, se situe à la croisée de l’histoire de l’art et de l’histoire, en interrogeant les relations entre expériences de guerre et expériences artistiques à partir de l’étude d’un important corpus d’estampes anglaises, belges et françaises. Elle a publié des articles sur ses recherches et des sujets connexes et a collaboré à plusieurs catalogues d’exposition consacrés aux productions artistiques de la Première Guerre mondiale. En parallèle de cette activité de recherche, elle enseigne l’histoire de l’art contemporain depuis 2007.
Historienne, chargée de recherche au CNRS-Centre Norbert Elias, Axelle Brodiez-Dolino travaille sur l’histoire contemporaine de la pauvreté-précarité et de l’humanitaire. Elle a notamment publié Combattre la pauvreté. Vulnérabilités sociales et sanitaire de 1880 à nos jours (CNRS Éditions, 2013), Emmaüs et l’abbé Pierre (Presses de Sciences Po, 2009) et Le Secours populaire français : du communisme à l’humanitaire (Presses de Sciences Po, 2006). À paraître : Une histoire sociale des sans-domicile depuis 1945. Lyon au prisme du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri (Presses universitaires de Saint-Étienne, 2020).
Doctorant en histoire à l’École urbaine de Lyon / Université Lumière Lyon 2 et rattaché aux laboratoires LER (Laboratoire d’études rurales) et EVS (Environnement, ville, société), Yann Brunet est encadré par Pierre Cornu, Laurence Rocher et Stéphane Frioux. Son étude traite d’une géohistoire appliquée à trois agglomérations occidentales (Lyon, Montréal et Manchester) analysées par le prisme des matières résiduelles qu’elles produisent, de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours. Il s’agit d’appréhender la façon dont ces matières interviennent dans la production de ces espaces sur la moyenne durée. Il a notamment publié : « La face sombre du métabolisme industriel de l’agglomération lyonnaise dans les années 1970-1980 », dans Stéphane Frioux (dir.), Une France en transition. Urbanisation, risques environnementaux et horizon écologique dans le second XXe siècle (Ceyzérieu, Champ Vallon, 2020), « Pour une approche de l’assainissement urbain par les flux de matière : déconstruire le mythe de l’élimination des déchets. L’exemple du Grand Lyon » (Anthropocène 2050 – Ecole urbaine de Lyon, 21 juillet 2020. (https://medium.com/anthropocene2050/pour-une-approche-de-lassainissement-urbain-par-les-flux-de-mati%C3%A8re-d%C3%A9construire-le-mythe-de-dde0b0bd8658)
Patrick Bruneteaux, politologue et sociologue, est chargé de recherche au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP/université Paris 1) où il anime un atelier doctoral sur les pratiques ethnographiques. Ses recherches portent sur les violences politiques et sociales en démocratie et dans les situations totalitaires. Il travaille plus spécifiquement sur les publics sous-prolétaires en France métropolitaine et à la Martinique, notamment en croisant les histoires coloniales, les dispositifs de gestion des pauvres et les modes de survie et de résistance des dominés. Il a récemment publié Intégrer les Rroms ? Travail militant et mobilisation sociale auprès des familles Rroms de Saint-Maur (Paris, L’Harmattan, 2012 ; avec N. Benarrosh) ; Les Enfants des Don Quichotte. Sociologie d’une mobilisation improbable, (dir), (Vincennes, Presses universitaires de Vincennes, 2013) ; Le colonialisme oublié. De la zone grise plantationnaire aux élites mulâtres à la Martinique, (Bellecombe-en-Bauges, Éditions du Croquant, 2013).
Annie Bruter, maître de conférences d’histoire à la retraite, a appartenu au Service d’histoire de l’éducation de l’INRP de 1999 à 2009. Ses travaux ont porté sur l’enseignement historique au XIXe siècle et l’histoire du cours magistral.
Jane Burbank est professeur d’histoire russe à l’université de New York. Ses recherches récentes portent sur le droit et la souveraineté. Elle est l’auteur de Intelligentsia and Revolution: Russian Views of Bolshevism, 1917-1922, Russian Peasants Go to Court: Legal Culture in the Countryside, 1905-1917, et avec Frederick Cooper, Empires in World History: Power and the Politics of Difference (Empires: De la Chine ancienne à nos jours, Payot-Rivages, 2011). Elle a dirigé deux ouvrages collectifs sur l’empire russe : Imperial Russia: New Histories for the Empire, et Russian Empire: Space, People, Power, 1700-1930.
Philippe Buton, agrégé d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Reims. Ses travaux portent sur l’histoire du communisme, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et, plus récemment, l’histoire de l’extrême gauche. Son dernier ouvrage paru est Philippe Buton, Marc Michel(dir.), Combattants de l’Empire. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre (Paris, Vendémiaire, 2018) et son ouvrage Histoire du gauchisme en France est annoncé chez Perrin en 2019.
Pierre-Louis Buzzi est professeur certifié d’histoire-géographie dans le secondaire. Ses recherches portent surtout sur le sort des immigrés italiens en France pendant et après la Première Guerre mondiale, ainsi que sur l’immigration italienne en Lorraine à l’époque contemporaine. Il a récemment publié : « La mobilisation des immigrés italiens en Vaucluse pendant la Première Guerre mondiale » (Rives méditerranéennes, 2017) ; « L’immigration italienne dans les Vosges. La correspondance des immigrés et de leurs familles (1880-1918) » (Mémoire des Vosges, 2016) ; « Pour une histoire météorologique de la Grande Guerre. La météo sur le front vosgien d’après les témoignages des combattants » (Mémoire des Vosges, 2015).
Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire et docteur en histoire, Bruno Cabanes enseigne l'histoire sociale et culturelle de la guerre à l'université Yale (États-Unis) depuis septembre 2005. Chercheur associé au centre d'histoire de Sciences Po, il anime avec Guillaume Piketty, depuis plusieurs années, un groupe de travail sur "les sorties de guerre au XXe siècle". Parmi ses publications, La victoire endeuillée. La sortie de guerre des soldats français (1918-1920), Paris, Éditions du Seuil, 2004.
Doctorant, enseignant, un des auteurs du Maitron, Julien Cahon est membre du Centre d'histoire des sociétés de l'Université de Picardie. Ses recherches portent sur l'histoire de la gauche et la résistance.
Marie-Hélène Caitucoli-Wirth est doctorante en science politique (mention Études politiques, CESPRA, EHESS) sous la direction de Pasquale Pasquino (CNRS, CESPRA, New York University).
Xavier Calmettes est enseignant-contractuel à l’Institut national universitaire Champollion, membre du laboratoire du CREDA (UMR 7227). Ses travaux portent principalement sur l’histoire cubaine du début et milieu du XXe siècle.
Gilles Candar enseigne l’histoire en classes préparatoires au lycée Montesquieu (Le Mans). Il a publié Jean Longuet, un internationaliste à l’épreuve de l’histoire, Rennes, PUR, 2007. Président de la Société d’études jaurésiennes, il coordonne la publication des Oeuvres de Jean Jaurès chez Fayard.
Giacomo Canepa est doctorant au Centre d’histoire de Sciences Po et à l’École normale supérieure de Pise, dont il est également ancien élève. Ses recherches portent sur l’histoire des systèmes d’assistance en France et en Italie dans l’après-guerre, la légitimation du droit à l’assistance et le rôle des réfugiés nationaux dans les transformations de l’aide sociale. Ses publications les plus récentes sont « The Transatlantic Transfers of Social Policies in the Context of UNRRA’s ‛Rehabilitation’ of Post-World-War-II Italy » (Yearbook of Transnational History, 2018) et « L’amministrazione come pedagogia. Il Ministero per l’assistenza post-bellica e la costruzione della democrazia » (Le carte e la storia. Rivista di storia delle istituzioni, 2017).
Arlette Capdepuy, agrégée d’histoire-géographie, doctorante à l’université de Bordeaux 3, prépare une thèse sur Félix Éboué sous la direction de Bernard Lachaise. Elle a publié « Félix Éboué, gouverneur général et compagnon de la Libération : histoire d’une construction d’une mémoire d’État (1944-1984) », dans Christian Amalvi (dir.), Usages savants et partisans des biographies, de l’Antiquité au XXIe siècle (CD-ROM du CTHS).
Christophe Capuano est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Lumière – Lyon 2 et enseignant à l’IEP de Lyon. Il est chercheur dans l’équipe « Pouvoirs, villes et sociétés » du LARHRA (Lyon) et au sein de l’équipe ESOPP (CRH/EHESS). Il a notamment publié Vichy et la Famille. Réalités et faux-semblants d’une politique publique (Rennes, PUR, 2009) ; (avec Fabrice Cahen) « Vichy et la dénonciation "vertueuse". L’institutionnalisation de la délation en matière d’avortement et de déviances morales », dans Laurent Joly (dir.), La délation sous l’Occupation (Paris, Perrin, 2012, p. 194-224) et « Une guerre inachevée ? La poursuite de la répression anti-avortement après Vichy (France, 1940-1944) » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 111, juillet-septembre 2011, p. 119-131).
Maîtresse de conférences à l’UFR STAPS de Rouen, Florence Carpentier est membre du Centre d’études des transformations des activités physiques et sportives (EA 3832). Elle travaille sur l’histoire des élites dirigeantes du sport dans l’entre-deux-guerres ainsi que sur les problématiques du genre dans l’histoire du sport. Elle a notamment publié Le Comité international olympique en crises. La présidence de Henri de Baillet-Latour (1925-1942) (Paris, L’Harmattan, 2004).
Nathalie Carré de Malberg est agrégée d'histoire, docteur en histoire contemporaine et maître de conférence à l'Université de Paris X-Nanterre. Sa thèse, dirigée par Alain Plessis, « Entre l’Etat et l’entreprise, les inspecteurs des Finances d’une guerre à l’autre », doit être publiée en 2008 au CHEFF. Après avoir été chercheur associé au CHEFF, chargée notamment de l’histoire de la direction du Budget, elle a été, de 1999 à 2006 conseiller historique du Comité d’histoire d’Altadis, « Seita terres d’histoire». Très attachée à l’histoire des hauts fonctionnaires des Finances et aux archives orales et à leur exploitation, elle a publié : Entretiens avec Roger Goetze, Haut fonctionnaire des Finances, Rivoli-Alger-Rivoli, 1937-1958, texte établi, présenté et annoté, Paris, CHEFF, 1997 ; « Les fonctionnaires de la direction du Budget, le Parlement et la commission des Finances de l'Assemblée nationale à travers les archives orales », La direction du Budget face aux grandes mutations des années cinquante : acteur ou témoin, Actes de la Journée d’études du 10 janvier 1997 à Bercy, Paris, CHEFF,1998, p.81-129 ; « Introduction » ; « La naissance de la direction du Budget et du Contrôle financier et les grandes étapes d’un développement contrasté», et « Paroles de jeunes budgétaires, 1936-1944 », La direction du Budget entre doctrines et réalités, 1919-1944, Journée d’études tenue à Bercy le 10 septembre 1999, Paris, CHEFF, septembre 2001, p. 5-17, 67-104, 463-520. Plus récemment, elle a participé au colloque sur « Jacques Chaban-Delmas en politique », tenu à Bordeaux les 18-19-20 mai 2006 sur « Chaban-Delmas et l’Inspection des Finances, 1943-1946 : une opportunité réciproque ? » à paraître en 2007 et à celui sur « L'historien, le sociologue et les récits de vie, archives orales : usages et problèmes » les 31 mai et 1er juin 2007 à la Bibliothèque nationale de France, sur « Richesses et limites de l’exploitation du témoignage oral des élites économiques et financières au XXe siècle, à paraître en 2008.
Maurice Carrez, né en 1955, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg (IEP). Il est directeur adjoint de l’UMR 7367 « Dynamiques européennes », délégué scientifique du Haut conseil d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), directeur scientifique de la Revue d’histoire nordique/Nordic Historical Review. Spécialisé en histoire socio-politique des pays du Nord et en histoire du sport, il a notamment publié : « Les violences de la guerre civile finlandaise de 1918 : enjeux d’histoire, enjeux de mémoire » (Las violencias de la guerra civil finlandesa : los retos historicos y memoriales/ The Finnish Civil War violences : historical and mémorial challenges), Hispania Nova. Primera revista de historia contemporanea on-line en castellano. Secunda Época, n° 13, dossier spécial sur les guerres civiles en Finlande, Grèce et Argentine, mars 2015, pp. 247-265, http://e-revistas.uc3m.es/index.php/HISPNOV/index.) ; « La neutralité scandinave durant la Première Guerre mondiale : un pari plutôt risqué ? » (Relations internationales, n° 160, février 2015, pp. 71-93) ; « Les débuts de la Première Guerre mondiale dans l’Espace baltique et en Scandinavie : introduction » (Revue d’histoire nordique [Nordic Historical Review], n° 15, décembre 2012, pp. 11-14) ; Edgar Faure (1908-1988). La robe, la plume et la politique (Pontarlier/Fleurier, Éditions du Belvédère, 2012, 256 p.).
Jacqueline Carroy travaille sur l’histoire des sciences humaines et de la psychologie à l’École des hautes études en sciences sociales et au Centre Alexandre-Koyré. Elle a récemment publié Nuits savantes. Une histoire des rêves (1800-1945) (EHESS Éditions, 2012).
Amerigo Caruso est Assistant Professeur d’histoire contemporaine et locale à l’Université de Saarland (Saarbrücken). Il travaille notamment sur l’histoire du nationalisme dans l’Allemagne contemporaine.
Pierre Casselle, ancien élève de l'École des chartes, conservateur général, dirige la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville depuis 1994. Il a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages sur l'histoire moderne et contemporaine de Paris et ses sources dont Paris républicain, 1871-1914 (prix Maurice Baumont 2003). Il était le commissaire de l'exposition « La Commune. 1871, Paris capitale insurgée » présentée à l'Hôtel de Ville de mars à juin 2011.
Pierre Casselle, ancien élève de l'École des chartes, conservateur général, dirige la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville depuis 1994. Il a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages sur l'histoire moderne et contemporaine de Paris et ses sources dont Paris républicain, 1871-1914 (prix Maurice Baumont 2003). Il était le commissaire de l'exposition « La Commune. 1871, Paris capitale insurgée » présentée à l'Hôtel de Ville de mars à juin 2011.
Maître de conférences à l’université d’Orléans, chercheur au Savours (EA 3272) et au Centre d'histoire de Sciences Po, Noëlline Castagnez a publié Socialistes en République. Les parlementaires SFIO de la IVe République (PUR, 2004), et codirigé avec Gilles Morin Socialistes et radicaux. Querelles de famille (Presses de Sciences Po – OURS, 2008). Ses travaux actuels portent sur la mémoire de guerre chez les socialistes français au XXe siècle.
Frédéric Cépède est historien, secrétaire de rédaction des publications de l’Office universitaire de recherche socialiste (OURS). Il a dirigé, avec Eric Lafon, Le Monde ouvrier s’affiche. Un siècle de combat social (Nouveau monde éditions, 2008).
Frédéric Cépède est historien, journaliste, secrétaire de rédaction des publications de L’OURS. Il a publié récemment : « Archives socialistes : quoi de neuf ? », dans François Audigier, Frédéric Fogacci, David Colon (dir.), Les partis politiques. Nouveaux regards. Une contribution au renouvellement de l'histoire politique (Peter Lang, Collection « France contemporaine », 2012) et « Réforme ou révolution, quelles images pour le socialisme ? Regard sur un siècle d’affiches socialistes » (Histoire@Politique. Politique, culture, société, n° 13, janvier-avril 2011).
Frédéric Cépède est secrétaire de rédaction des publications de l’Office universitaire de recherche socialiste (OURS). Cet article constitue le second volet de l’article « Le poing et la rose, la saga d’un logo » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 49, janvier-mars 1996, p. 18-30). Il a notamment dirigé, avec Noëlline Castagnez, Gilles Morin, Anne-Laure Ollivier, Les socialistes français à l’heure de la Libération : perspectives française et européenne, 1943-1947 (Paris, L’OURS, CHS du XXe siècle, Paris 1, 2016).
Les travaux de Vincent Chambarlhac, maître de conférences, portent principalement sur l’épistémologie, le rapport des intellectuels au XXe siècle au mouvement ouvrier et social au sein du centre Georges Chevrier (UMR 5605). Vincent Chambarlhac est membre du comité de rédaction de Dissidences, des Cahiers d’histoire, revue d’histoire critique.
Vincent Chambarlhac, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, Département info-com, chercheur au Centre Georges Chevrier (UMR CNRS 5605). Membre du comité de rédaction de
Vincent Chambarlhac est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne, CGC CNRS 7366. Il a publié dernièrement avec Thierry Hohl, Un moment antifasciste (1934-1936), à La Ville brûle.
Aude Chamouard est agrégée d’histoire et docteure en histoire. Elle a récemment soutenu une thèse de doctorat en histoire portant sur les maires socialistes en France dans l’entre-deux-guerres.
Agrégée et docteure en histoire, Aude Chamouard enseigne en classes préparatoires aux grandes écoles. Chercheuse associée au Centre d’histoire de Sciences Po, elle a publié Une autre histoire du socialisme (CNRS Éditions, 2013), ainsi que Léon Blum, la force d’espérer (Éditions Le Monde, 2013).
Agrégée et docteure en histoire, Aude Chamouard enseigne en classes préparatoires aux grandes écoles. Chercheuse associée au Centre d’histoire, elle a publié Une autre histoire du socialisme (CNRS Éditions, 2013), ainsi que Léon Blum, la force d’espérer (Éditions Le Monde, 2013).
Daniel Champsaur est archiviste et responsable du patrimoine à
Jean-Pierre Chantin est chercheur associé de l’équipe RESEA (Religions, sociétés et acculturation) du Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA), UMR 5190. Ses travaux portent sur les dissidences religieuses contemporaines, les « sectes » et la laïcité.
Ancien dirigeant de la Jeunesse étudiante chrétienne, Robert Chapuis a exercé des responsabilités nationales à l’UNEF, au PSU, au Parti socialiste. Professeur de lettres, il a été député de l’Ardèche (1981-1988), maire du Teil (1983-2001), secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique dans le gouvernement de Michel Rocard (1988-1991).
Landry Charrier, agrégé et docteur en études germaniques (Nantes/Düsseldorf), est maître de conférences à l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Il est rattaché au Centre d’histoire « Espaces et cultures » (CHEC). Spécialiste de l’histoire des relations franco-allemandes et de l’européisme, il travaille en particulier sur les revues de médiation intellectuelle parues pendant la Grande Guerre et les années 1918–1933. Il a récemment publié La Revue de Genève, les relations franco-allemandes et l’idée d’Europe unie (Genève, Editions Slatkine, 2009).
Alain Chatriot est professeur des Universités au Centre d’histoire de Sciences Po. Ses recherches portent sur l’histoire de l’État, des institutions et de l’action publique. Parmi ses publications récentes : Pierre Mendès France. Pour une République moderne (Paris, Armand Colin, 2015) ; La politique du blé. Crises et régulations d’un marché dans la France de l’entre-deux-guerres (Paris, IGPDE/CHEFF, 2016) et sous sa codirection Les trames de l’histoire : entreprises, territoires, consommations, institutions, Mélanges en l’honneur de Jean-Claude Daumas (Besançon, Presses de l’Université de Franche-Comté, 2017).
François Chaubet est professeur des universités à Nanterre Paris-Ouest. Spécialiste de l'histoire des intellectuels et de l'histoire des relations culturelles internationales, il a publié notamment une Histoire intellectuelle de l'entre-deux-guerres (Nouveau Monde éditions, 2006) et une Histoire des relations culturelles dans le monde contemporain (Armand Colin, 2011, en collaboration avec Laurent Martin).
François Chaubet est professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 10-Nanterre. Il est spécialiste d'histoire des intellectuels et a publié notamment Paul Desjardins et les Décades de Pontigny (Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2000)
François Chaubet est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Nanterre. Chercheur à l’IDHE (Nanterre) et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po, il travaille sur l’histoire des intellectuels et des relations culturelles internationales. Il a publié récemment une Histoire de la mondialisation culturelle (PUF, 2013) et travaille actuellement sur une biographie de Michel Crozier.
Mathilde Chèze, docteur en histoire, professeur en section européenne au lycée Henri Darras de Liévin, est l’auteur d’une thèse soutenue en 2013 à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), sous la direction de Joëlle Dalègre, intitulée La France en Grèce. Étude de la politique culturelle française en territoire hellène du début des années 1930 à 1981. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire culturelle et l’histoire des représentations, la diplomatique française et l’histoire des mondes méditerranéen et balkanique. Elle a notamment publié « De l’Ancien au Moderne : la politique culturelle française en Grèce sous la dictature de Métaxas (1935-1939) », (Cahiers Balkaniques, n° 40, INALCO, 2011, p. 335-346).
Fabienne Chevallier est docteur en histoire de l’art. Elle co-dirige l’axe « Image, Nation, Patrimoine » de l’unité de recherche UE1279, Histoire et critique des arts, université de Rennes 2. Dernier ouvrage publié, avec Jean-Yves Andrieux et Anja Kervanto Nevanlinna (dir.), Idée nationale et architecture en Europe 1860-1919. Finlande, Hongrie, Roumanie, Catalogne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006.
Agrégé d'histoire, Eric Chiaradia a soutenu sa thèse de doctorat sur L'entourage du général de Gaulle, juin 1958-janvier 1969 en 2006. Professeur en lycée, il participe à l'ANR Gaulhore et il s'intéresse aux formations gaullistes de la Ve République
Maud Chirio est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris Est-Marne la Vallée. Elle a notamment publié A política nos quartéis. Revoltas e protestos de oficiais na ditadura militar brasileira (Zahar, 2012) et La politique en uniforme. L’expérience brésilienne, 1960-1980 (PUR, 2016).
Masha Chlenova (PhD, Columbia University) is a New York based art historian and curator specializing in modern art with a focus on Russian modernism. Her writing has appeared in the journal October and in exhibition catalogs published by The Museum of Modern Art, Guggenheim Museum, Tate Modern, Royal Academy of Art and Art Institute of Chicago. She recently contributed a chapter to a monograph on the Polish abstract artist of the 1920s-30s Waclaw Szpakowski and curated the first extensive exhibition of his work in the United States. She currently works as freelance Curator at the Stedelijk Museum Amsterdam and teaches art history at New School University.
Membre du LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes), Paul Chopelin est maître de conférences en histoire moderne à l’université Lyon 3. Ses recherches portent sur les rapports théologiques et politiques des chrétiens aux révolutions du XVIIIe siècle à nos jours.
Assistant à l’université de Genève, Michel Christian travaille à une thèse d’histoire contemporaine sur les partis communistes au pouvoir en tant qu’organisations sociales en RDA et en Tchécoslovaquie socialiste. Il a publié récemment « Ausschließen und disziplinieren. Kontrollpraxis in den Kommunistischen Parteien der DDR und der Tschechoslowakei », dans Emmanuel Droit et Sandrine Kott, Die ostdeutsche Gesellschaft. Eine transnationale Perspektive, Berlin, Ch. Links, 2006, p. 53-70.
Vincenzo Cicchelli est maître de conférences (HDR) en sociologie à l’Université Paris Descartes, membre du GEMASS (Paris 4/CNRS). Il travaille sur la jeunesse comme objet de connaissance sociologique et comme objet d'intervention politico-administrative, sur les comparaisons internationales de la condition juvénile, sur l’autonomie de la jeunesse, sur l’impact de la globalisation sur les trajectoires juvéniles, sur la socialisation cosmopolite des jeunes générations. Dernier ouvrage (direction avec Hamel J., Pugeault C. et Galland O.) : La jeunesse n’est plus ce qu’elle était (Rennes, PUR, 2010), issu d’un colloque tenu à Cerisy en 2009.
Ancien élève de l’École normale supérieure de Lyon et agrégé d’histoire, Virgile Cirefice est doctorant en histoire contemporaine à l’université Paris 8 et ATER à l’Université Lyon 3. Sa thèse, « Identités et cultures politiques socialistes, France, Italie, 1944-1949 », est dirigée par Marie-Anne Matard-Bonucci (Paris 8-IHTP) en co-tutelle avec Patrizia Dogliani (Université de Bologne). Il a publié récemment « Celebrating the October Revolution ? A Socialist Dilemma. France, Italy, 1945-1956 » (Twentieth Century Communism, n° 13, novembre 2017).
Virgile Cirefice, ancien élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine (Université Paris 8, Université de Bologne), est membre de l’École française de Rome. Sa thèse de doctorat portait sur « Culture et imaginaires politiques socialistes en France et en Italie (1944-1949) ». Il a récemment publié : avec Grégoire Le Quang et Charles Riondet (dir.), La part de l’ombre. Histoire de la clandestinité politique, XIXe-XXe siècles(Champ Vallon, Ceyzérieu, à paraître, novembre 2019) ; avec Grégoire Le Quang, « Guerre, guerre civile, guerre révolutionnaire : la violence en héritage dans l'Italie républicaine, 1945-1980 » (Amnis, n° 17, 2018) ; « La construction de la figure du maire résistant comme « chef du peuple » : les mairies communistes de Bologne et Reggio Emilia à la Libération. Giuseppe Dozza (1945-1966) et Cesare Campioli (1945-1962) » (Histoire@Politique, n° 34, janvier-mars 2018).
Agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, Patrick Clastres est professeur de chaire supérieure en classes préparatoires littéraires et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po où il co-dirige avec Paul Dietschy le séminaire de recherche en histoire du sport. Spécialiste d’histoire culturelle et politique, ses thèmes actuels de recherche concernent les passions sportives, les systèmes de valeurs affectés au sport, la neutralité politique prêtée au sport.
Isabelle Clavel, doctorante à l’université de Bordeaux 3, collaboratrice parlementaire à l’Assemblée nationale. Cet article s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une thèse intitulée « Le réformisme de la SFIO et du MRP de 1944 à 1958 », sous la direction de Sylvie Guillaume.
Maître de conférences, rattaché au Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de la faculté de médecine de l’université Paris Descartes, Jean-Christophe Coffin est également chercheur associé au Centre Alexandre Koyré. Il est le directeur de la publication scientifique Alter. Revue européenne de recherche sur le handicap.
Laurent Colantonio est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Poitiers-IUFM (Centre de recherches interdisciplinaire en histoire, histoire de l’Art et musicologie, CRIHAM, ex-GERHICO-CERHILIM).
Susan Colbourn is currently pursuing a PhD in History at the University of Toronto. Her major research interests include 20th century international relations, as well as American and Canadian foreign relations throughout the century. Prior to her doctoral studies, she completed an MA in the History of International Relations at the London School of Economics and Political Science (2011) and an Honours BA in History and International Relations at the University of Toronto (Trinity College, 2009).
Clément Collard est agrégé d’histoire et doctorant au Centre d’histoire de Sciences Po. Il prépare depuis 2015 une thèse sur la rééducation et la réintégration professionnelles des mutilés de la Première Guerre mondiale en France, sous la direction de Jean-François Chanet et d’Anne Rasmussen. Il réalise une histoire des politiques publiques concernant les invalides de la Grande Guerre ainsi qu’une histoire sociale de ces hommes, à travers la problématique de leur retour au travail.
Chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po, David Colon est professeur agrégé d’histoire à Sciences Po. Spécialiste de l’histoire des organisations étudiantes confessionnelles à l’époque contemporaine, il a notamment publié « Les jésuites et la Jeunesse catholique en France dans l’entre-deux-guerres » dans Histoire@Politique. Politique, culture, société, n°4, janvier-avril 2008, « Le mythe de la Congrégation : les Jésuites et les élites des grandes écoles au XIXe siècle », dans Marc Fumaroli, Gabriel de Broglie, Jean-Pierre Chaline (dir.), Élites et sociabilité en France, Paris, Perrin, 2003, p. 171-183, et « Une jeunesse vaticane ? Le Saint-Siège et la jeunesse catholique au XXe siècle », dans Hélène Carrère d’Encausse et Philippe Levillain (dir.), Nations et Saint-Siège au XXe siècle, Paris, Fayard, 2003, p. 371-421.
Docteur en histoire, Roberto Colozza est un ancien élève de l’École normale supérieure de Pise. Il est actuellement chercheur associé du Centre d’histoire de Sciences Po dans le cadre d’une bourse Marie Curie (7e PCRD, IEF). Il a notamment publié : Repubbliche rosse. I simboli nazionali del PCI e del PCF (1944-1953), Bologna, CLUEB, 2009 ; Lelio Basso. Una biografia politica (1948-1958), Roma, Ediesse, 2010.
Roberto Colozza s’est formé à la Scuola Normale Superiore de Pise, où il a obtenu son doctorat en cotutelle avec l’EHESS. Après avoir travaillé comme chercheur postdoctoral dans plusieurs Universités et fondations en Italie, en France et dans d’autres pays européens, il s’occupe actuellement d’un projet concernant le terrorisme de gauche entre les années 1970 et 1980. Il est l’auteur de trois monographies et de nombreux essais sur l’histoire politique du XXe siècle en Europe occidentale.
Sonia Combe, historienne, actuellement conservatrice du Musée d’histoire contemporaine (Hôtel des Invalides). De 2000 à juin 2008, responsable du département « Archives et recherche » de la BDIC (université de Paris-Ouest La Défense-Nanterre). Elle est l’auteur de Archives interdites. L’histoire confisquée (Paris, La Découverte, réédition 2001). Sa dernière publication porte sur « Les archives dans les guerres mémorielles », Revue Hermès, octobre 2008, n°52.
Jean-François Condette, agrégé d’histoire, professeur en histoire contemporaine, est membre du laboratoire CREHS (EA 4027) de l’Université d’Artois et directeur-adjoint de l’ESPE-Lille-Nord-de-France (COMUE-LNF), en charge de la recherche. Il travaille sur l’histoire des structures et des acteurs éducatifs aux XIXe et XXe siècles. Ses recherches portent également sur l’histoire des élites de l’État et sur les occupations militaires dans la France septentrionale au XXe siècle. Il a récemment publié : sous sa direction, Les personnels d’inspection. Contrôler, évaluer, conseiller les enseignants. Entre terrain local et logiques d’État. Retour sur une histoire (Rennes, PUR, 2017) ; Souvenirs de guerre du recteur Georges Lyon (1914-1918), Texte retranscrit, annoté et présenté par Jean-François Condette (Villeneuve d’Ascq, Septentrion, 2016) ; sous sa direction, La guerre des cartables (1914-1918). Élèves, étudiants et enseignants dans la Grande Guerre en Nord-Pas-de-Calais (Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2018).
Agrégé et docteur en histoire, Fabien Conord est PRAG à l’université Blaise Pascal Clermont-Ferrand II, où il appartient au Centre d’histoire « Espaces et Cultures » (CHEC) . Lauréat du prix Jean Zay 2008, il a publié récemment Rendez-vous manqués. La gauche non communiste et la modernisation des campagnes françaises (Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, 2010).
Fulvio Conti est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Florence. Il a été professeur invité à l’ENS (2011), l’EHESS (2013), à Sciences Po Paris (2015) et à l’Université de Valenciennes (2018). Il est co-directeur de la collection « Franc-Maçonneries » (Paris, Classiques Garnier). Parmi ses ouvrages, on peut citer : Storia della massoneria italiana. Dal Risorgimento al fascismo (Bologne, il Mulino, 2003) ; Massoneria e religioni civili (Bologne, il Mulino 2008) ; La massoneria italiana da Giolitti a Mussolini ([éd.], Rome, Viella, 2014) ; Italia immaginata. Sentimenti, memorie e politica fra Otto e Novecento (Pise, Pacini, 2017).
Catherine Coquery-Vidrovitch est professeur émérite d'histoire contemporaine de l’Afrique à l'université Paris-Diderot Paris 7. Elle a dirigé, seule ou en collaboration, une vingtaine d'études comparées sur les pays du tiers-monde et sur l’Afrique, dont L'Afrique occidentale au temps des Français. Colonisateurs et colonisés, c. 1860-1960 (La Découverte, 1992), ou La ville européenne outre mers : un modèle conquérant? (XVe-XXe siècle) (L'Harmattan, 1996). Elle a écrit une centaine d’articles et autant de chapitres d’ouvrages, et une dizaine de livres sur l'histoire de l'Afrique subsaharienne), parmi lesquels L'Afrique noire de 1800 à nos jours (PUF, « Nouvelle Clio », 1974, en coll. avec Henri Moniot, 5e éd. révisée 2005), Afrique noire. Permanences et ruptures (prix d'Aumale de l’Académie française, Payot 1985, 2e°éd. révisée, L’Harmattan, 1992), Histoire des villes d’Afrique noire des origines à la colonisation (Albin Michel, 1993), Les Africaines. Histoire des femmes d’Afrique du XIXe au XXe siècle (Desjonquères 1994), L’Afrique et les Africains au XIXe siècle, (Paris, Armand Colin, 1999) et Le Congo [AEF] au temps des grandes compagnies concessionnaires, 1898-1930 (Paris, Éditions de l’EHESS, 2001, rééd. de 1972).
Ses ouvrages les plus récents sont : Des victimes oubliées du nazisme. Les Noirs et l’Allemagne dans la première moitié du XXe siècle (éd. du Cherche-Midi, 2007) ; Enjeux politiques de l’histoire coloniale (Agone, 2009) ; et Petite histoire de l’Afrique. L’Afrique subsaharienne de la préhistoire à nos jours (La Découverte, 2011).
Elle prépare actuellement un ouvrage sur Les esclaves d’Afrique en Amérique, XVe-XIXe siècle (à paraître aux éditions La Découverte). Elle a reçu en 1999 le ASA (African Studies Association) Distinguished Africanist Award (USA).
Jérôme Cotillon, diplômé de l’IEP de Paris, est spécialiste du régime de Vichy et, plus particulièrement, de son personnel politique comme de son reclassement politique et professionnel. Enseignant à l’IEP dans le programme d’accueil des étudiants étrangers, il a publié Ce qu’il reste de Vichy chez Armand Colin en 2003 qui lui valut le prix Paul-Michel Perret de l’Académie des Sciences morales et politiques. Collaborateur au Dictionnaire des parlementaires de la IVe République (La Documentation française) ou, plus récemment, au Dictionnaire de la Russie (sous la direction de Pascal Cauchy aux éditions Larousse), il est l’auteur de nombreux articles consacrés à l’État français ou à ses élites politiques et administratives, il s’apprête à publier, sous sa direction aux éditions Economica en janvier 2009 les actes d’un colloque sur Raphaël Alibert, juriste engagé et homme d’influence à Vichy.
Ancienne membre de l’École française d’Athènes, Anne Couderc est maître de conférences en histoire contemporaine des relations internationales à l’université de Paris 1. Après une thèse de doctorat à l’université de Paris 1, sous la direction de Spyros Asdrachas, intitulée États, nations et territoires dans les Balkans. Histoire de la première frontière gréco-ottomane, 1827-1881 (2000), elle a été détachée, de 2004 à 2010, comme responsable des études sur la Grèce et les Balkans modernes et contemporains à la direction des études de l’École française d’Athènes. Elle est actuellement membre de l’UMR 8138 IRICE et de deux équipes du Labex EHNE (Écrire une histoire nouvelle de l’Europe). Parmi ses dernières publications : Héritages de Byzance dans l’Europe du Sud-Est (XVIe-XXe siècles) (en co-direction avec Olivier Delouis et Petre Guran, Athènes et Paris, École française d’Athènes et éditions de Boccard, collection « Mondes Méditerranéens et Balkaniques », 4, 2013) : Contribution personnelle dans cet ouvrage : « Byzance à la Conférence de la Paix (1919). Vénizélos, les revendications de la Grèce et l’idée d’Empire », p. 383-402.
Chercheur au CONICET-Argentine et habilité à diriger des recherches (HDR à l’Université Paris-Sorbonne, décembre 2017), Humberto Cucchetti travaille sur les relations entre biographie et trajectoire militante à partir de terrains de recherche réalisés en Argentine, en France et en Espagne. Il est l’auteur de l’ouvrage Servir Perón. Trajectoires de la Garde de Fer (Presses universitaires de Rennes, 2013) et de publications scientifiques dans des revues à comité de lecture.
François Cusset est professeur de civilisation américaine à l'université de Paris Ouest Nanterre. Il est notamment l'auteur de French Theory : Foucault, Derrida, Deleuze & Cie et les mutations de la vie intellectuelle aux États-Unis et La Décennie : le grand cauchemar des années 1980 (La Découverte, 2003 et 2006). Et, plus récemment, d'un premier roman : À l'abri du déclin du monde (P.O.L, 2012).
Françoise Dauphragne, diplômée de lettres classiques et de l’École nationale supérieure des bibliothécaires (ENSIB), ingénieure d'études, est responsable adjointe du patrimoine en charge des fonds d'archives et des manuscrits de la bibliothèque de l'ENS Ulm. Elle a publié Lucien Herr et l'École Normale, catalogue d’exposition (juin 1977) présenté par la Bibliothèque de l'École normale supérieure et écrit avec Serge Benoît et Pierre Petitmengin, « Histoire topographique de la bibliothèque de l'École 1847-1997 », Bulletin de la Société des Amis des amis de l'ENS, n° 206, octobre 1997, p. 37-44. Elle a également contribué au montage des expositions Autour du Bicentenaire (1994) ; Autour de 1847, les fondements de la nouvelle École normale (1997) ; Les normaliens au sommet de l’État, de Jules Simon à Georges Pompidou (avril 2004) ; Hommage à Aimé Césaire (juin 2008) ; Les leçons littéraires de l'École de l'an III (2009) ; Le Surrationalisme de Gaston Bachelard : textes et contexte (mai-juin 2012) ; Redécouverte du Patrimoine (octobre-novembre 2012). Elle a été commissaire de l’exposition Savoir et engagement, l'École normale supérieure au cœur de l'affaire Dreyfus, 2006, http://www.savoirs.ens.fr/savoir-et-engagement/index.html.
Eleanor Davey écrit sur le militantisme, les manières dont les individus appréhendent leurs responsabilités et leurs engagements, et le rôle de la mémoire. Dans ses travaux universitaires, elle a examiné l’influence de la décolonisation sur les courants de pensée ayant trait à l’humanitaire, aux droits de l’homme et au droit international humanitaire. En travaillant avec l’Overseas Development Institute, elle a aussi interrogé l’importance de l’histoire pour l’élaboration des politiques et des pratiques humanitaires contemporaines. Elle est l’auteure de Idealism beyond Borders : The French Revolutionary Left and the Rise of Humanitarianism, 1954–1988 (Cambridge University Press, 2015), qui a reçu le prix du livre de la section éthique de l’International Studies Association (2017). Elle est également lauréate du Prix de Recherche de la Fondation Croix-Rouge française.
Richard Davis is Professor of British Civilisation at the université Charles de Gaulle (Lille III). He is the author of several articles on British foreign policy and relations in the 20th century.
Richard Davis est professeur de civilisation britannique à l’université Charles de Gaulle (Lille III). Il est l’auteur de plusieurs articles sur la politique étrangère de la Grande-Bretagne au XXe siècle.
Professeure agrégée en lycée, Laurence De Cock est chargée de cours en didactique de l’histoire à l’université Paris-Diderot. Elle a notamment publié : Corinne Bonafoux, Laurence De Cock, Benoît Falaize, Mémoires et Histoire à l’école de la république, (Armand Colin, 2007) ; Laurence De Cock, Emmanuelle Picard (dir.), La fabrique scolaire de l’histoire (Agone, 2009).
Lorena De Vita is an Assistant Professor in the History of International Relations at Utrecht University (Netherlands). Her research focuses on the international history of the Cold War, on the Arab-Israeli conflict, and on German history after 1945.
Professeur d'histoire-géographie, Emmanuel Debono prépare actuellement un doctorat sur la Ligue internationale contre l'antisémitisme (1927-1940), sous la direction de Serge Berstein, à l'Institut d'études politiques de Paris.
Actuellement en contrat post-doc au Cracs (centre régional du Cereq) et chercheure associée à Spirit (UMR CNRS 5116) - université de Bordeaux - Sciences Po Bordeaux, Stéphanie Dechezelles est l’auteure d’une thèse de science politique portant sur les cultures militantes et le sens de l’engagement au sein des organisations de jeunesse des « droites » italiennes. Elle a notamment publié « Mémoires militantes, histoire nationale et émotion. Héritiers fascistes et orphelins padans en Italie », dans Christophe Traïni (dir.), S’émouvoir pour la cause. Sensibilisation et mobilisations collectives, Paris, Presses de Sciences Po (à paraître, 2008) et « Entre révolution et gestion. L’engagement des jeunes militant(e)s de la Ligue du Nord et d’Alliance Nationale face à l’expérience du pouvoir en Italie », dans Philippe Poirier et Pascal Delwit (dir.), Les nouvelles droites au pouvoir en Europe, Bruxelles, Éd. de l’ULB, 2007, p. 225-246. Ses recherches portent aussi sur la gestion partisane des oppositions au processus d’européanisation en Italie, dans le cadre d’un projet ANR « Europopulisme – Reconfiguration des jeux politiques populistes dans l’espace politique européen ».
Béatrice Dedinger est chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po. Ses recherches portent sur le commerce de l’Allemagne et la reconstitution de séries historiques du commerce mondial. Elle a publié plusieurs articles surl’Allemagne, récemment « The Franco-German trade puzzle : an analysis of the economic consequences of the Franco-Prussian war », Economic History Review, online from July 2011. Elle prépare un ouvrage sur l’histoire commerciale de l’Allemagne depuis 1871.
Béatrice Dedinger est chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po. Ses recherches ont d’abord porté sur l’histoire commerciale de l’Allemagne. Elle a notamment publié : « Exploring Trade Globalization in the Long Run: The RICardo Project » (Historical Methods, 2017) ; « Trade statistics of the Zollverein » (Revue de l’OFCE, 2015) ; « The Franco-German trade puzzle : an analysis of the economic consequences of the Franco-Prussian war » (Economic History Review, 2012) ; « L’avenir commercial de l’Allemagne » (Revue d’Allemagne, 2013). Béatrice Dedinger est coordinatrice du projet RICardo depuis son lancement et est reconnue comme une spécialiste des statistiques commerciales des XIXe et XXe siècles.
Agnès Dejob est secrétaire de l’Association des archivistes français. Elle exerce la profession d’archiviste en collectivité territoriale depuis dix ans.
Mario Del Pero est professeur d’histoire internationale à Sciences Po, Paris, où il enseigne l’histoire internationale des XXe et XXIe siècles, l’histoire de la guerre froide, l’histoire des États-Unis et le monde. Il a récemment publié « Era Obama. Dalla speranza del cambiamento all’elezione di Trump » [C’était Obama/L’Ère Obama. De l’espoir de changement à l’élection de Trump »] (Feltrinelli, 2017). Il travaille maintenant sur un livre qui examine l’histoire d’une mission évangélique du Texas en Italie dans les années 1950, et qui se propose d’offrir une analyse micro-historique de la guerre froide.
Nicolas Delalande est Associate Professor au Centre d’histoire de Sciences Po. Il est l’un des quatre coordinateurs, avec Florian Mazel, Yann Potin et Pierre Singaravélou de l’Histoire mondiale de la France publiée sous la direction de Patrick Boucheron aux éditions du Seuil en janvier 2017. Ses recherches portent sur l’histoire de l’État, de l’économie politique et des mouvements sociaux à l’époque contemporaine.
Nicolas Delalande est professeur au Centre d’histoire de Sciences Po. Il travaille sur l’histoire de l’État, des inégalités et des solidarités. Il a publié La Lutte et l’Entraide. L’âge des solidarités ouvrières (Seuil, 2019) et coédité avec Nicolas Barreyre A World of Public Debts. A Political History (Palgrave MacMillan, 2020).
Jean-Pierre Delannoy, administrateur de l’Assemblée nationale, chercheur associé au Centre Droit et Sociétés religieuses (Faculté Jean Monnet, Sceaux). Les religions au Parlement du général de Gaulle à Valéry Giscard d’Estaing (2005). Editeur des Cahiers de l’abbé Lemire, député du Nord (2013).
Bruno Delmas est professeur d'histoire des institutions, d’archivistique et de diplomatique de l'époque contemporaine à l'Ecole nationale des chartes et président de la section d'histoire contemporaine et du temps présent du Comité des travaux historiques et scientifiques. Il a été directeur des archives de l'INA (1997-2000). Ses travaux sont principalement consacrés à l'histoire administrative, aux archives et à la diplomatique contemporaines. Outre un Dictionnaire des archives (1991), il a collaboré à Histoire et pouvoir de l'écrit de Henri-Jean Martin (Albin Michel, 1996) et codirigé (avec Christine Nougaret) Archives et nations dans l'Europe du XIXe siècle (École des Chartes, 2004). Il a publié récemment La société sans mémoire, propos dissidents sur la politique des archives en France (Bourin éditeur, 2006).
Professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Christian Delporte est membre et ancien directeur du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC), spécialiste de l'histoire des médias et de la communication politique. Il a publié récemment : Une histoire de la séduction politique (Flammarion, 2011) ; Les grands débats politiques. Ces émissions qui ont fait l'opinion (Flammarion, 2012) ; Come back ou l'art de revenir en politique (Flammarion, 2014).
Yves Denéchère, agrégé d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Ses recherches portent sur l’histoire des relations internationales. Il dirige le département d’histoire qui assure une formation en archivistique reconnue depuis les années 1990.
Ouvrages publiés :
- Ces Françaises qui ont fait l’Europe, Paris, Audibert, 2007.
- Femmes et relations internationales au XXe siècle, (co-direction avec Jean-Marc Delaunay), Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2006.
- Missionnaires et humanitaires de l’Ouest dans le monde au XXe siècle, (co-direction avec Jean-Luc Marais), Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 2005.
- Femmes et diplomatie. France - XXe siècle (direction), Bruxelles-Bern-Berlin, P.I.E. - Peter Lang, collection "Regards sur l’International", 2004.
- Jean Herbette (1878‑1960), journaliste et ambassadeur, Bruxelles-Bern-Berlin, PIE-Peter Lang ; Paris, Direction des archives du Ministère des Affaires étrangères, collection "Diplomatie et Histoire", 2003.
- La politique espagnole de la France de 1931 à 1936, une pratique française de rapports inégaux, Paris, L’Harmattan, 2000.
Yves Denéchère est professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Angers-UMR CERHIO. Un de ses axes de recherche porte sur l’engagement européen des femmes politiques françaises. Il a notamment publié Ces Françaises qui ont fait l’Europe (Paris, Audibert, 2007).
Frédérique Denis est actuellement professeur de Chaire supérieure de Lettres au lycée Claude Monet à Paris.
Florence Descamps, maître de conférence en histoire à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), anime un séminaire sur l’utilisation des sources orales en histoire contemporaine et plus généralement sur la constitution d’un patrimoine oral en France. Elle a dirigé ou participé à la création de plusieurs collections de témoignages oraux dans l’administration. Publications : L’historien, l’archiviste et le magnétophone. De la constitution de la source orale à son exploitation, Paris, CHEFF, 2001, réédition 2005 et Les sources orales et l’histoire. Récits de vie, entretiens, témoignages oraux Paris, Bréal, 2006.
Marie-Luce Desgrandchamps est chargée d’enseignement au département d’histoire générale de l’Université de Genève. Ses recherches portent sur l’histoire de l’aide humanitaire, des organisations non gouvernementales (ONG) et des organisations internationales dans leur rapport au continent africain. En 2018, elle a notamment publié aux Presses universitaires de Rennes un ouvrage intitulé L’humanitaire en guerre civile. La crise du Biafra (1967-1970) et a reçu l’un des Prix de Recherche de la Fondation Croix-Rouge française.
Arnaud Desvignes, professeur certifié, est l’auteur d’une thèse intitulée Vers l’autonomie des universités en France. Les acteurs universitaires, politiques et syndicaux face à la réforme (1968-1984) (soutenue en décembre 2016 à l’université Sorbonne, sous la direction de Jean-Noël Luc et d’Emmanuelle Picard). Il a été recruté par l’Université de Picardie-Jules-Verne, laboratoire CAREF, pour exercer un post-doctorat durant l’année 2017-2018. Ses travaux portent sur l’enseignement secondaire et supérieur aux XIXe et XXe siècles.
Michele Di Donato est Marie Skłodowska Curie Fellow au Centre d’histoire de Sciences Po. Ses recherches portent sur l’histoire internationale des gauches européennes et de la guerre froide. Parmi ses publications principales : I comunisti italiani e la sinistra europea. Il PCI e i rapporti con le socialdemocrazie (1964-1984) (Rome, Carocci, 2015); “The Cold War and Socialist Identity. The Socialist International and the Italian ‘Communist Question’ in the 1970s”, Contemporary European History, 2, 2015; “Reform Communism” (avec Silvio Pons), in The Cambridge History of Communism vol. III. (eds. Juliane Fürst, Silvio Pons and Mark Selden, Cambridge, Cambridge University Press, 2017).
Michele Di Donato est chercheur à l’Université de Pise. Ses recherches portent sur l’histoire internationale des gauches européennes et de la guerre froide. Parmi ses publications principales : I comunisti italiani e la sinistra europea. Il PCI e i rapporti con le socialdemocrazie (1964-1984) (Rome, Carocci, 2015) ; « The Cold War and Socialist Identity. The Socialist International and the Italian ‘Communist Question’ in the 1970s” », (Contemporary European History, 2, 2015) ; avec Silvio Pons « Reform Communism » (dans Juliane Fürst, Silvio Pons and Mark Selden [dir.], The Cambridge History of Communism, vol. III. Cambridge, Cambridge University Press, 2017). Il est membre du Conseil scientifique de la Fondation Gramsci.
Laura di Fiore est Research Fellow à l’University de Bologne (Département Histoire et Cultures). Elle mène des recherches sur l’héritage identitaire de la nourriture dans le cadre du projet « Cohere » de l’Horizon 2020. Ses sujets de recherches portent, entre autres, sur la construction historique des frontières en Europe, l’histoire globale, les pratiques identitaires au XIXe siècle et l’histoire de l’Empire britannique. Parmi ses publications récentes : “The Production of Borders in Nineteenth-Century Europe. Between Institutional Boundaries and Transnational Practices of Space” (European Review of History/Revue européenne d’histoire, juin 2016, pp. 1-22. 1), “Border studies und global history. Grenzen als Gegenstand einer transnationalen Untersuchung” (Quellen und Forschungen aus italienischen Archiven und Bibliotheken, 95, no. 1, 2016, pp. 397–411); L’Islam e l’Impero.
Gaetano Di Tommaso est « teaching fellow » à Sciences Po (programme Europe-Amérique du Nord, campus de Reims). Il est titulaire d’un double doctorat en histoire décerné en cotutelle par Sciences Po Paris et l’Université de Bologne. Ses recherches portent principalement sur l’histoire américaine et les relations transatlantiques au XXe siècle et il a plus spécifiquement étudié le problème de l’accès et du contrôle des ressources énergétiques.
Andrew Diamond est maître de conférences en histoire et civilisation américaines à l’université de Lille 3. Il est l’auteur de Mean Streets : Chicago Youths and the Everyday Struggle for Empowerment in the Multiracial City, 1908-1969 (à paraître à University of California Press, juin 2009).
Paul Dietschy est maître de conférences à l’université de Franche-Comté où il enseigne l’histoire contemporaine et l’histoire du sport. Il est aussi chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po où il co-anime avec Patrick Clastres le groupe de travail « Sport, cultures et sociétés contemporaines ».
Paul Dietschy, ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé d’histoire, est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po. Il participe au consortium européen Football Research in an Enlarged Europe (FREE) financé par l’Union européenne, www.free-project.eu sur une période triennale (2012-2015). Ses recherches portent sur l’histoire globale du football, le sport pendant les conflits mondiaux et l’histoire politique et culturelle du sport. Parmi ses dernières publications : « Making Football Global? FIFA, Europe, and the Non-European Football World, 1912-1974 » (Journal of Global History, Volume 8 / Issue 02, July 2013, p. 279-298 ; coordination du numéro spécial « Le Sport et la Grande Guerre » de la revue Guerres mondiales et conflits contemporains (n° 251, 2013/3) ; réédition en poche dans une version revue et augmentée de Histoire du football, (Paris, Tempus, 2014 ; première édition Perrin, 2010).
David Do Paço est adjunct assistant professor au Centre d’histoire de Sciences Po. Docteur de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien Max Weber fellow de l’EUI et Core fellow du CEU-IAS, son travail se situe au croisement de l’histoire urbaine, de l’histoire transimpériale et de l’histoire socio-politique. Il est l’auteur de L’Orient à Vienne au dix-huitième siècle (Oxford, Voltaire Foundation, 2015) et est actuellement co-directeur du PFR CIERA « Trieste, ville d’empire(s) ». Il développe également une recherche sur l’histoire des musulmans dans les villes de l’Europe moderne.
Nuno Domingos est chercheur de l’Institut de sciences sociales de l’université de Lisbonne. Il a travaillé sur le colonialisme portugais au Mozambique durant le XXe siècle et sur l’Estado Novo à partir de l’analyse des pratiques et des consommations culturelles. Sur ces thèmes, il a récemment publié “Colonial Architectures, Urban Planning and the representation of Portuguese Imperial History” (Journal Of Portuguese Social Sciences, vol. 14, n.º03, pp. 235-255) ; “The malicious football game : urban interactions and power relations in Lourenço Marques, capital of colonial Mozambique (Journal of Southern African Studies, vol. 41, Issue 2, April 2015, pp. 315-334).
Lucile Dreidemy est maître de conférences à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et membre du Centre de recherche et d’études germaniques (CREG). Depuis novembre 2019, elle occupe un poste de chercheuse post-doc au département d’histoire contemporaine de l’université de Vienne. Après avoir consacré sa thèse aux controverses mémorielles et historiographiques autour de la dictature austrofasciste au pouvoir entre 1933 et 1938 (Der Dollfuß-Mythos. Eine Biographie des Posthumen, 2014), elle travaille désormais sur les politiques de développement menées par l’Allemagne et l’Autriche dans le contexte de la guerre froide. L’état de la recherche présenté dans cet article repose notamment sur plusieurs mois de travaux menés en tant que chercheuse invitée au Centre d’études européennes de l’Université de Harvard pendant l’année universitaire 2018-2019.
Jean-Marc Dreyfus est historien, reader à l’Université de Manchester (Royaume-Uni), chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po (Paris). Spécialiste de la Shoah et des génocides, il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Pillages sur ordonnances. La confiscation des banques juives en France et leur restitution, 1940-1953 (Paris, Fayard, 2003), et, en collaboration avec Sarah Gensburger, Des camps dans Paris. Austerlitz, Lévitan, Bassano, juillet 1943-août 1944 (Paris, Fayard, 2003). Ses travaux portent également sur les témoignages de survivants. Son habilitation à diriger des recherches a été publiée en janvier 2015 sous le titre : L’impossible réparation : déportés, biens spoliés, or nazi, comptes bloqués, criminels de guerre (Paris, Flammarion). La question des restes humains et des fosses communes de la Shoah et d’autres génocides a été étudiée dans un programme de recherche ERC (avec Elisabeth Anstett) sous le titre « Les cadavres dans la violence de masse et les génocides ». Il travaille actuellement sur la spoliation des œuvres d’art en France occupée et sur les politiques de restitution de celles-ci. Il a publié le Catalogue Goering (Paris, Flammarion, 2015), en collaboration avec les archives diplomatiques. Sa dernière publication paraît en juin 2018 : Une époque terrible, et terriblement intéressante. Le journal de Lucien Dreyfus, présenté et commenté, en collaboration avec Alexandra Garbarini (Paris, Le Manuscrit).
Cloé Drieu est historienne, chargée de recherches au CNRS rattachée au Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (http://cetobac.ehess.fr/index.php?273). Elle a d'abord travaillé sur l'Ouzbékistan de l'entre-deux-guerres à travers le cinéma de fiction en interrogeant ces sources pour comprendre comment s'est formée la nation ouzbèque et comment s'y est constitué l'État soviétique (Fictions nationales : Cinéma, nation et empire en Ouzbékistan, Paris, Karthala, coll. « Meydan », 2013). Elle mène désormais des recherches sur l'Asie centrale à l'époque de la Première Guerre mondiale et en particulier sur les révoltes de 1916.
Ancien doctorant au Centre Marc-Bloch de Berlin, Emmanuel Droit est actuellement maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Rennes 2. Il a soutenu en 2006 à l’université de Paris 1 une thèse d’histoire sur « la construction de l’homme socialiste nouveau dans les écoles de Berlin-Est (1949-1989) : acteurs, pratiques, représentations » (à paraître aux PUR à l’automne 2009). Il a récemment publié : Emmanuel Droit, Sandrine Kott (dir.), Die ostdeutsche Gesellschaft. Eine transnationale Perspektive, Berlin, Links Verlag, 2006 ; Michel Christian, Emmanuel Droit, « Écrire l’histoire du communisme : l’histoire sociale de la RDA et de la Pologne communiste en Allemagne, en Pologne et en France », Genèses, n°61, décembre 2005, p. 118-133.
Ancien doctorant au Centre Marc-Bloch de Berlin, Emmanuel Droit est actuellement maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Rennes 2. Il a soutenu en 2006 à l’université de Paris 1 une thèse d’histoire sur « la construction de l’homme socialiste nouveau dans les écoles de Berlin-Est (1949-1989) : acteurs, pratiques, représentations » (à paraître aux PUR à l’automne 2009). Il a récemment publié : Emmanuel Droit, Sandrine Kott (dir.), Die ostdeutsche Gesellschaft. Eine transnationale Perspektive, Berlin, Links Verlag, 2006 ; Michel Christian, Emmanuel Droit, « Écrire l’histoire du communisme : l’histoire sociale de la RDA et de la Pologne communiste en Allemagne, en Pologne et en France », Genèses, n°61, décembre 2005, p. 118-133.
Clotilde Druelle-Korn est maître de conférences en histoire contemporaine, économique et sociale à l’université de Limoges (EA 4270 CRIHAM - Centre de recherches interdisciplinaires en histoire, histoire de l’Art et musicologie). Ses centres d’intérêt et travaux portent sur l’étude comparée des institutions économiques et des organisations patronales en France, en Europe et aux États-Unis de la fin du XIXe siècle aux années 1970. Elle a récemment publié Les Corps intermédiaires économiques, entre l’État et le marché (Limoges, PULIM, 2011), ainsi que 150 ans d’avenir, la Chambre de commerce et d’industrie de Limoges et de la Haute-Vienne, (Clermont-Ferrand, en collaboration avec Pascal Plas).
Agrégé et docteur en histoire, Jean-Étienne Dubois travaille sur l’émergence d’une culture d’opposition plurielle des droites françaises dans les années 1920 et sur ses prolongements.
Agrégé et docteur en histoire de l’université Paris-Sorbonne et de l’université d’Augsbourg, ancien Fellow du Zentrum für Zeithistorische Forschung de Potsdam, Mathieu Dubois est actuellement coordonnateur du programme transnational ANR-DFG « Les évacuations dans l’espace frontalier franco-allemand » à l’université Paris-Sorbonne. Il a notamment publié Génération politique : les années 68 dans les jeunesses des partis politiques en France et en RFA, Paris, PUPS, 2014 (Prix Maurice Baumont) ; avec Renaud Meltz (dir.), De part et d’autre du Danube. L’Allemagne, l’Autriche et les Balkans de 1815 à nos jours, Paris, PUPS, 2015 ; avec Rainer Hudemann (dir.), « L’historiographie allemande du temps présent », numéro spécial de la revue Histoire, économie & société, n° 2, avril 2016.
Jean-Numa Ducange est docteur en histoire contemporaine et maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Rouen, et a soutenu une thèse consacrée aux interprétations de la Révolution française dans la social-démocratie allemande. Il a récemment publié avec Gilles Candar une anthologie des œuvres de Paul Lafargue, Paresse et révolution, Écrits 1880-1911, Paris, Tallandier, collection « Texto », 2009.
Laurent Ducerf, agrégé d’histoire, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles (lycée Pasteur, Besançon), auteur d’une thèse sur François de Menthon (parue en 2006 aux Éditions du Cerf sous le titre François de Menthon, un catholique au service de la République), est spécialiste de la démocratie chrétienne et du catholicisme social au XXe siècle.
Historien, Vincent Duclert est chercheur au Centre d’études politiques et sociologiques Raymond Aron et enseigne à l’École des hautes études en sciences sociales. Il est spécialiste d’histoire politique, notamment de la République en France. Il a notamment codirigé avec Christophe Prochasson le Dictionnaire critique de la République (Flammarion, 2002, rééd. 2007) et publié en 2010 une histoire de la France entre 1870 et 1914 (La République imaginée, Belin) et une réflexion sur les savoirs historiens (L’avenir de l’histoire, Armand Colin). Il mène également des recherches sur l’histoire politique de la Turquie et sur le génocide des Arméniens. Plusieurs travaux ont déjà été publiés sur ces domaines, dont en 2006, Jean Jaurès, Il faut sauver les Arméniens (Mille et une nuits), et en 2010, L’Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ? (postface d’Hamit Bozarslan, Armand Colin, traduction en turc actualisée et augmentée en 2012). En novembre 2011, il a co-fondé le Groupe international de travail (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie ». Est paru en septembre 2013 : Réinventer la République. Une constitution morale (Armand Colin, coll. "Le temps des idées").
Agrégé et docteur en histoire, Romain Ducoulombier est enseignant au Lycée du Noordover à Grande-Synthe (59) et chercheur associé au Centre régional universitaire lorrain d’Histoire (CRULH) de l’université Paul-Verlaine de Metz. Il vient de publier Camarades ! La naissance du Parti communiste en France (Perrin, 2010).
Agrégé d’histoire, Sylvain Dufraisse prépare une thèse d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne au centre d’histoire des Slaves sous la direction du professeur Marie-Pierre Rey sur les conditions et les modalités de l’émergence d’une élite d’athlètes en URSS dans le contexte de la guerre froide.
Sibylle Duhautois, agrégée d’histoire et docteure en histoire contemporaine (Sciences Po, CHSP), est chercheuse associée au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle a soutenu sa thèse intitulée « Un destin commun ? : études sur le futur dans les organisations internationales et formation d’une conscience globale pendant la guerre froide (1945-1989) » en décembre 2017. Elle a publié, avec Jenny Andersson, « Futures of Mankind » (dans R. van Munster and C. Sylvest [dir.], Assembling the Planet : The Post-War Politics of Globality, London, Routledge, 2016). Elle est également l’auteure de « Les listes de problèmes mondiaux : un outil pour améliorer le futur de l’humanité (1967-1974) » (Concordances, à paraître en 2020).
Ancienne élève de l'ENS Sèvres-Ulm, agrégée et docteur en histoire, Anne Dulphy est maître de conférences à l'Ecole polytechnique et chercheur rattaché au Centre d'histoire de Sciences Po. Ses travaux portent sur les interactions entre questions internationales, politique intérieure et société. Elle s'intéresse plus spécifiquement à la politique extérieure de la France, en particulier ses relations avec l'Espagne et le bassin méditerranéen, et sa position face à l'Europe communautaire. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont La politique de la France à l’égard de l’Espagne de 1945 à 1955 (Paris, ministère des Affaires étrangères, coll. « Diplomatie et histoire », 2002) et, en codirection avec Yves Léonard, De la dictature à la démocratie : voies ibériques (Bruxelles, PIE-Peter Lang, 2004). Avec Christine Manigand, elle a codirigé Les opinions publiques face à l'Europe communautaire (Bruxelles, PIE-Peter Lang, 2004) et publié La France au risque de l'Europe (Paris, Armand Colin, 2007). Elle vient de publier un Dictionnaire critique de l'Union européenne chez Armand Colin (en codirection avec Christine Manigand, Yves Bertoncini, Thierry Chopin et Sylvain Kahn).
Ancienne élève de l’ENS Ulm-Sèvres, Anne Dulphy est professeur d’histoire contemporaine à l’École polytechnique, chercheur rattaché au Laboratoire interdisciplinaire de Polytechnique (LinX) et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po. Consacrées à la politique étrangère de la France, ses recherches portent sur les interactions entre questions internationales, politique et société, notamment en ce qui concerne l’Espagne. Elle a codirigé Les relations culturelles internationales au XXe siècle. De la diplomatie culturelle à l’acculturation (PIE-Peter Lang, 2010) et D’Italie et d’ailleurs. Mélanges en l’honneur de Pierre Milza (PUR, 2014). S’intéressant à l’Algérie sous domination française, elle a publié Entre Espagne et France, l’Algérie des Pieds-noirs (Vendémiaire, 2014).
Juliette Dumont est maître de conférence en histoire contemporaine à l’Institut des hautes études d’Amérique latine (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et chercheuse au Centre de recherche et de documentation des Amériques (CREDA – UMR 7227). Elle travaille sur les relations culturelles internationales de l’Amérique latine et sur les échanges éducatifs dans le cadre du panaméricanisme. Elle a notamment publié Diplomaties culturelles et fabrique des identités. Argentine, Brésil, Chili (1919-1946) (Presses universitaires de Rennes, 2018) et Histoire culturelle du Brésil XIXe-XXIe siècles, avec Anaïs Fléchet et Mônica Pimenta Velloso (Éditions de l’IHEAL, 2019). Elle est membre du comité éditorial du projet Transatlantic Cultures. Cultural Histories of the Atlantic World 18th-21thCenturies et présidente de l’Association pour la recherche sur le Brésil en Europe.
Philippe Durance est professeur du Conservatoire national des Arts & Métiers (CNAM) Paris, titulaire de la chaire « Prospective et Développement durable », et chercheur au Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action (LIRSA).
Dunja Dušanić est enseignante-chercheuse au département de littérature générale et théorie littéraire de l’Université de Belgrade. Ses recherches portent sur l’écriture de soi et la relation entre la fictionnalité et la facticité des textes dont le statut générique est souvent ambigu (témoignages, mémoires, carnets de guerre, romans autobiographiques, autofictions). Elle a notamment publié, en codirection avec Isabelle Grell (ITEM, Paris) et Adrijana Marčetić (Université de Belgrade), Penser l’autofiction : perspectives comparatistes (Belgrade, 2014). Comme membre du groupe Knjiženstvo : théorie et histoire de l’écriture féminine en serbe, qui fait partie du projet international Women Writers In History : Toward a New Understanding of European Literary Culture, elle travaille sur les témoignages des femmes écrivains et combattantes serbes pendant la Première Guerre mondiale. Sa thèse de doctorat, Fiction comme témoignage : La Première guerre mondiale dans la prose moderniste (Université de Belgrade, 2015), a pour sujet l’influence de l’expérience de la Grande Guerre sur les aspects culturels et poétiques de la littérature serbe de l’entre-deux-guerres.
Gaël Eismann, agrégée d’histoire, est maître de conférences à l’université de Caen Basse-Normandie et rattachée au Centre de recherche d'histoire quantitative (CRHQ). Elle a soutenue une thèse en 2005 à l’IEP de Paris sur « La politique de ”maintien de l’ordre et de la sécurité” conduite par le Militärbefehlshaber in Frankreich (Commandant Militaire Allemand en France) et ses services, 1940-1944 », à paraître chez Tallandier. Elle a récemment publié avec Stefan Martens (dir.), Occupation et répression militaire allemande. La politique de « maintien de l'ordre » en Europe occupée, 1939–1945 (Éditions Autrement, collection « Mémoires » n°127, 2006) ; « L’escalade d’une répression à visage légal : les pratiques des tribunaux du Militärbefehlshaber in Frankreich, 1940-1944 », dans Bernard Garnier, Jean-Luc Leleu, Jean Quellien (dir.), La répression en France, 1940-1945 (CRHQ, Collection « Seconde Guerre mondiale », n°7, Caen, 2007, p. 91-105) ; « Maintenir l’ordre : le MBF et la sécurité locale en France occupée », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 98 avril-juin 2008, p. 125-139.
Anne R. Epstein est chercheure post-doctorante à l’Université de Strasbourg, associée au PRISME-GSPE et au Network for European Studies de l’Université d’Helsinki, et chargée de cours à Sciences Po Paris. Ses recherches portent sur la sociabilité intellectuelle, le genre, et la citoyenneté au tournant du XXe siècle, la circulation transnationale du savoir sur le genre et le féminisme, et l’histoire transnationale des Écoles européennes.
Angéline Escafré-Dublet termine actuellement une thèse d'histoire sur la relation de l'Etat à la culture et à l'immigration, de 1958 à 1989. Titulaire du DEA d'histoire contemporaine de l'IEP de Paris, elle a passé deux années en tant que visiting fellow à l'université de Chicago au Center for the study of Race, Politics and Culture. Ses recherches portent sur l'histoire des politiques culturelles et l'histoire de l'immigration en France et aux Etats-Unis.
Agrégé d’anglais, maître de conférences à l’université de Lille 3, Olivier Esteves est l’auteur d’une thèse sur les immigrés irlandais à Glasgow et Liverpool (1880-1945). Il a publié Une histoire populaire du boycott (deux tomes, L’Harmattan, 2006) ; il coordonne, avec Emmanuelle Le Texier et Denis Lacorne, Les Politiques de la diversité aux États-Unis et en Grande-Bretagne, à paraître aux Presses de Sciences Po (2010). Il a organisé un colloque Orwell à Lille 3 (19-20 mars 2010, « George Orwell, une conscience politique du XXe siècle ») pour le soixantième anniversaire de la mort de l’intellectuel anglais.
Maïa Fansten est sociologue, maîtresse de conférences à l’université Paris Descartes et membre du Cermes 3 (Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale). Ses travaux portent sur la sociologie de la psychanalyse, des pratiques, des savoirs et des catégorisations en santé mentale. Elle est l’auteure de Le divan insoumis paru aux éditions Hermann en 2006.
Justine Faure, agrégée d’histoire, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’IEP de Strasbourg. Elle est l’auteur de L’ami américain. La Tchécoslovaquie enjeu de la diplomatie américaine 1943-1968 (Tallandier 2004, traduit et publié en tchèque aux Éditions Lidové Noviny, 2005) et a co-dirigé avec Pierre Melandri un numéro spécial de Vingtième Siècle. Revue d’histoire consacré à l’Amérique de George W. Bush (n°97, janvier-mars 2008).
L’auteur
Alain Faure est chercheur en science politique CNRS à l’Institut d’études politiques de Grenoble. Il dirige des enquêtes sur le pouvoir local et la territorialisation des politiques en France et à l'étranger au sein du laboratoire PACTE. Ses principales hypothèses sur l'analyse des élites politiques locales concernent trois énigmes politiques en particulier : le poids du passé, la confiance/défiance entre élus et électeurs et la portée des récits d'action publique. Il a publié plusieurs ouvrages collectifs sur la gouvernance territoriale et les changements d'échelles dans une perspective comparée.
Carnet de recherche: http://enigmes.hypotheses.org/
Alain Faure is a CNRS researcher in political science attached to the Grenoble Institut d'Etudes Politiques. As part of the PACTE research laboratory, he directs investigations into the nature of local political power and the territorial question in politics both in France and in other countries. In analyzing local political elites, his principal hypotheses are particularly concerned with three enigmatic political factors: the weight of the past, the degrees of trust/mistrust between electors and those elected and the importance of specific narratives in public policy-making. He has published several collective works on territorial governance and the importance of changes of scale viewed in a comparative perspective.
Research Notebook: http://enigmes.hypotheses.org/
Agrégé d’histoire et actuellement ATER à l’université Rennes 2, Cédric Feriel a soutenu en 2015 une thèse en histoire contemporaine à l’université Paris-Saclay intitulée : Piétonniser les centres-villes (1960-1980). États, pouvoirs municipaux et sociétés urbaines face aux mutations des centres urbains au second XXe siècle (Europe, États-Unis), réalisée sous la direction de Loïc Vadelorge, Gilles-Antoine Langlois et Catherine Bruant.
Olivier Feiertag est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Normandie- Rouen. Il a publié récemment : Banques centrales à l’échelle du monde (avec Michel Margairaz eds) (Presses de Sciences Po, 2012). « Triffin et la construction monétaire européenne, une contribution à la rénovation du système monétaire international » (avec Eric Bussière), dans J.C. Koeune et A. Lamfallussy (eds), In Search of a New World Monetary Order (PIE Peter LAng, 2012).
Ismail Ferhat est agrégé d’histoire, et prépare une thèse à l’IEP de Paris sur le parti socialiste et le monde enseignant entre 1971 et 1992.
Docteur en histoire, Ana Fernández Asperilla a une chaire d’histoire contemporaine à l'UNED et dirige le Centro de Documentación de las Migraciones de la Fundación 1º de Mayo . Spécialiste de l’histoire des migrations économiques, elle centre ses travaux sur le mouvement migratoire des Espagnols vers l’Europe au XXe siècle et sur les migrations féminines. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment : La patria en la maleta. Historia social de la emigración española a Europa; Mineros, sirvientas y militantes. Medio siglo de emigración española en Bélgica ; Gente que se mueve. Cultura política, acción colectiva y emigración española ; Miradas de emigrantes. Imágenes de la vida y cultura de la emigración española en Europa en el siglo XX ; Ciudadanas, militantes, feministas. Mujer y compromiso político en el siglo XX ; Crisis económica y nuevo panorama migratorio.
Vincent Flauraud est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Clermont-Auvergne, chercheur au Centre d’histoire « Espaces et cultures » (EA 1001). Il travaille sur les identités et pratiques militantes, syndicales et politiques, dans la France du XXe siècle, en particulier dans les sphères agricole et démocrate-chrétienne. Il a co-dirigé avec Nathalie Ponsard, Histoire et mémoire des mouvements syndicaux au XXe siècle. Enjeux et héritages (Nancy, L’Arbre bleu, coll. « Le corps social », 2013).
Martine Floch, germaniste, a soutenu une thèse de doctorat fin 2007 à Paris III Sorbonne nouvelle, sous la direction de Gerald Stieg, sur Identité, lieux et cinéma allemands entre réunification et mondialisation. Dans le cadre de cette recherche, elle a réalisé à Berlin une enquête auprès de treize réalisateurs allemands, issus de trois générations de cinéastes formés à l'Est et à l'Ouest (Les Podcasts de la Sorbonne Nouvelle). Outre la publication de sa thèse et la codirection d'un Festival du cinéma indépendant allemand tenu au Centro Cultural Banco do Brasil de Sao Paulo et de son catalogue, elle poursuit actuellement le travail d'investigation par l'examen attentif de la production cinématographique allemande actuelle, autour des notions d'identité (identité nationale, identité d'un cinéma national), de lieu(x) dans le film et de la relation histoire et cinéma comme mode de représentation de la réalité passée et présente".
Marcello Flores a enseigné l’histoire comparée et l’histoire des droits de l’homme à l’Université de Sienne, où il a coordonné le Master européen en droits de l’homme et études sur le génocide. Il est l’un des rédacteurs en chef de la Storia della Shoah (Turin, 6 vol.) Et de Diritti Umani. La cultura dei diritti e la dignità della persona nell'epoca della globalizzazione (Turin, 6 vol.). Ses principaux domaines de recherche sont l’histoire des totalitarismes, des génocides, des droits de l’homme. Ses derniers livres sont Il 68. Un anno spartiacque (avec Giovanni Gozzini, il Mulino, 2018) et La forza del mito. La rivoluzione Russa e il miraggio del Socialismo (Feltrinelli, 2017).
Chercheur en histoire contemporaine et professeur d’histoire du XXe siècle à l’université de Padoue, Giovanni Focardi a publié Magistratura e fascismo. L’amministrazione della giustizia in Veneto. 1920-1945 (Venezia, Marsilio-Ivsrec, 2012) ; Storia dei progetti di riforma della pubblica amministrazione, Francia e Italia (1943-1948) (Bologna, Bononia University Press, 2004).
Agrégé d’histoire, actuellement professeur dans le secondaire et chargé de cours à Sciences Po et à l’Institut catholique de Paris, Frédéric Fogacci a soutenu en 2008, à l’université Paris-Sorbonne, une thèse intitulée « Le malheur des temps, la mouvance politique radicale et radicale-socialiste de la Libération à la fin des années 1960 » (à paraître dans une version remaniée à l’automne 2012). Membre du bureau du Comité d’histoire politique et parlementaire (CHPP) et du comité de rédaction de
Agrégé et docteur en histoire, Frédéric Fogacci est actuellement directeur des études et de la recherche à la Fondation Charles de Gaulle. Auteur d’une thèse sur la mouvance politique radicale et radicale-socialiste en France de la Libération à la fin des années 1960 (Paris-Sorbonne, 2008), il a publié une vingtaine d’articles sur l’histoire politique de la France contemporaine, organisé plusieurs colloques (notamment sur les élections présidentielles de 1969) et également co-dirigé un ouvrage sur l’actualité de la recherche sur l’histoire des partis politiques (Les partis politiques, nouvelles perspectives, Peter Lang, 2011). Ses recherches récentes portent sur l’histoire du libéralisme, et l’ont conduit à organiser, avec Olivier Dard et Dominique Barjot, un colloque « Libéralisme et libéraux en Europe de l’époque moderne à nos jours », à la Sorbonne (Labex EHNE), en novembre 2014.
Agrégé et docteur en histoire, Frédéric Fogacci est actuellement directeur des études et de la recherche à la Fondation Charles de Gaulle. Auteur d’une thèse sur la mouvance politique radicale et radicale-socialiste en France de la Libération à la fin des années 1960 (Paris-Sorbonne, 2008), il a publié une vingtaine d’articles sur l’histoire politique de la France contemporaine, organisé plusieurs colloques (notamment sur les élections présidentielles de 1969) et également co-dirigé un ouvrage sur l’actualité de la recherche sur l’histoire des partis politiques (Les partis politiques, nouvelles perspectives, Peter Lang, 2011). Ses recherches récentes portent sur l’histoire du libéralisme, et l’ont conduit à organiser, avec Olivier Dard et Dominique Barjot, un colloque « Libéralisme et libéraux en Europe de l’époque moderne à nos jours », à la Sorbonne (Labex EHNE), en novembre 2014.
Docteur en histoire, Yann Forestier est chercheur associé au laboratoire Tempora (EA 7468 – Université de Rennes 2). Il travaille sur le rôle des instances de médiation (médias, notables) dans la construction des identités politiques
Olivier Forlin est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Grenoble-Alpes. Ses recherches portent sur l’histoire des intellectuels en France aux XXe-XXIe siècles, l’histoire des relations franco-italiennes aux XXe-XXIe siècles, l’historiographie et la mémoire du fascisme en France et en Italie. Il a notamment publié : Les intellectuels français et l’Italie, 1945-1955. Engagements, médiation culturelle et représentations (L’Harmattan, 2006) ; Le fascisme. Historiographie et enjeux mémoriels (La Découverte, 2013).
Cécile Formaglio prépare un doctorat d’histoire sur le féminisme de Cécile Brunschvicg à l’université d’Angers, sous la direction de Christine Bard. Archiviste-paléographe, elle est aussi conservateur de bibliothèque-stagiaire.
Étienne François, professeur d’histoire émérite à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne et à l’Université libre de Berlin, membre de l’Académie des Sciences de Berlin-Brandebourg, est un spécialiste des mémoires culturelles européennes. Il a notamment coédité, avec Hagen Schulze, Deutsche Erinnerungsorte (Munich, C.H. Beck, 2001, 3 vol.) et Mémoires allemandes (Paris, Gallimard, 2007). Avec Thomas Serrier, il a coécrit Lieux de mémoire européens (Paris, La Documentation française, "Documentation Photographique" n° 8087) et codirigé Europa. Notre histoire (Paris, Les Arènes, 2017), en collaboration avec Pierre Monnet, Akiyoshi Nishiyama, Olaf Rader, Valérie Rosoux et Jakob Vogel.
Stéphane Frioux est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Lyon 2 et chercheur au LARHRA (UMR CNRS 5190). Il travaille sur l’histoire urbaine, l’histoire environnementale et celle de la santé, de la fin du XIXe à la fin du XXe siècle, en croisant ces approches sur des objets comme l’hygiène publique, les mobilisations citoyennes et la lutte contre les pollutions. Il a dirigé l’ANR TRANSENVIR et l’ouvrage qui en est issu, Une France en transition ? Horizon, risques environnementaux et horizon écologique dans le second XXe siècle (Ceyzérieu, Champ Vallon, 2021). Il a coordonné avec Renaud Bécot et Anne Marchand, le dossier « Sur les traces de la santé environnementale » (Écologie & Politique, n° 58, 2019/1) et dirigé la section « Mobilisations pour l’environnement après 1968 » (Le Mouvement social, n° 262, 2018).
Maître de conférences à l'université de Bretagne occidentale, membre du Centre de recherche bretonne et celtique (CNRS), Julien Fuchs est l'auteur de l'ouvrage Toujours prêts ! Scoutismes et mouvements de jeunesse en Alsace, 1918-1970, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2007.
Agrégé d’histoire, Mathieu Fulla est ATER à l’université de Nantes. Il prépare actuellement une thèse sous la direction de Marc Lazar « Le Parti socialiste face à la question économique sous la Ve République (1958-1981). Une histoire politique de l’économique ».
Chloé Gaboriaux est maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Lyon et directrice adjointe de la revue Mots. Les langages du politique. Elle a notamment publié La République en quête de citoyens : les républicains français face au bonapartisme rural (1848-1880).
Yaël Gagnepain est doctorant aux université de Lille et de Namur. Son travail de recherche se concentre sur les déterminants environnementaux de l’histoire sociale et économique de la France du Nord et de la Belgique aux XIXe et XXe siècles. Il est membre du bureau du RUCHE, le réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale.
Docteur en histoire et maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, Marion Gaillard est spécialiste des relations franco-allemandes et de la construction européenne dans ses aspects historiques et actuels.
Ancien élève de l’ENS-LSH, agrégé et docteur en histoire, David Gallo a soutenu sa thèse sur La politique de formation idéologique de la SS (1933-1945) institutions, discours, pratiques, acteurs et impact de la Weltanschauliche Schulung. Il a publié plusieurs articles et contributions à des ouvrages collectifs sur l’histoire politique, intellectuelle et sociale du national-socialisme, comme « Clashes of Cultures within a Multi-National Fighting Force : the Waffen-SS and its Foreign Soldiers, 1940-1945 », dans Timothy Baycroft, Bernar Wilkin, Maud Williams, (dir.), Wartime Interaction : Confrontation, Collusion and Cooperation (1870-1970) (Bruxelles, Archives générales du Royaume de Belgique, 2017, p. 173-191). Dernièrement, il a participé au projet d’édition historique et critique du Mein Kampf d’Adolf Hitler, à paraître en 2020.
Fanny Gallot est historienne à l’Université Paris Est Créteil. Elle est membre du Centre de recherche en histoire européenne comparée (CRHEC) et enseigne à l’INSPE. Elle est notamment l’autrice de : En découdre, comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société (La Découverte, 2015) et a codirigé avec Ludivine Bantigny et Fanny Bugnon, Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? Le genre de l'engagement dans les années 1968 (PUR, 2017). Ses recherches portent principalement sur l’histoire des femmes et du genre au travail qu’elle envisage dans une perspective intersectionnelle (attentive à l’articulation des dominations de classe, de race et de sexe), des féminismes et du syndicalisme.
Docteur en histoire, Odile Gaultier-Voituriez est responsable du centre de documentation du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) (http://www.cevipof.com/fr/le-centre/le-centre-de-documentation/), de la documentation, des archives, des données et de l’édition scientifique. Elle est aussi chargée d’enseignement en master à Sciences Po et dans d’autres établissements universitaires. Parmi ses publications : Odile Gaultier-Voituriez, « Réflexion sur la mise en ligne de données de la recherche : l’exemple d’Archelec, archives électorales françaises de la Ve République », La Gazette des Archives, , n° 243, trim. 2016, p. 21-27, à paraître) ; Odile Gaultier-Voituriez et Thierry Vedel, « Du tract au clic : réflexions sur la collecte, la conservation et l’analyse du matériel électoral », (communication, colloque « Pérenniser l’éphémère, archivage et medias sociaux », Louvain-La-Neuve [Belgique], 9 mai 2016, à paraître).
Frank Georgi est professeur d'histoire contemporaine à l'Université d'Evry Université Paris-Saclay et chercheur à l'IDHE.S. Ses travaux portent sur l'histoire du syndicalisme, du socialisme, des mouvements sociaux, et de la démocratie au travail, dans une perspective française et transnationale. Il a récemment publié CFDT : l'identité en questions (Arbre bleu éditions, 2014) et L'autogestion en chantier. Les gauches françaises et le "modèle" yougoslave (1948-1981) (Arbre bleu éditions, 2018). Il a codirigé avec Lucia Bonfreschi «La transnazionalizzazione di reti e culture politiche negli anni Settanta» (Ventunesimo Secolo, 1/2020).
Lieve Gevers est professeur émerite en histoire ecclésiastique contemporaine à la Faculté de théologie de la K.U. Leuven. Ses publications concernent l’histoire de l’Église, de l’enseignement et des mouvements nationaux aux XIXe et XXe siècles.
Agrégé d’histoire et d’italien, Alessandro Giacone est maître de conférences HDR à l’université Grenoble-Alpes. Il a publié récemment : Il Riformismo alla prova, Il primo governo Moro nei documenti e nelle parole dei protagonisti (avec Mimmo Franzinelli) (Milan, Annali della Fondazione Feltrinelli, 2013) ; Jean Guyot, un financier humaniste (Paris, CNRS Éditions, 2015).
Benjamin Gilles est conservateur à la BDIC. Doctorant à l’EHESS, il prépare actuellement un doctorat consacré à la genèse de Témoins de Jean Norton Cru. Il est l’auteur de Lectures de poilus. Livres et journaux dans les tranchées, 1914-1918 (Autrement, 2013), et avec Arndt Weinrich de Une guerre des images. France-Allemagne, 1914-1918 (La Martinière, 2014).
Fanny Gillet est doctorante à l’Université de Genève (Unité d’arabe) et ses travaux questionnent les relations entre la production artistique et le politique dans l’Algérie indépendante et la façon dont les artistes soutiennent ou contestent un pouvoir dans un contexte autoritaire. Elle est membre fondateur du groupe de recherches sur les arts visuels au Maghreb et au Moyen-Orient (ARVIMM) et co-anime depuis 2013 le séminaire « Histoires de l’art au Maghreb et au Moyen-Orient - XIXe-XXIe siècle » à l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (EHESS). Elle a récemment publié « L’impact des révolutions arabes sur la production plastique en Algérie : entre sauvegarde du modèle local et dénonciation de l’ingérence étrangère », dans Fathallah Daghmi (dir.), Arts, médias et engagement. Actions citoyennes et soulèvements arabes (Éditions L’Harmattan, 2018) et « "Il suffira d’ouvrir la coquille pour le récupérer" : histoires développées du Monument aux Morts d’Alger de Paul Landowski », dans Karima Dirèche (dir.), L’Algérie au présent, entre résistances et changements(IRMC/Karthala, 2019).
Pierre Girard, chercheur attaché au Centre d’histoire de Sciences Po et membre du Comité de rédaction d’Histoire@Politique. Politique, culture, société. Professeur de première supérieure au Lycée Claude Monet à Paris, il enseigne également à l’IEP de Paris et au Centre de Paris de l’université de Californie. Il a publié en 2003 avec David L. Parry une History of Modern France, 1800-2002 chez Oxford University Press.
Élodie Giraudier est doctorante en histoire contemporaine à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 (IHEAL – CREDA, UMR 7227), sous la direction d’Olivier Compagnon. Elle est professeur d’histoire-géographie au lycée européen Charles-de-Gaulle (sections européennes espagnol et bachibac) à Dijon. Ses principaux objets de recherche sont la démocratie chrétienne, le catholicisme social et le rôle de l’Église au Chili.
Ancien élève de l'IEP de Paris, Raphaël Gitton est professeur agrégé d'histoire. Il enseigne en section européenne au lycée Emile Zola de Rennes.
Laurent Godmer est maître de conférences en science politique à l’université Paris-Est. Ses recherches et ses publications portent principalement sur le personnel politique (recrutement, travail, campagnes électorales) et la théorie politique contemporaine. Il anotamment publié Des élus régionaux à l’image des électeurs ? L’impératif représentatif en Allemagne, en Espagne et en France (L’Harmattan, coll. « Logiques politiques », 2009).
Coralie Goutanier est étudiante en master 2 « archives et réseaux documentaires », à l’université d’Angers. Au cours de sa formation, elle a effectué un stage de trois mois (automne 2006) à l’ASSFA pour classer des films, réaliser une collecte d’archives orales, mettre en place des procédures archivistiques et réaliser une conférence. Elle continue son investissement au sein de l’association en formant des adhérents à l’archivage des films. Elle est l'auteur de :
Chercheur associé à FRAMESPA (Toulouse 2), auteur d’une thèse sur Philippe Ariès publiée aux Presses universitaires du Septentrion (2008) et de deux biographies publiées chez Geste Éditions : l’une sur François Mauriac (2011) et l’autre sur François Mitterrand (2012), Guillaume Gros a classé les archives de Philippe Ariès, sous la responsabilité de Brigitte Mazon, et développe un site autour de l’historien (philippe-aries.histoweb.net).
Pierre Grosser, agrégé et docteur en histoire, enseignant et membre du Centre d’histoire de Sciences Po Paris est directeur des études de l’Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères de 2001 à 2009. Il travaille sur l’historiographie de la guerre froide (Les Temps de la guerre froide, Complexe, 1995 ; « Écrire l’histoire de la guerre froide après la fin de la guerre froide. Quelques éléments de réflexion et de bilan historiographique », Communisme, 2004-2005, n°80-81-82) et les origines des guerres (Pourquoi la Seconde Guerre mondiale ?, Complexe, 1999), sur les relations internationales en Asie (en particulier dans les années 1950) et sur le monde d’après la guerre froide. Il vient de publier 1989. L’année où le monde a basculé, Perrin, 2009.
Gérard Grunberg est directeur de recherche émérite au CNRS (Centre d’études européennes de Sciences Po). Politologue, il est spécialiste de sociologie politique et notamment des systèmes politiques et des systèmes de partis. Au cours des dernières années, il a orienté l’essentiel de ses recherches sur les partis socialistes et surtout le parti socialiste français. Il a publié notamment dans la période récente :
- Gérard Grunberg et Zaki Laïdi, Sortir du pessimisme social. Essai sur l’identité de la gauche, Paris, Telos, Hachette Littératures, 2007, 240 p.
- Gérard Grunberg et Florence Haegel, La France vers le bipartisme ? La présidentialisation du PS et de l’UMP, Paris, Presses de Sciences Po, 2007, 122 p.
- Alain Bergounioux et Gérard Grunberg, Les socialistes français et le pouvoir. L’ambition et le remords, nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Hachette Littératures, Pluriel, 2007, 658 p.
Jean-Octave Guérin-Jollet est doctorant au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Jean-Michel Guieu est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Paris 1 et membre de l’UMR « IRICE ». Il a récemment publié Le Rameau et le Glaive. Les militants français pour la Société des Nations (Presses de Sciences Po., 2008).
Pierre-Emmanuel Guigo est agrégé d'histoire, doctorant à Sciences Po et chercheur associé au Laboratoire Communication et Politique (CNRS UPR3255). Sa thèse porte sur la communication de Michel Rocard entre 1965 et 1995. Plus généralement, ses travaux portent sur l'histoire de la communication politique et du socialisme contemporains. Il a mené en 2013 une enquête pour le CNRS sur les conseillers en communication, les sondages et la virilité dans la campagne présidentielle de 2012. Il a publié en 2013 aux Éditions de l'INA : Le chantre de l'opinion : la communication de Michel Rocard de 1974 à1981 (Prix de l'INA, Prix de
Agrégée d’histoire, docteur d’État, Sylvie Guillaume est Professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université de Bordeaux 3, membre honoraire de l’Institut universitaire de France et chercheuse associée au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle a publié, notamment, une biographie d’Antoine Pinay aux Presses de Sciences Po (1984) et de Konrad Adenauer (Ellipses, 2007), Centre et centrisme en Europe aux XIXe et XXe siècles. Regards croisés avec Jean Garrigues (Peter Lang, 2006) et Comprendre la Ve République avec Jean Garrigues et Jean-François Sirinelli (PUF, 2010).
Galit Haddad est docteur en histoire de l'université de Tel Aviv. Membre au Conseil scientifique du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre (Péronne), elle est actuellement post-doctorante au CRH de l'École des hautes études en sciences sociales (Paris). Sa thèse portait sur « Le discours de protestation des soldats français en 1914-1918 », sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau (EHESS, Paris) et Ruth Amossy (universite de Tel-Aviv). Elle a publié plusieurs articles consacré au pacifisme français en 1914-1918, notamment : « La querelle du "défaitisme" en 1917 », Mots : Guerres et paix. Débats et polémiques, n° 76, ENS Éditions, novembre 2004, et prépare actuellement un ouvrage sur Le discours de protestation contre la guerre en France pendant la Grande Guerre (Editions Tallandier, à paraître en 2009). Ses recherches portent également sur l'Armée israélienne, particulièrement sur le système réserviste de Tsahal (voir : « Colère et protestation combattante : Les soldats réservistes de Tsahal après la deuxième guerre du Liban », Revue Écrire l’Histoire, n° 1, printemps 2008, éditions Gaussen, Marseille 2008).
Lucas Hardt est historien et l’auteur d’une thèse sur les migrants algériens en zone frontalière lorraine (1945-1962). Actuellement, il est chercheur au Centre Marc Bloch à Berlin où il dirige le groupe de travail « Espaces et violences » dans le cadre du réseau franco-allemand en sciences humaines et sociales « Saisir l’Europe ».
Alec G. Hargreaves est directeur du Winthrop-King Institute for Contemporary French and Francophone Studies à
Jose Harris is Emeritus Professor of Modern History at Oxford and was a tutorial fellow in history at St Catherine’s 1978-1997. Her main interests are in intellectual history, political thought, and the history of social and economic policy. She wrote a biography of William Beveridge, William Beveridge. A biography (Oxford, 1997) and Private Lives, Public Spirit 1870-1914 (Oxford, 1993). Her most recent book was Civil Society in British History: Ideas, Identities, Institutions (Oxford, Oxford University Press, 2003).
Jose Harris est professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université d’Oxford. Ses travaux sont consacrés à l’histoire intellectuelle, l’histoire de la pensée politique et des politiques économiques et sociales. Auteure entre autres d’une biographie de William Beveridge, William Beveridge. A biography (Oxford, 1997) et de Private Lives, Public Spirit 1870-1914 (Oxford, 1993), elle a publié récemment Civil Society in British History: Ideas, Identities, Institutions (Oxford, Oxford University Press, 2003).
Hélène Hatzfeld est docteur d’État en science politique. Ses recherches portent sur les pratiques de démocratie participative ou directe et sur l’autogestion. Elle est membre du LAVUE/CRH UMR 7218. Faire de la politique autrement. Les expériences inachevées des années 1970 (Rennes, Presses universitaires de Rennes, Adels, 2005) ; La politique à la ville. Inventions citoyennes à Louviers (1965-1983) (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2018).
Membre du CERAPS et du Centre Maurice Halbwachs, Mathieu Hauchecorne est ATER en science politique à l’université Lille 2. Au croisement de la sociologie politique, de la sociologie des élites, et de l’histoire intellectuelle, sa thèse est consacrée à la réception de John Rawls, d’Amartya Sen et des théories de la justice en France. Il a coordonné en 2011 avec Nicolas Belorgey, Frédéric Chateigner et Étienne Penissat un dossier de
Sudhir Hazareesingh est Fellow and Tutor en sciences politiques au Balliol College, Oxford, et Fellow de la British Academy. Il a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire politique et culturelle de la France, notamment La légende de Napoléon, (Paris, Tallandier, 2005) ; Le mythe gaullien (Paris, Gallimard, 2010), et Ce pays qui aime les idées (Paris, Flammarion, 2015).
Lucie Hémeury est doctorante allocataire (Bourse hors DIM Région Île-de-France) en histoire (IHEAL-CREDA UMR 7227, Université Paris 3 – Sorbonne-Nouvelle). Elle consacre ses recherches à l’histoire culturelle, sociale et politique de l’Argentine dans la première moitié du XXe siècle, et prépare actuellement une thèse consacrée aux relations entre sports, médias et péronisme en Argentine entre 1946 et 1955. Elle a notamment publié : « Centaures, sportsmen et gauchos. Les joueurs de polo argentins de l’entre-deux-guerres dans la revue sportive El Gráfico », dans Françoise Bosman, Patrick Clastres et Paul Dietschy (dir.), Images de sport. De l’archive à l’histoire, Paris, Nouveau Monde éditions, 2010 ; « Le pouvoir hors-jeu ? Football et péronisme en Argentine 1946-1955 », dans Cahiers des Amériques latines, Dossier « L’autre continent du football », n° 74, volume 2013/3.
Evelyne Héry, agrégée et docteure en histoire, a été maître de conférences de 2000 à 2012 à l’Université de Rennes 2. Son domaine de spécialité est l'enseignement de l'histoire dans le secondaire. Elle a notamment publié Un siècle de leçons d'histoire en lycée (PUR, 1999) et divers articles dont « Quelle(s) pédagogie(s) au temps de la massification (années 1970-1980) ? », (Histoire@Politique, septembre-décembre 2013, n° 21).
Franziska Heimburger est historienne, spécialiste des liens entre l’histoire et les langues. Après une thèse sur la communication au sein de la coalition alliée pendant la Première Guerre mondiale (EHESS Paris), elle est maintenant maîtresse de conférences à Paris-Sorbonne et également membre du comité directeur du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, Péronne.
Andreas Mørkved Hellenes is a PhD student in contemporary history at the Centre d’histoire, Sciences Po Paris and the University of Oslo, where he is finishing his thesis Fabricating Sweden. Productive Moments in the 20thCentury History of Swedish Public Diplomacy in France. His main research interests are Scandinavian identities, transfer and circulation studies and the history of international relations.
Évelyne Hery est maître de conférences à l’université de Rennes 2. Ses recherches portent sur divers aspects de l'histoire de l’enseignement secondaire. Elle a notamment publié : Un siècle de leçons d'histoire (PUR, 1999), Les pratiques pédagogiques dans l’enseignement secondaire au XXe siècle (L’Harmattan, 2007).
Depuis 2014, Elisabeth Hoffmann est doctorante à l’Université du Luxembourg, en cotutelle avec l’Université de Lorraine avec un projet de thèse en cours sur « La mémoire de la "Résistance" : regards croisés sur le Luxembourg, l’Alsace, la Moselle et la Belgique de l’Est (1944-2017) » et financé par le Fond national de la recherche Luxembourg (FNR). Elle a notamment publié : « Le lourd héritage de la Seconde Guerre mondiale (1945-années 1980) » (dans Denis Scuto, Yves Steichen, Paul Lesch [dir.], Un journal dans son siècle. Tageblatt 1913-2013, Esch-sur-Alzette, Éditions Le Phare, 2013, p. 193-200) ; avec Benoît Majerus, « "Nation branding" avant la lettre. Le 10 octobre 1941 dans la mémoire collective luxembourgeoise » (dans Die Warte [supplément hebdomadaire du Luxemburger Wort] du 6 octobre 2016, p. 2-3).
Catherine Horel est directrice de recherche au CNRS (UMR SIRICE). Elle enseigne à l’Université de Paris I (Centre de recherche sur l’Europe centrale contemporaine). Elle a été professeur associée à l’Université de Louvain-la-Neuve et professeur invitée à l’Université de Vienne, à la Central European University et Université Andrássy de Budapest. Ses travaux portent notamment sur l’Empire des Habsbourg et la Hongrie. Parmi ses derniers ouvrages : Les guerres balkaniques 1912-1913. Conflits, enjeux, mémoires (actes de colloque, Peter Lang, coll. « Enjeux internationaux », 2014) ; Miklós Horthy (1868-1957) (Paris, Perrin, 2014. Prix Ernest Lémonon de l’Académie des sciences morales et politiques 2015) ; La fin de l’Autriche-Hongrie 1918-1920. Une victoire des nationalités ? (Les cahiers Irice, n° 13, 2015/1 https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-irice-2015-1.htm) ; avec Robert Frank (dir.), 1914-1918 hors d’Europe. Mobilisations et interprétations. Monde(s). Histoire, espaces, relations (PUR, 2016) ; avec Corine Defrance et François-Xavier Nérard (dir.), Vaincus ! Histoires de défaites. Europe XIXe-XXe siècles (Paris, Nouveau Monde, 2016).
Gerd-Rainer Horn, né en 1955, est spécialiste de l’histoire des mouvements sociaux en Europe occidentale au XXe siècle. Depuis 2013, il enseigne au Département d’histoire à Sciences Po, Paris.
Historien, Zsolt K. Horváth enseigne l’histoire sociale des formes et des pratiques culturelles de la Hongrie pendant l’époque socialiste ainsi que l’historiographie de l’histoire sociale à l’université Eötvös à Budapest.
Renaud Hourcade est chargé de recherche au CNRS, membre d’Arènes (Université de Rennes). Ses travaux portent sur la sociologie des politiques environnementales et de santé-environnement, étudiées dans une perspective historique et comparative.
Jeremy Howard is Senior Lecturer in Art History at the University of St Andrews, Scotland. He specialises in Russian and East European art as well as the relationships between art and education. He is the author, co-author and editor of various monographs and essays, including, for example, East European Art (Oxford: Oxford University Press, 2006) and The Decorated School. Essays on the Visual Culture of Schooling (London: Blackdog Publishing, 2013).
Stephen Howe is Professor in the History and Cultures of Colonialism at the University of Bristol, UK. His most recent book is the edited collection New Imperial Histories (Routledge, 2009). The Intellectual Consequences of Decolonisation is forthcoming from Oxford University Press in 2010.
Stephen Howe est professeur d’histoire et cultures du colonialisme à l’université de Bristol, UK. Son livre le plus récent est New Imperial Histories (Routledge 2009). Paraîtra en 2010, The Intellectual Consequences of Decolonisation (Oxford University Press).
Momchil Hristov est doctorant en sociologie à l’université de Sofia, Bulgarie.
Edouard Husson, ancien élève de l’ENS, agrégé d’histoire et docteur de l’université Paris IV, maître de conférences à Paris IV. Il enseigne également depuis 2001 au 1er cycle franco-allemand de Sciences Po à Nancy. Elève de l’historien britannique Ian Kershaw, il va bientôt publier une étude sur le rôle de Reinhard Heydrich (1904-1942) dans le processus de décision qui conduit à la Shoah.
Rachel Hutchins est maître de conférences en civilisation américaine à l’Université de Lorraine. Sa monographie Nationalism and History Education: Curricula and Textbooks in the United States and France sortira chez Routledge début 2016.
Chercheuse associée à l’Institut d’histoire du temps présent, Valérie Igounet est spécialiste de l’histoire de l’extrême droite et du négationnisme. Son dernier ouvrage : Le Front national de 1972 à nos jours. Le parti, les hommes, les idées (Seuil, 2014).
Vilius Ivanauskas holds a PhD degree in history. He is a senior research fellow at the Lithuanian institute of history. In 2012-2013 he was a Fulbright scholar at UC Berkeley (US). His newest book on nationalism and soviet writers (Framed Identity: Lithuanian writers in “friendship of nations” empire) was published in 2015. His first book (“Lithuanian nomenklatura in bureaucratic system: between stagnation and dynamic (1969-1988)”) was published in 2011. One of his articles on writers was also published in the major international journal Europe-Asia” studies (66, 2014). His research interests are soviet intellectuals, ethno-particularism in soviet peripheries, party and cultural elites in Lithuania.
Sabine Jansen est rédactrice en chef de la revue Histoire@Politique. Politique, culture, société. Agrégée d’histoire, diplômée de Sciences Po, docteur en histoire, elle est maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers et chercheuse rattachée au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle a publié, notamment, Pierre Cot. Un antifasciste radical (Fayard, 2002) et Les Grands discours parlementaires de la Quatrième République. De Pierre Mendès France à Charles de Gaulle (Armand Colin/ Assemblée nationale, 2006).
Sabine Jansen est maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers à Paris et chercheuse au Centre d’histoire de Sciences Po. Agrégée et docteur en histoire, diplômée de Sciences Po, elle est rédactrice en chef de la revue Histoire@Politique. Politique, culture, société et vice-présidente du Comité d’histoire parlementaire et politique. Elle a publié, entre autres, Le Pouvoir et le citoyen (IVe-Ve Républiques) (La Documentation française, octobre 2000) ; Pierre Cot. Un antifasciste radical (Fayard, 2002) ; Les Grands discours parlementaires de la Quatrième République. De Pierre Mendès France à Charles de Gaulle (Armand Colin/ Assemblée nationale, 2006). Ses recherches portent sur l’histoire politique française et sur les relations internationales. Elle travaille actuellement sur l’expertise dans le domaine des relations internationales.
François Jarrige est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne (Centre Georges Chevrier, UMR CNRS 7366) et membre de l’Institut universitaire de France (IUF). Il étudie l’histoire de la société industrielle dans ses dimensions sociales et environnementales, et achève actuellement, avec Thomas Le Roux, un ouvrage sur l’histoire des pollutions à l’âge industriel. Il a notamment publié : Au temps des “tueuses de bras”: Les bris de machines à l’aube de l’ère industrielle, 1780-1860 (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009) ; Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences (Paris, La Découverte, 2014) ; et (avec Emmanuel Fureix), La modernité désenchantée. Relire l’histoire du XIXe siècle français (Paris, La Découverte, 2015).
Élodie Jauneau, docteure de l’université Paris Diderot, a soutenu sa thèse en 2011, La féminisation de l’armée française pendant les guerres (1938-1962) : enjeux et réalités d’un processus irréversible, sous la direction de Gabrielle Houbre. Elle a publié : « Les femmes dans l’armée française pendant les guerres (XIXe-XXe siècles) », Encyclo, n° 1, 2012, p. 57-71, « Des femmes dans la 2e DB du général Leclerc. Le groupe Rochambeau », Travail, Genre et Sociétés, n° 25, 2011, p. 101-124, et « Genre et récit de guerre. La parole des femmes de
Cyrille Jean est doctorant en histoire contemporaine au Centre d’histoire de Sciences Po et membre du laboratoire Contraception & Genre. Ses recherches portent notamment sur le contrôle des naissances, le marché contraceptif et les politiques de population.
Stanislas Jeannesson est professeur d'histoire des relations internationales à l'université de Nantes et membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA). Ses recherches actuelles portent sur les diplomaties européennes contemporaines. Il est notamment l’auteur d’une biographie de Jacques Seydoux, diplomate (1870-1929), parue aux PUPS en 2013.
Laurent Jeanpierre est professeur au département de science politique de l’université Paris 8 – Saint-Denis et chercheur au Laboratoire « Théories du politique » (LabTop). Une partie de ses travaux porte sur l’histoire et la sociologie des intellectuels et des idées au XXe siècle, en particulier en sciences humaines et sociales. Dernières publications : « Réalité(s) du possible en sciences humaines et sociales », Tracés, 24, 2013 (avec Florian Nicodème, Pierre Saint-Germier) ; Jacques Rancière, La méthode de l’égalité. Entretien avec Laurent Jeanpierre et Dork Zabunyan, Paris, Bayard, 2012 (avec Dork Zabunyan).
Miguel Bandeira Jerónimo est Senior Research Fellow au Centre pour les études sociales de l’université de Coimbra (Portugal). Il travaille sur les interconnexions entre internationalisme et impérialisme aux XIXe et XXe siècles, ainsi que sur les politiques développementalistes et répressives dans les empires coloniaux européens en Afrique. Il est notamment l’auteur de The ‘Civilizing Mission’ of Portuguese Colonialism (c.1870-1930) (Palgrave Macmillan, 2015) et le co-éditeur de Internationalism, Imperialism and the Formation of the Contemporary World (Palgrave Macmillan, 2017), Resistance and Colonialism (Palgrave Macmillan, 2019) et Education and Development in Colonial and Postcolonial Africa (Palgrave Macmillan, 2020). Il dirige actuellement le projet de recherche « The Worlds of (Under)Development: Processes and Legacies of the Portuguese Colonial Empire in a Comparative Perspective (1945-1975) ».
Philippe Jian est docteur en histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (D’un désordre l’autre, Le Temps et Le Figaro des années trente au régime de Vichy, thèse de doctorat d’histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2012, 902 p.).
Mariana Joffily est professeur du Département et du Programme de Post-graduation en histoire de l’Université de l’Etat de Santa Catarina, Brésil. Elle a notamment publié O socialismo na França e no Brasil (Alameda, 2012) et No centro da engrenagem. Os interrogatórios na Operação Bandeirante e no DOI de São Paulo (Arquivo Nacional/Edusp, 2013).
Christian Joschke est maître de conférences à l’Université Paris-Nanterre depuis 2014 et chargé de cours à l’université de Genève. Entre 2007 et 2014, il a enseigné comme maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2 et a occupé à deux reprises une chaire de professeur suppléant à l’université de Lausanne (2010-2011 et 2016-2017). Il a été également chercheur invité à l’INHA, Research Fellow à l’Internationales Forschungszentrum Kulturwissenschaften de Vienne (2014) et Nadir Mohamed Fellow au Ryerson Image Center de Totonto (2017). Ses thèmes de recherche portent sur l’histoire de l’art en Allemagne aux XIXe et XXe siècle, sur les rapports entre art et politique et sur l’histoire de la photographie. Il collabore régulièrement au magazine Histoire et civilisations, a fondé avec Olivier Lugon la revue Transbordeur. Photographie histoire société aux éditions Macula et dirige avec lui la collection "Transbordeur" chez le même éditeur.
Archiviste diplômée de l’université d’Angers, Emmanuelle Jouineau est responsable du Centre d’archives socialistes à la Fondation Jean-Jaurès depuis 1999. Auparavant chargée de mission à la banque Morgan à Paris pour une enquête sur la spoliation durant la Seconde Guerre mondiale, effectuée dans le cadre des travaux de la commission Saint-Geours.
Emmanuel Jousse est agrégé d’histoire et allocataire-moniteur à l’IEP de Paris. Il prépare une thèse d’histoire sous la direction de Marc Lazar, sur la construction théorique du socialisme réformiste en France entre 1871 et 1918, et ses mises en application. Il a publié Réviser le marxisme ? (Paris, L’Harmattan, collection « Le poing et les roses », 2007, prix de la Fondation Jean-Jaurès 2006).
Sylvain Kahn est professeur agrégé à Sciences Po. Chercheur rattaché au Centre d'histoire de Sciences Po, il a notamment publié Géopolitique de l'Union européenne (Armand Colin, 2007). Il a codirigé le Dictionnaire critique de l'Union européenne (Armand Colin, 2008) avec Anne Dulphy, Christine Manigand, Yves Bertoncini et Thierry Chopin. Il est producteur de l'émission "Planète Terre" sur France Culture.
Sylvain Kahn [http://bit.ly/1cvvDbc] est professeur agrégé d’histoire à Sciences Po, au sein du département d'histoire, et du master affaires européennes. Il a notamment publié [http://bit.ly/1cvvDbc] « L’Etat-nation comme mythe territorial de la construction européenne » (L’Espace géographique, 3/14, 2014) ; le Mooc « géopolitique de l'Europe » (Sciences Po-Sorbonne Paris Cité, France université numérique, 2015 [http://bit.ly/EuroMooc]) ; Histoire de la construction de l'Europe depuis 1945, (PUF, 2011).
Albert Kéchichian est professeur agrégé d’histoire affecté à l’Institut d’Études de Paris. Sa thèse de doctorat a été publiée : Les Croix-de-Feu à l’âge des fascismes. Travail Famille Patrie, Seyssel, Champ Vallon, 2006. Il travaille à une histoire comparée des totalitarismes (communistes et fascistes) tant dans leurs genèses que leurs dynamiques.
Till Kössler is professor for the history of Education, Childhood and Youth at Martin-Luther Universität Halle-Wittenberg. He got his PhD at Ruhr-University Bochum in 2003 with a study on the social and cultural history of Communism in West Germany. Between 2003 and 2011 he worked as an Assistant Professor in Modern European History at Ludwig-Maximilians-University in München. Between 2011 and 2018 he was professor for the History of Education, Childhood and Youth at Ruhr-University Bochum. He held research fellowships, among others, in London, Madrid, Berkeley and Shanghai. Recent publications include : Kinder der Demokratie. Religiöse Erziehung und urbane Moderne in Spanien, 1890-1939 [Catholic Childhoods and Anti-liberal Politics in Spain under the Second Republic and the Civil War] (München: Oldenbourg 2013) ; Vererbung oder Umwelt? Ungleichheit zwischen Natur und Gesellschaft seit 1945 [Nature or Nurture? Inequality between Biology and Society] (Göttingen: Wallstein 2016, ed. with Constantin Goschler) ; Obsession der Gegenwart. Zeit im 20. Jahrhundert [The History of Time in the 20th Century (=Geschichte und Gesellschaft Sonderheft 25] (Göttingen : Vandenhoeck&Ruprecht, 2015, ed. with Alexander C.T. Geppert).
Jennifer D. Keene est professeur d'histoire à l'université de Chapman, Orange, Californie. Elle est l'auteur de nombreux articles et livres sur les États-Unis et la Première guerre mondiale, dont the Great War and the Remaking of America (2001) and World War I: The American Soldier Experience (2011).
Jennifer D. Keene is a professor of History at Chapman University, Orange, California, USA. She is the author of numerous articles and books on the American experience in World War I, including Doughboys, the Great War and the Remaking of America (2001) and World War I: The American Soldier Experience (2011).
Anaïs-Trissa Khatchadourian est doctorante à l’université du Maine, spécialisée dans l’étude du chiisme. Elle a notamment publié Le Hezbollah. De la doctrine à l’action : une histoire du « parti de Dieu » (avec Dominique Avon) paru aux éditions du Seuil en 2010.
Ancienne élève de l’ENS-Ulm, Audrey Kichelewski est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Strasbourg, membre de l’EA 3400 ARCHE. Ses travaux portent sur l’histoire des juifs polonais et de la mémoire de la Shoah, en France et en Pologne. Le livre issu de sa thèse, Les Survivants. Être Juif en Pologne depuis 1945, paraîtra chez Vendémiaire. Page internet listant les publications : http://ea3400.unistra.fr/index.php?id=http13079201195indexphp
Martha Kirszenbaum est diplômée du double Master de recherche « Histoire et théorie du politique » à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'Ecole doctorale de Sciences Po. Elle est ancienne Visiting Student et Research Scholar à l'université de Columbia à New York, notamment au East-Central European Center. Elle a contribué à l'ouvrage 68 hors de France. Histoire et constructions historiographiques, publié chez L'Harmattan en 2008.
Eva Maria Klos est une historienne allemande, spécialiste des cultures de mémoire en Europe de l’Ouest. Ayant obtenu une bourse de recherche du Fonds national de la recherche du Luxembourg, elle a soutenu en 2017 sa thèse de doctorat à l’Université du Luxembourg et l’Université de Trèves. Intitulée Umkämpfte Erinnerungen. Die Zwangsrekrutierung im Zweiten Weltkrieg in Erinnerungskulturen Luxemburgs, Ostbelgiens und des Elsass (1944-2015), sa thèse analyse de façon comparative la mémoire des « enrôlés de force » du Luxembourg, de l’Alsace et d’Eupen-Malmedy de 1944 à nos jours.
Andrew Knapp is an Emeritus Professor, and former director of European Studies, at the University of Reading (UK). His publications on politics include Le gaullisme après de Gaulle (Paris, Éditions du Seuil, 1996) ; Government and Politics in Western Europe (co-author with Yves Mény : 3rd edition, Oxford University Press, 1998) ; The Government and Politics of France (co-author with Vincent Wright: 5th edition London, Routledge, 2006); and Parties and the Party System in France (Basingstoke: Palgrave, 2004). His historical works include Forgotten Blitzes: France and Italy under Allied Air Attack (co-author with Claudia Baldoli: London, Continuum, 2012), Les Français sous les bombes alliées (Paris, Tallandier, 2014) and (as editor) The Uncertain Foundation : France at the Liberation, 1944-47 (Basingstoke : Palgrave, 2007). He has also contributed to documentaries on Nantes sous les bombes alliés (Aber Images/France 3, 2012) and La France sous les bombes alliés (Phares et Balises/France 3, 2014).
Andrew Knapp, historien spécialiste de l’histoire contemporaine française et professeur émérite de l’université de Reading, revient sur la mobilisation d’historiens britanniques réunis au sein de l’association « Historians for Britain in Europe ». Andrew Knapp fut l’un des principaux inspirateurs de ce mouvement plaidant pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Il revient dans cet article sur son expérience vécue lors de la campagne autour du Brexit en 2016. L’historien met en lumière l’engagement de ses pairs sur cette question cruciale de la vie politique européenne et souligne les difficultés éprouvées par ces derniers pour se faire entendre dans un débat caractérisé par les fortes dissensions entre les défenseurs du maintien et de la sortie de l’Union européenne, même parmi les historiens britanniques.
Sandrine Kott est professeure d'histoire de l'Europe contemporaine à l'université de Genève, spécialiste d'histoire de l'Allemagne aux XIXe et XXe siècles et des politiques sociales dans une dimension transnationale.
Christina Koulouri est professeure d’histoire moderne et contemporaine, Département de politique éducative et sociale, École de sciences sociales, université du Péloponnèse. Ses travaux portent sur l’historiographie, l’identité nationale, et les manuels scolaires grecs, ainsi que sur l’histoire du sport et des jeux olympiques. Auteur du livre Sport et société bourgeoise. Les associations sportives en Grèce 1870-1922 (Paris, L’Harmattan, 2000), elle a dirigé la publication de Athens, Olympic City, 1896-1906 (Athens, International Olympic Academy, 2004) ; Teaching Modern Southeast European History. Alternative Educational Materials, vol. 1-4 (Thessaloniki, CDRSEE, 2005).
Professeur émérite à l’université Heinrich-Heine de Düsseldorf et professeur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP), Gerd Krumeich est un historien allemand spécialiste de la Première Guerre mondiale. Il est également cofondateur et vice-président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne.
Agrégé d’histoire, Bernard Lachaise est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bordeaux. Ses travaux portent sur l’histoire politique du XXe siècle, en particulier sur les élites politiques et sur le gaullisme. Bernard Lachaise est responsable du programme ANR GAULHORE « Gaullistes : hommes et réseaux » (2008-2011).
Parmi ses principales publications figurent : Yvon Delbos 1885-1956. Biographie (1993), Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF (1997), Du général de Gaulle à Jacques Chirac. Le gaullisme et les Français (2006), Adrien Marquet. Les dérives d'une ambition. Bordeaux, Paris, Vichy 1924-1955 (en collaboration avec Hubert Bonin et Françoise Taliano-des-Garets) (2007).
Bernard Lachaise a dirigé ou codirigé : De Gaulle et le RPF 1947-1955 (1998), Un politique : Georges Pompidou (2001), Résistance et politique sous la IVe République (2004), Georges Pompidou, directeur de cabinet du général de Gaulle juin 1958-janvier 1959 (2006) ; Jacques Chaban-Delmas en politique (2007) ; Georges Pompidou et les élections (2008) ; Georges Pompidou et mai 1968 (2009).
Bernard Lachaise est professeur émérite d'histoire contemporaine à l’université Bordeaux-Montaigne. Ses travaux portent sur l’histoire politique de la France contemporaine, en particulier sur l’histoire du gaullisme. Il a notamment publié : Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF (Fédération historique du Sud-Ouest, 1997) ; de nombreux ouvrages co-dirigés, dont Un politique : Georges Pompidou (PUF, 2001), Jacques Chaban-Delmas en politique (2007), Chaban et Bordeaux 1947-1995 (PUF, 2010), Les gaullistes : hommes et réseaux (Nouveau monde éditions, 2013).
Bernard Lachaise est professeur émérite d'histoire contemporaine à l’université Bordeaux-Montaigne. Ses travaux portent sur l’histoire politique de la France contemporaine, en particulier sur l’histoire du gaullisme. Il a notamment publié : Yvon Delbos. Biographie 1885-1956 (Fanlac, 1993) ; Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF (Fédération historique du Sud-Ouest, 1997) ; Manon Cormier. Une Bordelaise en résistances 1896-1945 (Confluences, 2016) ; dirigé Les trois vies de Chaban (Memoring Éditions 2018) ; co-dirigé Un politique : Georges Pompidou (Peter Lang, 2001), Jacques Chaban-Delmas en politique (PUF, 2007), Les gaullistes : hommes et réseaux (Nouveau Monde éditions, 2013).
Camille Lacoste-Dujardin est ethnologue, directrice de recherche honoraire au CNRS. Spécialiste des Berbères de Kabylie, elle a travaillé aux côtés de Germaine Tillion dans son équipe de recherche « Littérature orale, dialectologie, ethnologie du domaine arabo-berbère » et en a été, à sa suite, responsable. Elle est l’auteure d’une douzaine de livres dont : Le conte kabyle, étude ethnologique, (François Maspero, 1970 ; rééd. La Découverte, 2003) ; Dialogue de femmes en Ethnologie (François Maspero, 1977 ; rééd. La Découverte, 2002) ; Des mères contre les femmes, maternité et patriarcat au Maghreb (La Découverte, 1985) ; La vaillance des femmes. Relations entre femmes et hommes berbères de Kabylie (La Découverte 2008).
François Lafon est maître de conférences habilité à diriger des recherches. Il travaille sur le socialisme français et ses relations avec l’État d'Israël et le mouvement sioniste. En poste à l’université Paris I (Panthéon-Sorbonne), il a été accueilli en délégation au Centre de recherche français à Jérusalem (laboratoire UMIFRE MAEE CNRS) de 2007 à 2010.
Despina Lalaki is a historical sociologist and she teaches at the City University of New York, CUNY. She has published in peer-reviewed journals including The Journal of Historical Sociology and Hesperia: The Journal of the American School of Classical Studies and various media such as Al Jazeera, Boston Occupier, New Politics Magazine and Marginalia – Σημειώσεις στο Περιθώριο.
Chargée de recherches du FNRS à l’université de Liège, Catherine Lanneau étudie les relations franco-belges au XXe siècle. Elle a publié L’inconnue française. La France et les Belges francophones 1944-1945 (Peter Lang, 2008).
Sébastien Laurent, maître de conférences habilité à l’université de Bordeaux, mène des recherches sur l’Etat et sur le renseignement. Il dirige un programme de recherche de l’ANR consacré au renseignement (IOIF) et co-anime le séminaire « Metis. Le renseignement dans les démocraties libérales » au Centre d’histoire de Sciences Po. Il a notamment publié : Archives « secrètes », secrets d’archives ? Le travail de l’historien et de l’archiviste sur les archives sensibles (Paris, éditions du CNRS, 2003).
Sébastien-Yves Laurent est professeur à l’université de Bordeaux (Centre Montesquieu de recherches politiques) et chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po, partenaire des projets ANR UTIC et VIORAMIL. Il a récemment publié : Atlas du renseignement. Géopolitique du pouvoir (Presses de Sciences Po, 2014) et Transformations et réformes de la sécurité en Europe (Presses universitaires de Bordeaux, 2015).
Marc Lazar est Professeur d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po et à la Luiss-Guido Carli (Rome).
Marc Lazar est professeur d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po, où il est le directeur du Centre d’histoire et président du Conseil scientifique, et à la Luiss-Guido Carli de Rome où il est Président de la School of Governement. Il est un spécialiste de la vie politique en France et en Italie, des gauches européennes et des processus de radicalisation politique.Il est directeur de publication de la revue Histoire@Politique.
Professeur d’histoire et de sociologie politique, Marc Lazar est directeur du Centre d’histoire de Sciences Po et Président de la School of Government de la Luiss (Rome). Il a notamment publié : avec Ilvo Diamanti, Peuplecratrie. La métamorphose de nos démocraties (Gallimard, 2019) ; avec Mariuccia Salvati et Loredana Sciolla, Europa. Cultura e società (Rome, Enciclopedia italiana, 2018) ; avec Marie-Anne Matard-Bonucci, L’Italie des années de plomb. Le terrorisme entre histoire et mémoire (Autrement, 2010) ; L’Italie contemporaine (Fayard, 2009).
Professeur d’histoire et de sociologie politique, Marc Lazar est directeur du Centre d’histoire de Sciences Po. Ses recherches portent sur les gauches, la politique en France et en Italie et sur les populismes. Il a récemment publié avec Ilvo Diamanti, Peuplecratie. La métamorphose de nos démocraties (Paris, Gallimard, 2019) et avec Mathieu Fulla, European Socialists and the State in the Twentieth and Twenty-First Centuries (Cham, Palgrave Macmillan, 2020).
Barbara Lüthi is Assistant Professor of History at the History Department, University of Cologne. Her research interests cover U.S. and European Social and Cultural History, Critical Migration Studies and Migration History, Postcolonial Theory, Transnational and Global History Approaches.
L’auteur Gilles Le Béguec est agrégé d’histoire et docteur ès lettres, avec une thèse, soutenue en 1989 et dirigée par René Rémond, consacrée à L’entrée au Palais-Bourbon : les filières privilégiées d’accès à la fonction parlementaire (1919-1939). Il est actuellement professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris X-Nanterre et chercheur rattaché au Centre d’Histoire de Sciences Po. Spécialiste des organisations politiques et des apprentissages politiques, il a publié de nombreux articles et ouvrages traitant de ces questions, en particulier une étude de synthèse sur La République des avocats (Armand Colin, 2003). Gilles Le Béguec a dirigé, au Centre d’histoire de Sciences Po, un groupe de travail consacré aux « entourages politiques » au cours des trois années universitaires 2005-2006, 2006-2007 et 2007-2008. Il a dirigé la publication, en 2006, de concert avec Bernard Lachaise et Frédéric Turpin, des actes d’un colloque organisé par l’Association Georges Pompidou sur Georges Pompidou, directeur de cabinet du général de Gaulle, juin 1958-janvier 1959 (Editions PIE-Peter Lang).
Agrégé d’histoire et doctorant au Centre d’histoire de Sciences Po, Anatole Le Bras a publié Un enfant à l’asile. Vie de Paul Taesch (1874-1914) (CNRS Editions, 2018) et « L’asile d’aliénés et le désordre des familles » (Revue d’histoire du XIXe siècle, n° 53, 2016/2, p. 171-187).
Jean-Pierre Le Crom est historien du droit, directeur de recherche au CNRS (UMR 3128 Droit et changement social – université de Nantes). Ses recherches portent principalement sur l’histoire du droit social. Sur la Seconde Guerre mondiale, il a notamment publié Syndicats, nous voilà ! Vichy et le corporatisme (éditions de l’Atelier, 1995) ; La protection sociale sous le régime de Vichy (dir., avec Philippe-Jean Hesse), (Presses universitaires de Rennes, 2001) ; Le droit sous Vichy (dir., avec Bernard Durand et Alessandro Somma), (Vittorio Klostermann, 2006).
Agrégé et docteur en histoire, Pierre-Jean Le Foll-Luciani est chercheur associé à l’université Rennes 2. Il a notamment publié : Le Camp des oliviers. Parcours d’un communiste algérien (PUR, 2012), et Les juifs algériens dans la lutte anticoloniale. Trajectoires dissidentes (1934-1965) (PUR, 2015).
Clotilde Le Forestier de Quillien est, au sein du Service interministériel des Archives de France, responsable du suivi et du contrôle de la gestion des archives produites par les opérateurs de l’État.
Frédéric Le Moigne est chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC). Il a publié Les évêques français de Verdun à Vatican II. Une génération en mal d’héroïsme (Presses universitaires de Rennes, 2005) et coordonné avec Dominique-Marie Dauzet le Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle (Cerf, 2010). Il travaille actuellement avec Christian Sorrel sur les évêques français à Vatican II.
Agrégé d’histoire, Jean Leduc a été professeur de classes secondaires et de classes préparatoires au Lycée Pierre de Fermat de Toulouse de 1962 à 1997 et intervenant en recrutement et formation des professeurs de l’enseignement secondaire. Ses recherches et publications concernent l’épistémologie de l’histoire et l’histoire de l’enseignement.
Agrégée d’histoire, Patricia Legris a consacré sa thèse de science politique à l’écriture des programmes d’histoire. Elle est maître de conférences en histoire à Rennes 2 et rattachée au CERHIO (UMR 5268).
Patricia Legris est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Rennes 2 et membre du laboratoire TEMPORA (EA 7468). Ses travaux portent sur l’histoire de la discipline historique en France au XXe siècle, sur les réformes éducatives et sur les écoles maternelles depuis les années 1940. Elle a notamment publié Qui écrit les programmes d’histoire ? (Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, coll. « Enseignement et réforme », 2014), et dirigé avec Jérémie Dubois, Disciplines scolaires et cultures politiques : des modèles nationaux en mutation depuis 1945 (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2018).
Stephan Lehnstaedt est chargé de recherche à l’Institut historique allemand de Varsovie (DHIW) et actuellement en détachement à la London School of Economics and Political Science de Londres. Ses principaux centres d’intérêt sont l’histoire des deux Guerres mondiales, de l’Holocauste et de son indemnisation au XXIe siècle. Il termine actuellement une monographie sur la comparaison entre l’impérialisme de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie durant la Grande Guerre avec celui des nazis durant la Seconde Guerre mondiale, sur le territoire de la Pologne occupée.
Il a obtenu son doctorat en 2008, à l’université Ludwig Maximilian de Munich (LMU), il a travaillé de 2005 à 2009 à l’Institut d’histoire contemporaine de Munich (IfZ) et depuis 2010 au DHIW. Il a aussi été enseignant-chercheur à la LMU et à l’université Humboldt de Berlin. En juin et juillet 2013, Stephan Lehnstaedt a été chercheur invité à l’Institut Ludwig-Boltzmann pour la recherche sur les conséquences de la guerre de Graz (Autriche).
De 2008 à 2010, il a été expert auprès de plusieurs cours d’attribution des pensions pour les travailleurs forcés des ghettos. En décembre 2012, Stephen Lehnstaedt a été auditionné par le Bundestag sur ces questions. Il a une grande expérience de la presse et de la radio et a aussi travaillé pour la télévision en Allemagne et en Pologne.
Ces dernières années, Stephan Lehnstaedt a publié deux monographies concernant la vie quotidienne des Allemands dans l’Europe de l’Est occupée pendant la Seconde Guerre mondiale et les indemnisations des travailleurs juifs dans les ghettos après 1945. Son ouvrage le plus récent est une édition (avec Jochen Böhler) des documents des groupes d’intervention spéciaux nazis en Pologne (Einsatzgruppen) en 1939. En plus de trois autres volumes coédités et de plusieurs chapitres d’ouvrages, il a publié plus d’une vingtaine d’articles dans des revues à comité de lecture, en allemand, en anglais, en polonais et en hébreu.
Ancien élève de l’ENS-LSH et diplômé de Sciences Po Paris, Nicolas Lemas est actuellement professeur agrégé d’histoire en section européenne au lycée Paul Claudel de Laon et chargé de cours de culture générale à l’IEP de Lille. Il a publié plusieurs articles et contributions sur l’histoire urbaine du 18e siècle, un livre sur les utopies urbaines du début du 20e siècle (Politique de l’utopie. Eugène Hénard et les villes de l’avenir, Paris, L’Harmattan, 2008) ; récemment, il a travaillé sur la bioéthique (Entre médecine et humanités : genèse et enjeux de la bioéthique, Paris, Ellipses, 2008). Membre de la direction de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie (A.PH.G), il a créé une rubrique sur les ouvrages en anglais dans Historiens & Géographes.
Julien Lepage est un archiviste récemment diplômé d'un master professionnel « archives et réseaux documentaires ». Il a pour cela suivi un parcours classique de la formation archives proposé par l'université des lettres, langues et sciences humaines d'Angers. C'est au cours de sa première année de master 1, lors d'un stage, qu'il a découvert le film fixe. Il a alors pris à sa charge la coordination d'un projet qui visait à transformer une base utilisée dans le classement des films fixes pour la mettre à disposition des internautes. Il est actuellement sous contrat aux archives départementales de la Mayenne où il participe à la réalisation d'un répertoire méthodique qui fera prochainement l'objet d'une publication.
Philippa Levine is the Mary Helen Thompson Centennial Professor in the Humanities at the University of Texas at Austin and Co-Director of the University’s Program in British Studies. She has published in the areas of Victorian feminism, the development of the historical profession in nineteenth-century England and, more recently, on the history of the British Empire. Her recent books include Prostitution, Race and Politics: Policing Venereal Disease in the British Empire (New York, Routledge, 2003), Gender and Empire: Oxford History of the British Empire Companion Series (Oxford, Oxford University Press, 2004) and The British Empire, Sunrise to Sunset (Harlow: Longman Pearson, 2007; also in an Italian translation). A collection co-edited with Alison Bashford, The Oxford Handbook of the History of Eugenics, is forthcoming from Oxford University Press. She is at present writing a book on colonial nakedness.
Philippa Levine est professeur à l’université du Texas, Austin, et co-directrice du programme d’études britanniques. Ses travaux de recherches portent sur le féminisme à l’époque victorienne, sur le développement de la discipline et de la communauté historienne en Grande-Bretagne au XIXe siècle, enfin, sur l’histoire de l’Empire britannique. Elle a publié récemment Prostitution, Race and Politics: Policing Venereal Disease in the British Empire (New York, Routledge, 2003) ; Gender and Empire: Oxford History of the British Empire Companion Series (Oxford, Oxford University Press, 2004) et The British Empire, Sunrise to Sunset (Harlow, Longman Pearson, 2007). Elle co-dirige avec Alison Bashford le Oxford Handbook of the History of Eugenics.
Yi-Tang Lin a soutenu en 2017 une thèse de doctorat en histoire à l’université de Lausanne et travaille actuellement comme postdoctorante à l’université de Genève. Ses recherches portent sur l’histoire de la quantification statistique, l’histoire des politiques internationales de la santé publique et l’histoire des organisations internationales au XXe siècle. Ses principales publications sont : « Local Actions, National Policies and International Knowledge: Family Planning and Statistical Practices in Taiwan (1949-1980s) » (Social History of Medicine, 2019) ; « Making Standards to Quantify All Health Matters : The World Health Organization’s Statistical Practices (1946-1960) » (Monde(s), no 11, 2017, p. 247-266).
Patricia Loncle, enseignante-chercheure à l’Ecole des hautes études en santé publique, membre des comités de rédaction de Lien social et Politiques, de Sciences sociales et santé et de Agora Débats Jeunesse, membre du comité scientifique de Jeunesse(s) et société(s) en difficultés. Elle est notamment l’auteur de : Pourquoi faire participer les jeunes ? Expériences locales de participation des jeunes en Europe, Paris, Injep-L’Harmattan, 2008 ; (dir.) Les jeunes, questions de jeunesse, questions de société, Paris, La Documentation française, 2007 ; L’action publique malgré les jeunes, les politiques de jeunesse en France de 1870 à 2000, Paris, L’Harmattan, 2003.
Professeur de Première supérieure au lycée Saint-Sernin de Toulouse, Olivier Loubes est docteur en histoire contemporaine. Spécialiste de l’imaginaire politique et des représentations mentales, il consacre ses recherches à l’histoire de la France et son enseignement dans le premier XXe siècle. Il a publié en 2001 chez Belin une étude sur L’école et la patrie en France. Histoire d’un désenchantement (1914-1940).
Historien de l’enseignement et de l’imaginaire politique de la société française du premier XXe siècle, docteur en histoire contemporaine, Olivier Loubes, est professeur de chaire supérieure au lycée Saint-Sernin de Toulouse. Auteur de L’école et la patrie. Histoire d’un désenchantement. 1914-1940 (Belin, 2001), et de Jean Zay, l’inconnu de la République (Colin, 2012), il vient de codiriger avec Benoît Falaize et Charles Heimberg, L’école et la nation (ENS Éditions, 2013).
Doctorant spécialisé en histoire environnementale urbaine, rattaché à l’Université de Montréal et à l’Université Gustave Eiffel, Tristan Loubes concentre ses recherches sur les nuisances ayant accompagné le développement de la circulation automobile en en Europe occidentale et en Amérique du Nord, entre les années 1920 et 1980. Ses terrains de prédilection sont les villes de Toronto, Toulouse, Marseille et Montréal.
Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégée d’histoire, Emmanuelle Loyer enseigne l’histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Paris. Ses derniers livres parus sont : Paris à New York. Intellectuels et artistes français en exil, 1940-1947 (Grasset, 2005, rééd « Pluriel », Hachette Littérature, 2007), Histoire du Festival d’Avignon (Gallimard, 2007) en collaboration avec Antoine de Baecque et Mai 68 dans le texte, (Complexe, 2008).
Rita Luís est historienne et travaille sur l’histoire des moyens de communication de masse dans le contexte des dictatures ibériques au XXe siècle. Docteure de l’université Pompeu Fabra de Barcelone, avec une thèse sur le processus révolutionnaire portugais de 1974-1975 dans la presse du franquisme tardif, elle est membre de l’Instituto de História Contemporânea de la Faculdade de Ciências Sociais e Humanas (université Nouvelle de Lisbonne).
Nobuko Maeda est maître de conférences en histoire contemporaine et en langue et civilisation françaises à l’Université Meiji (Tokyo, Japon). Elle a été chercheure invitée au Centre d’histoire à Sciences Po en 2014-2015 et elle est membre de la société franco-japonaise des sciences historiques, de la société franco-japonaise des sciences de l’éducation. Ses champs de recherches concernent l’histoire de l’éducation et du catholicisme en France, et la question de l’enseignement de l’histoire au Japon.
Elissa Mailänder, historienne, est professeure associée (associate professor) au Centre d’histoire de Sciences Po où elle enseigne l’histoire du nazisme, l’histoire du genre et de la sexualité. Ses recherches portent sur les pratiques sociales des violences physiques, sur les masculinités et les féminités en temps de guerre et sur l’histoire des violences sexuelles dans une perspective d’histoire culturelle et d’histoire du quotidien. Sa monographie sur les surveillantes de camps de concentration a récemment été traduite en anglais, Female SS Guards and Workaday Violence: The Majdanek Concentration Camp (Lansing, Michigan State University Press 2015) ; elle a aussi publié : « La violence des surveillantes des camps de concentration national-socialistes (1939-1945) : réflexions sur les dynamiques et logiques du pouvoir » (dans Encyclopédie en ligne des violences de masse, [en ligne], publié le 6 mars 2012, URL : http://www.massviolence.org/La-violence-des-surveillantes-des-camps-de-concentration). Deux publications sortiront prochainement : « Eigensinn et "usine de mort" : l’histoire du quotidien et l’univers concentrationnaire » (Sociétés contemporaines, décembre 2015), et « Des femmes allemandes au service de la guerre : participations actives aux politiques raciales nationales-socialistes, à la déportation et au génocide (1939-1945) » (Genre & Histoire, 16, novembre 2015).
Paul Malgrati est doctorant à l’université de Saint-Andrews en Ecosse. Son projet de thèse s’intéresse à l’héritage politique du poète Robert Burns dans l’Écosse du XXe siècle. Diplômé en 2016 du master d’histoire de Sciences Po Paris, Paul Malgrati est également l’auteur d’un mémoire intitulé « De chair et d’acier. Virilités et radicalités politiques en France dans les années 1920 et 1930. Les cas du Parti communiste et du Parti populaire français ».
Rosario Mangiameli est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Catane. Il a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire du sud de l’Italie et de la Sicile. En particulier, il a effectué beaucoup de recherches sur le régionalisme en Italie du Sud, sur la mafia sicilienne, sur le fascisme et l’antifascisme sicilienne et l’occupation anglo-américaine de la Sicile entre 1943 et 1945. Il a notamment publié : La Regione in guerra (1943-1950) (1987) ; Sicily Zone Handbook 1943 (1994) ; La mafia tra stereotipo e storia (2000) ; Officine della nuova politica (2000) ; Storia e memoria della seconda guerra mondiale in Sicilia (2004) ; Misurarsi con il regime (2009) ; Le confessioni di un brigante (2012) ; Le stragi americane e tedesche in Sicilia nel 1943 (2013) ; Il governo militare alleato nell'Italia meridionale (2017) ; Antifascismo e Resistenza visti dalla Sicilia (2018).
Christine Manigand est professeur en histoire contemporaine à l'université de Poitiers et chercheur rattaché au Centre d'histoire de Sciences Po. Ses recherches portent sur l'interface entre l'histoire politique française, l'aventure européenne et les relations internationales. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Les Français au service de la Société des Nations (Berne, Peter Lang SA, 2003) et, en codirection avec Elisabeth du Réau, Vers la réunification de l'Europe. Apports et limites du processus d'Helsinki de 1975 à nos jours (Paris, L'Harmattan, 2005). Avec Anne Dulphy, elle a codirigé Les opinions publiques face à l'Europe communautaire (Bruxelles, PIE-Peter Lang, 2004) et publié La France au risque de l'Europe (Paris, Armand Colin, 2007). Elle vient de publier un Dictionnaire critique de l'Union européenne chez Armand Colin, en codirection avec Anne Dulphy, Yves Bertoncini, Thierry Chopin et Sylvain Kahn.
Karuna Mantena is Assistant Professor of Political Science at Yale University. She received her PhD from Harvard University in 2004 and has previously taught at Cornell University. Her research interests include modern social and political thought, the intellectual history of Empire, and South Asian politics and history. She is the author of Alibis of Empire: Henry Maine and the Ends of Liberal Imperialism (Princeton University Press, 2010).
Karuna Mantena est Assistant Professor en science politique à l’université de Yale. Après avoir obtenu un doctorat de l’université d’Harvard en 2004, elle a enseigné à Cornell. Ses travaux de recherche portent sur la théorie politique et sociale contemporaine, l’histoire intellectuelle de l’Empire et l’histoire de l’Asie du Sud. Elle a publié en 2010 aux presses de Princeton, Alibis of Empire: Henri Maine and the Ends of Liberal Imperialism.
Céline Marangé est chercheuse sur la Russie et l’Ukraine à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire. Elle écrit sur les relations internationales, la politique étrangère russe, notamment en Asie, et les répercussions de la guerre en Ukraine. Docteur en science politique (Sciences Po Paris, 2010), elle s’intéresse aussi à l’histoire politique et à l’histoire-monde. Elle est l’auteur du Communisme Vietnamien, 1919-1991. Construction d’un État-nation entre Moscou et Pékin (Paris, Presses de Sciences Po, 2012) et de trois autres articles sur la politique coloniale. Une liste complète de ses publications, ainsi que certains de ses articles, sont disponibles sur son site : https://sites.google.com/site/celinemarange/
Philippe Marchand est maître de conférences (HDR) honoraire en histoire moderne et contemporaine à l’université Charles de Gaulle-Lille 3. Membre du laboratoire IRHIS-Lille 3 (UMR Cersates 8529), du comité de rédaction de la Revue du Nord, président de la Commission historique du Nord. Ses champs de recherches concernent l’histoire de l’éducation (XVIIIe siècle-milieu XIXe siècle, enseignement secondaire, enseignement de l’histoire, enseignement technique, relations parents-enfants) et l’histoire régionale. Il a notamment publié : Philippe Marchand (dir.), Le baccalauréat, 1808-2008 Certification française ou pratique européenne ? (Lille-Lyon, Revue du Nord- Institut national de recherche pédagogique, 2010).
Aldo Marchesi (PhD, New York University, 2012) teaches history at the Universidad de la República (Montevideo, Uruguay). He is the Director of the Uruguayan Interdisciplinary Studies Center (CEIU), a specialized center on Uruguayan Recent History. His most recent book is: Latin America's radical left : rebellion and Cold War in the global 1960s (New York, NY : Cambridge University Press, 2018).
Professeur des universités en histoire économique contemporaine à l’université de Paris I Panthéon Sorbonne, Michel Margairaz est, notamment, l’auteur d’une Histoire de la RATP (Paris, Albin Michel, 1989, postface de Marcel Roncayolo) ; d’une Histoire économique. XVIIIe-XXe siècles (Paris, Larousse, 1992) ; d’un Essai historique sur le capitalisme en France au XXe siècle (Tokyo, Nihon Keizaï Hyoron Sha, 2004) et, en collaboration avec Danielle Tartakowsky, "L’avenir nous appartient". Une histoire du Front populaire (Paris, Larousse, 2006, nouvelle édition 2009) et 1968, entre libération et libéralisation. La grande bifurcation (Paris, PUR, à paraître en 2010).
Michel Margairaz est professeur d’histoire économique contemporaine à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est directeur de l’IDHES (Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société) UMR 8533. Ses recherches portent sur l’histoire des politiques publiques en matière économiques et financière au XXe siècle, sur l’histoire des institutions monétaires et financières aux XIXe-XXe siècles, sur histoire de la mobilité parisienne au XXe siècle. Il a notamment publié : en coll. avec Danielle Tartakowsky Le Front populaire (Paris, Larousse, 2009) ; en coll. avec F. Cardoni et N. Carré de Malberg (dir.), Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1802-2009 (Paris, CHEFF, 2012) ; en coll. avec Philippe Verheyde (dir.), Les politiques des territoires, (Berne, PIE Peter Lang, 2014).
Marta Margotti est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Turin. Ses travaux portent sur l’histoire sociale, l’histoire du journalisme et l’histoire du christianisme en Italie et en France.
Carl Marklund is a historian and political scientist at the School of Culture and Education, Södertörn University, whose recent major publications include The Paradox of Openness (Leiden: Brill, 2014) and All Well in the Welfare State? (Helsinki: NordWel, 2013). His research interests include history of international relations, media studies, Scandinavian studies, and STS.
Bérengère Marques-Pereira est professeur en sciences politiques et sociales à l’université libre de Bruxelles, directrice du Centre de sociologie politique et du groupe d’études Latino-Américaines de l’Institut de sociologie. Elle est l’auteur de plusieurs publications sur la citoyenneté sociale et politique des femmes dont : La Citoyenneté politique des femmes, Paris, Armand Colin, 2003 et, sous sa direction, avec Petra Meier, Genre et politique en Belgique et en Francophonie, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 2005.
Peter Marquis, agrégé d’anglais, docteur de l’EHESS (histoire des États-Unis), est maître de conférences à l’université de Rouen où il enseigne la civilisation américaine. Chercheur rattaché à l’ERIAC et au CENA, ses travaux portent sur la culture populaire aux États-Unis, en particulier l’intersection entre le sport et la construction des identités urbaines (voir cv).
Chargé de recherche au Centre d'histoire de Sciences Po. Dernier livre paru : Histoire des relations culturelles dans le monde contemporain (en collaboration avec François Chaubet), Paris, Armand Colin, 2011.
Laurent Martin est chargé de recherche au Centre d'histoire de Sciences Po.
Laurent Martin est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris III Sorbonne Nouvelle (USPC), membre du laboratoire ICEE. Son dernier livre paru est Histoires universelles et philosophies de l'histoire (Presses de Sciences Po, 2015 - en codirection avec Alexandre Escudier).
Sylvain Mary est docteur en histoire (Sorbonne Université) et PRAG à Cergy-Paris Université (composante INSPÉ). Chercheur partenaire de l’UMR SIRICE(Sorbonne Identités, Relations Internationales et Civilisations de l'Europe), ses travaux portent sur l’action de l’État dans le contexte post-colonial des outre-mer français, au croisement de l’histoire politique et des relations internationales.
Claire Marynower est agrégée d’histoire, doctorante au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle prépare une thèse, sous la direction de Marc Lazar, sur la gauche en Algérie dans l’entre-deux-guerres. Lauréate du Prix d’histoire du socialisme de la Fondation Jean-Jaurès (2007), elle a publié Joseph Begarra : un socialiste oranais dans la guerre d’Algérie (L’Harmattan, 2008, préface de Raphaëlle Branche).
Professeure d’histoire contemporaine à Paris 8, membre de l’Institut universitaire de France, Marie-Anne Matard-Bonucci est rattachée à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) et chercheur associée au Centre d’histoire de Sciences Po. Référente « racisme et antisémitisme » à Paris 8, ses recherches portent sur le fascisme, l’antisémitisme en Italie et en France et les phénomènes de violences politiques et sociales. Elle est notamment l’auteur de L’Italie fasciste et la persécution des Juifs (2007, réed. PUF, 2012). Elle a dirigé le numéro spécial de la Revue d’Histoire moderne et contemporaine « L’Antisémitisme : un éternel retour ? » (2015/2-3) et, a récemment codirigé, Democrazia insicura. Violenze, repressioni e Stato di diritto nella storia della Repubblica (1945-1995) (Rome, Donzelli, 2017).
Marie-Anne Matard-Bonucci est professeure à l’Université de Paris 8 et membre de l’Institut universitaire de France. Ses domaines de recherche sont le fascisme, l’antisémitisme, les phénomènes de violence politique et criminelle, en particulier en Italie. Elle a notamment publié : Totalitarisme fasciste (CNRS Editions, 2018) ; L’Italie fasciste et la persécution des Juifs (PUF, 2012) ; a co-dirigé, Storia della Shoah in Italia (2 volumes, Bologne, UTET, 2010) et dirigé « L’antisémitisme : un éternel retour ? » (Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2015).
Damiano Matasci est maître-assistant au Département d’Histoire générale de l’Université de Genève. Ses champs de recherche sont l’histoire de l’éducation et de la science en Europe et en Afrique coloniale (XIXe-XXe siècles). Sa première monographie, L’école républicaine et l’étranger. Une histoire internationale des réformes scolaires en France (1870-1914), a été publiée en 2015 (Prix Louis Cros 2013; ISCHE First Book Award 2017). Il a aussi codirigé les volumes collectifs suivants : Repenser la “mission civilisatrice”. L’éducation dans le monde colonial et postcolonial au XXe siècle (Rennes, PUR, 2020) ; Education and Development in Colonial and Postcolonial Africa. Policies, Paradigms, Entanglements (1890s-1980s) (Cham, Palgrave Macmillan, 2020). Il prépare actuellement un nouveau projet de recherche sur l’histoire de la coopération scientifique trans-impériale en Afrique (années 1920-années 1960).
Historien, Ondřej Matějka est doctorant en co-tutelle entre l’université de Genève et l’université de Rouen. Il est chercheur associé à Institut de l’histoire du temps présent de Prague.
Gérard Mauger est sociologue, directeur de recherche au CNRS, directeur-adjoint du Centre de sociologie européenne (CSE).
Derniers ouvrages parus :
- (dir.), Rencontres avec Pierre Bourdieu, Broissieux, Éditions du Croquant, 2005.
- Les bandes, le milieu et la bohème populaire. Études de sociologie de la déviance des jeunes des classes populaires, Paris, Éditions Belin, 2006.
- L’émeute de novembre 2005. Une révolte protopolitique, Broissieux, Éditions du Croquant, 2006.
- (dir.), Droits d’entrée. Modalités et conditions d’accès dans les univers artistiques, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2006.
- (dir.), L’accès à la vie d’artiste. Sélection et consécration artistiques, Broissieux, Éditions du Croquant, coll. « Champ Social », 2006.
- (dir. avec Louis Pinto), Lire les sciences sociales 2004-2008, t. 5, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2008.
- La sociologie de la délinquance juvénile, Paris, Éditions La Découverte, collection « Repères », 2009.
Chloé Maurel est normalienne, agrégée d'histoire, docteur en histoire contemporaine. Sa thèse, réalisée à Paris 1 sous la direction de Pascal Ory, portait sur l’histoire de l’Unesco. Elle enseigne dans le secondaire et est chercheuse associée à l’IRICE (Sorbonne), l’IHMC (CNRS/ENS) et au CHCSC. Elle a publié notamment Histoire de l’Unesco (L’Harmattan, 2010) et Histoire des relations internationales depuis 1945 (Ellipses, 2010).
Chloé Maurel, normalienne, est agrégée d’histoire et docteur en histoire contemporaine. Sa thèse, réalisée à l’université Paris 1 sous la direction de Pascal Ory, portait sur l’histoire de l’Unesco. Elle en a tiré un livre : Histoire de l’Unesco. Les trente premières années (1945-1974), paru chez L’Harmattan en 2010. Elle étudie notamment actuellement l’action historiographique de l’Unesco (Histoire de l’Humanité, Histoire générale de l’Afrique). Sur ce sujet, elle a publié « L’Histoire de l’Humanité de l’Unesco (1945-2000) », dans la Revue d’histoire des sciences humaines (juin 2010, p. 161-198). Elle anime un séminaire sur l’histoire globale à l’ENS (2010-2013) et depuis janvier 2013 un séminaire sur les organisations internationales à Sciences Po. Elle est aussi l’auteur de : Histoire des relations internationales depuis 1945 paru chez Ellipses en 2010.
Edenz Maurice est le secrétaire scientifique de la Mission pour l’histoire préfectorale. Agrégé et docteur en histoire, il est également chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po et au Centre de recherches sur les mondes américains (EHESS). Ses travaux portent sur l’histoire et la sociopolitique de l’État et de l’éducation dans le contexte impérial et post-colonial des outre-mer français.
Rachel Mazuy est historienne. Elle est agrégée, docteur en histoire et diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Elle a enseigné en lycée et dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur en France et à l'étranger (IUFM de Paris, université Lomonossov et MGIMO (Moscou / Master Sciences Po, à l'université Paris 3 et à Sciences Po Paris). Elle est membre du bureau de l'Association Études Jean-Richard Bloch. Elle a récemment participé à la collecte et à l'inventaire du fonds de l'historienne Nicole Racine. Elle est aujourd'hui chercheur associé au FRASCIRU (Centre Roland Mousnier) et à l'IHTP. Elle s’est tout d’abord intéressée à des organisations de masse liées au Parti communiste français puis au phénomène de croyance politique en jeu dans le voyage en Russie soviétique. Elle continue de travailler sur les voyageurs en URSS et plus largement sur les phénomènes de circulation et de transferts culturels entre la France et l'URSS.
Bohumil Melichar is a post-graduate student of Economic and Social History at the Faculty of Arts (Charles University). His research is focused on interwar communist party and working class movement. He is also concerned with theory and methodology of historiography. He published « Karl Marx vs. Max Weber: The Forefathers´ Heritage as a Social History Constant », Prague Economic and Social History Papers, 2016, vol. 24.
Professeur d’histoire contemporaine à l’École normale supérieure de Pise, où il dirige les Annali della Classe di Lettere e Filosofia et le Centre archivistique, Daniele Menozzi a consacré ses recherches au rapport entre Église et société de l’époque des Lumières à nos jours. Il a récemment publié Chiesa, pace e guerra nel Novecento : verso una delegittimazione religiosa dei conflitti(2008) ; Chiesa e diritti umani : legge naturale e modernità politica dalla Rivoluzione francese ai nostri giorni (2012) ; “Giudaica perfidia”. Uno stereotipo antisemita tra liturgia e storia (2014).
Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bordeaux (ESPE/ LACES EA 4140), Charles Mercier a récemment publié : René Rémond et Nanterre, les enfantements de 68 : contribution à l’histoire d’un universitaire et d’une université iconiques (Le Bord de l’eau, 2016).
Charles Mercier est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bordeaux (LACES EA7437), membre junior de l’Institut universitaire de France.
Stéphane Michonneau est professeur d’histoire contemporaine à l’université Lille 3. De 2009 à 2015, il a été directeur des études pour les époques moderne et contemporaine à l’École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez). Auparavant, il a été maître de conférences à l’université de Poitiers. Ses domaines de spécialité sont l’histoire européenne des nationalismes, l’histoire européenne des après-guerres et l’histoire de la mémoire, particulièrement en Espagne. Il a écrit plusieurs ouvrages, notamment : Dictionnaire des nations et des nationalismes dans l’Europe contemporaine, (Hatier, 2006, avec Sandrine Kott), Barcelone, mémoire et identité. 1830-1930 (PUR, 2007) ; Las sombras de mayo. Mito y memorias de la Guerra de la Independencia en España, 1808-1908 (Casa de Velázquez, 2007) ; Imaginario nacionalista en el franquismo (Casa de Velázquez, 2014, avec Xosé-Manoel Núñez Seixas).
Nolwenn Mingant est maître de conférences en civilisation américaine à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Elle est l’auteur de Hollywood à la conquête du monde. Marchés, stratégies, influences (Paris, CNRS Éditions, 2010) et co-fondatrice de l’association CinEcoSa (Cinéma, Économie et Sociétés anglophones, http://www.cinecosa.com) et co-fondatrice de la revue électronique InMedia (http://inmedia.revues.org/)
Georges Mink, directeur de recherche à l’ISP-CNRS (université Paris Ouest - Nanterre La Défense), est enseignant à Sciences Po et Professeur invité au Collège de l’Europe à Natolin. Il a récemment publié : Georges Mink, Laure Neumayer (dir.), L’Europe et ses passés douloureux, Paris, La Découverte, coll. « Recherches », 2007, et Georges Mink, « Between Reconciliation and the Reactivation of Past Conflicts in Europe : Rethinking Social Memory Paradigms », Czech Sociological Review, 2008, vol. 44, n°3, pp. 469-490.
Georges Mink est directeur de recherche émérite au CNRS (ISP) et président du International Council for Central and East European Studies (ICCEES). Il est également Permanent Professor au College d’Europe (Natolin Campus). Il a récemment publié : Le passé au présent, actions d’historicisation et gisements mémoriels en Europe centrale et orientale (en co-direction avec P. Bonnard, Houdiard Éditeur, 2010) ; History, Memory and Politics in Central and Eastern Europe, Memory Games (co-eds with L. Neumayer, Palgrave, 2013) ;La Pologne au cœur de l'Europe, de 1914 à ces jours, Histoire politique et conflits de mémoire (Paris, Buchet Chastel, 2015).
Jean-Pierre Moisset est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Michel de Montaigne – Bordeaux 3. Ses recherches portent sur les aspects matériels de la laïcité française (fiscalité, garanties d’emprunts, pratiques administratives), ainsi que sur l’Église catholique comme organisation (financement, lieux de culte, patrimoine, communication). Il a notamment publié : « Aspects des finances diocésaines en France au XXe siècle » (Cristianesimo nella Storia, 2012, no 3), et « L’information financière dans l’Église catholique depuis les années 1950 : du secret à la transparence ? » (dans Les religions et l’information, XVIe-XXIe siècles, 2011). Il est l’auteur d’une synthèse sur l'Histoire du catholicisme (Flammarion, 2006).
Sophie Momzikoff est agrégée d’histoire, maître de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne-Université. Ses champs de recherche portent sur les experts internationaux soviétiques durant la guerre froide, les circulations scientifiques Est-Ouest et la gestion internationale et militaire de la sortie de guerre froide.
Ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Pise, Marco Mondini est chercheur à l’Institut historique italo-allemand–FBK de Trente, où il dirige l’équipe de recherche « La Première Guerre mondiale » ; il enseigne l'histoire contemporaine à l’université de Padoue. Il est membre de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et section editor du projet « 14-18 online. International Encyclopedia of the First World War ». Il a publié plusieurs ouvrages sur la société militaire et la culture de guerre en Italie entre XIXe et XXe siècle ; sa monographie sur la Grande Guerre italienne (La guerra italiana. Partire, raccontare, tornare) va paraître chez l’éditeur Il Mulino.
Éric Monnet est doctorant en histoire économique à l’EHESS et à l’École d’économie de Paris. Il prépare une thèse sur la politique monétaire française et le contrôle du crédit de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1970. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue de sciences humaines Tracés.
Éric Monnet est directeur d’études à l’EHESS, professeur à l’École d’Économie de Paris (Centre d’histoire économique et sociale François Simiand) et membre du CEPR (Centre for Economic Policy Research). Son travail de recherche porte sur l’histoire du système monétaire international, des politiques monétaires et des marchés financiers en France et en Europe au XXe siècle. Auteurs de nombreux articles, il a également publié les ouvrages Euro, les années critiques (PUF, 2015) et Controlling Credit: Central Banking and the Planned Economy in Postwar France, 1948-1973 (Cambridge University Press, 2019).
Bruno Monteiro est sociologue et chercheur post-doctorant, avec le soutien de la Fondation portugaise pour la science et la technologie (SFRH/BPD/85086/2012). Actuellement, il est membre de l’Instituto de Sociologia – Universidade do Porto, et de l’Instituto de História Contemporânea (Universidade Nova de Lisboa). Ses travaux portent sur la sociologie des classes sociales, en particulier les « élites », et la socio-histoire de l’action politique. Il a notamment publié Homens industriosos. Uma sociologia histórica das tomadas de posição do patronato portuenses (1945-1974) (FEAA, 2015) et co-dirigé, avec Virgílio Borges Pereira, A política em estado vivo (Edições 70, 2013) et Os intelectuais europeus no século XX. Exercícios de objectivação sócio-histórica, (Afrontamento, 2014).
Après avoir obtenu un doctorat en histoire à l’Institut des sciences sociales de l’université de Lisbonne, José Pedro Monteiro est actuellement chercheur au Centre pour les études sociales de l’université de Coimbra. Il travaille sur les interconnexions entre internationalisme et impérialisme en Afrique pendant la période coloniale tardive, en particulier sur la question du travail. Il a récemment co-édité Internationalism, Imperialism and the Formation of the Contemporary World : Pasts of the Present (Palgrave, 2017). Sa première monographie, Portugal e a Questão do Trabalho Forçado : um Império sob Escrutínio (1944-1962), a été publiée en 2018 (Edições 70).
Feliciano Montero García (1948-) est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Alcalá de Henares, UAH. Il a notamment publié La Acción Católica y el franquismo. Auge y crisis de la Acción Católica especializada (Uned, 2000) ; La Iglesia: de la colaboración a la disidencia, 1956-1975 (Encuentro, 2009), et avec Julio de la Cueva (eds.), La secularización conflictiva. España, 1898-1931, (Biblioteca Nueva, 2007) ; Laicismo y catolicismo. El conflicto político-religioso en la II República (UAH, 2010), Izquierda obrera y religión 1900-1936 (UAH, 2011).
Claire Morelon est Junior Research Fellow à l’université d’Oxford (Queen’s College). Sa thèse, en cotutelle entre l’université de Birmingham et de Sciences Po, portait sur la vie quotidienne à Prague de 1914 à 1920.
Gilles Morin, docteur en histoire, enseignant à la Cité Marie-Curie (Sceaux 92), est chercheur associé au Centre d'histoire sociale du XXe siècle et à l'Institut d'histoire du temps présent. Il est également président de l'Association des usagers du service public des Archives nationales (AUSPAN). Il a récemment dirigé avec Pascale Goetschel un dossier intitulé « Le PS, nouvelles approches » dans Vingtième siècle. Revue d’histoire (n° 96, octobre-décembre 2007), mais avec Noëlline Castagnez, Socialistes et radicaux, querelles de famille (Ours-Presses de Sciences Po, 2008) et avec Gilles Richard Les deux France du Front populaire (L’Harmatttan, 2008).
Janine Mossuz-Lavau, politologue, est directrice de recherche au CNRS (CEVIPOF/Sciences Po) et chargée de cours à l’IEP de Paris. Elle a publié plusieurs ouvrages sur la question du genre. Le dernier : Christine Bard, Christian Baudelot, Janine Mossuz-Lavau (dir.), Quand les femmes s’en mêlent. Genre et pouvoir, Paris, La Martinière, 2005. Ses principaux objets de recherche sont le genre, les mœurs, l’argent, en relation avec les comportements politiques.
Kenneth Mouré est professeur d’histoire à l’Université d’Alberta. Il a publié livres et articles sur la politique monétaire et les relations entre gouvernements et banques centrales dans l’entre-deux-guerres. Ses recherches récentes portent sur les contrôles économiques et le marché noir des années 1940 en France.
Marie Moutier-Bitan est doctorante en histoire à l’EHESS (Centre européen de sociologie et de science politique, CESSP) et travaille comme chercheuse au sein de l’association Yahad – In Unum depuis plus de dix ans. Elle a effectué de nombreux séjours de recherche dans les centres d’archives et dans les pays d’ex-Union soviétique. Elle a publié Lettres de la Wehrmacht (Perrin, 2014) et Les Champs de la Shoah (Passés composés, 2020).
Karl Borromäus Murr a fait ses études d’histoire, de philosophie et d’ethnologie dans les universités de Munich, Oxford (St Edmund Hall), Eichstätt-Ingolstadt et Cambridge (Harvard University). En 2005, il a obtenu son doctorat en histoire de la Ludwig-Maximilians-Universität Munich (LMU), Allemagne. En 2009, il a été nommé directeur du Musée national du textile et de l’industrie d’Augsbourg. Il a publié de nombreux articles sur l’histoire, l’histoire de l’art, l’ethnologie et les études muséales, et notamment : Nikolaus Buschmann, Karl Borromäus Murr (dir.), Treue. Politische Loyalität und militärische Gefolgschaft in der Moderne (Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2008) ; « „Treue bis in den Tod“. Kriegsmythen in der bayerischen Geschichtspolitik im Vormärz » (dans Nikolaus Buschmann, Dieter Langewiesche (dir.), Der Krieg in den Gründungsmythen europäischer Nationen und der USA, Frankfurt/New York, Campus, 2003, p. 138-174).
Christine Mussard est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université d’Aix-Marseille, et rattachée au laboratoire IREMAM. Après une thèse consacrée à l’étude de la production d’une commune mixte, territoire singulier produit dans l’Algérie coloniale, elle poursuit ses recherches sur la fabrique et l’évolution des villages de colonisation dans l’Est algérien pendant toute la durée de la période coloniale. Ses principales publications sur ce thème sont : « Produire un centre de communication en commune mixte : décideurs et usagers en prise avec la création d’un territoire », dans V. Gueno et D. Guignard (dir.), Les acteurs des transformations foncières de la Méditerranée au XIXe siècle, Paris, Karthala, Aix-en Provence MMSH, 2013, p. 95-114 ; « Une « décolonisation » par défaut ? Le cas de Lacroix, centre de colonisation de la commune mixte de La Calle (1920-1950) », French Colonial History, vol. XIII, 2012, p. 55-73 ; « Du déni de citoyenneté au refus de propriété. L’administration locale et la question de l’accès à la terre des Algériens naturalisés dans les centres de colonisation », actes du colloque international sur le thème Propriété et société en Algérie contemporaine : Quelles approches ?, IREMAM, MMSH, Aix-en Provence, 20 et 21 mai 2014 (à paraître).
Éric Nadaud, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’histoire, maître de conférences à l’université d’Orléans, a soutenu un doctorat d’histoire contemporaine sur « Une tendance du Parti socialiste SFIO, la Bataille socialiste, 1921-1933 » (sous la direction de Serge Berstein, 1988). Il poursuit ses recherches sur le socialisme de gauche unitaire en France de 1921 à 1958, ainsi que sur les pratiques militantes et symboliques socialistes, tout en collaborant à la rédaction du Dictionnaire biographique Mouvement ouvrier Mouvement social (le « Maitron », 12 volumes, sous la direction de Claude Pennetier, aux Éditions de l’Atelier).
Auteur en 2005 d’une thèse sur « la Ligue des Droits de l’homme de 1898 à 1940 », à paraître chez Fayard, membre des comités de rédaction d’Histoire@Politique et de Matériaux pour l’histoire de notre temps, Emmanuel Naquet travaille sur les associations, la culture politique, le modèle républicain, les formes d’engagement, champs sur lesquels il a publié une cinquantaine de contributions. Il vient de diriger, avec Gilles Manceron, la publication des actes du colloque international tenu à l’École militaire en 2006, Être dreyfusard, hier et aujourd’hui (PUR, 2009).
Frédérique Neau-Dufour est agrégée en histoire et docteur en histoire. Elle est notamment l'auteur de Geneviève de Gaulle (éditions du Cerf, 2004) et de Yvonne de Gaulle (Fayard, 2012). Elle dirige actuellement le Centre européen du résistant déporté situé sur le site de l'ancien camp de concentration du Struthof (Alsace).
Simone Neri Serneri est professeur d’histoire contemporaine à l’École de sciences politiques “Cesare Alfieri” de l’Université de Florence et est président de l’Institut historique toscan de la Résistance et de la Période contemporaine. Il a travaillé sur l’histoire de l’antifascisme et de la Résistance, des mouvements collectifs des années 1970 et de l’environnement. Parmi ses récentes publications, on peut citer la direction de The Basic Environmental History (Springer, 2014), Verso la lotta armata. La politica della violenza nella sinistra radicale degli anni Settanta (il Mulino, 2012), 1914-1945. L’Italia nella guerra europea dei trent’anni (Viella, 2016) et, avec Monica Galfré, Il movimento del ’77. Radici, snodi, luoghi (Viella, 2018).
David Niget est chercheur post-doctoral au Centre d'histoire du droit et de la justice, de l'Université de Louvain, Belgique. Il coordonne un programme de recherche sur l'histoire de la jeunesse et de la violence qui implique une collaboration interdisciplinaire avec les départements de sociologie et de criminologie de l'Université de Louvain. Depuis 2005, il coordonne également un projet de recherche international sur le risque et la gouvernementalité dans les sociétés modernes, entre le Centre d'histoire du droit et de la justice et le Centre d'histoire des régulations sociales de l'Université du Québec à Montréal. Sa thèse de doctorat (Histoire, Université d'Angers et Université du Québec à Montréal, 2005), a été publiée en 2009 : La naissance du tribunal pour Enfants. Une comparaison France-Québec, Presses universitaires de Rennes. Il a publié plusieurs numéros spéciaux de revue, la Revue d'histoire de l'enfance Irrégulière, sur les jeunes et la violence (9/2007) et de la revue Histoire et Sociétés. Revue européenne d'histoire sociale, sur la délinquance juvénile et la justice aux XIXe et XXe siècles en Europe, en Amérique du Nord et en Russie (25-26/2008). Récemment, il a coordonné un volume bilingue consacré à l’histoire de l’expertise à l’égard des déviances juvéniles (Presses universitaires de Louvain, 2011).
Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Picardie, Philippe Nivet y est directeur de l’UFR d’histoire-géographie et directeur du Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits. Outre ses recherches sur la Première Guerre mondiale, ses travaux portent sur l’histoire politique de Paris et l’histoire politique du gaullisme. Il a publié, notamment, en collaboration avec Yvan Combeau, une Histoire politique de Paris au XXe siècle (PUF, 2000) et a participé au Dictionnaire des gaullistes sous la IVe République dirigé par Bernard Lachaise (Champion, 2000).
Philippe Nivet est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Picardie, dont il est actuellement vice-président et où il dirige le Centre d’histoire des sociétés, des sciences et des conflits. Ses recherches portent à la fois sur les civils français pendant la Première Guerre mondiale et sur l’histoire politique de la France contemporaine.
Amélie Nuq est normalienne, agrégée d’histoire et ancienne membre de l’École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid). Elle est maîtresse de conférences à l’université Grenoble Alpes et membre du LARHRA (Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, UMR 5190). Sa thèse de doctorat portait sur la déviance juvénile dans l’Espagne franquiste. Elle s’intéresse actuellement aux liens entretenus par la dictature franquiste et l’Allemagne nazie dans le domaine de la politique sociale.
Agrégée et docteure en histoire, Anne-Laure Ollivier enseigne en classes préparatoires littéraires. Sa thèse sur "Gaston Defferre, un socialiste face aux pouvoirs" (sous la direction d'Olivier Wieviorka) a obtenu le prix de thèse de l'Assemblée nationale en 2011.
Ingénieure de recherche au laboratoire Histoire des Techno-Sciences en Société (HT2S, Conservatoire national des arts et métiers), et chercheuse associée au pôle Trajectoires du numérique de l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISSC), Camille Paloque-Berges est docteure en Sciences de l’information et de la communication, spécialisée dans l’histoire et les cultures des réseaux informatiques. Après des premières recherches sur la créativité dans la programmation informatique (Poétique des codes, 2009, Archives contemporaines), elle a conduit une thèse intitulée Histoire vernaculaire d’Internet. Emergence et médiations d’un folklore de réseau (2011, Université Paris 8) et mené des travaux sur les méthodologies associées à l’analyse des documents, archives, sources et patrimoine nativement numériques. Ses recherches actuelles concernent le développement socio-technique d’Internet en Europe et le rôle des associations d’utilisateurs qui participent à faire un objet de débat public en France dans les années 1980 et 1990.
Parmi ses dernières publications, on peut trouver : « Usenet as a Web Archive: Multi-layered Archives of Computer-Mediated-Communication » (dans N. Brugger (ed.), Web 25: Histories from the First 25 Years of the World Wide Web, Peter Lang Publishing, janvier 2017). « Vers des lieux de mémoire réticulaires ? Construire un patrimoine de la communication des sciences et des techniques du numérique » (RESET, n°6, novembre 2016), « L’imaginaire du "grand public" au tournant du Web (1993-1997) » (Revue française des sciences de l'information et de la communication, n°7, 2015).. Ses derniers travaux sur l’arrivée des réseaux Internet en France sont en cours de publication (« Mapping a French Internet Experience. A Decade of Unix Networks Cooperation (1983-1993) », dans Routledge Companion to Global Internet histories).
Dominique Parcollet est responsable des Archives d’histoire contemporaine du Centre d’histoire de Sciences Po.
Rosa Pardo Sanz est professeur au département d’histoire contemporaine de l’Universidad Nacional de Educación a Distancia (UNED) à Madrid. Elle a publié en 1995 son premier livre, Con Franco hacia el Imperio. La política exterior española hacia América Latina, 1939-1945. Elle est également l’auteur de nombreux articles et chapitres de livres consacrés à la politique extérieure espagnole au XXe siècle : la politique latino-américaine, les relations avec les États-Unis, la décolonisation, la politique arabe, principalement à l’époque du ministère de Fernando M. Castiella (1957-1969). Ses derniers travaux, sur la période de la transition démocratique, ont porté sur des thèmes d’histoire étrangère comparée, en particulier avec le Portugal.
Giacomo Parrinello est assistant professor en histoire environnementale au Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP). Auteur du livre Fault Lines : Earthquakes and Urbanism in Modern Italy (Berghahn Books 2015), ses recherches actuelles portent sur les transformations environnementales, sociales et politiques des systèmes fluviaux et les interfaces littorales à l’époque urbaine-industrielle.
Kiran Klaus Patel is professor of European and global history at Maastricht University where he also serves as head of the Department of History. Before joining Maastricht University, he held a professorship at the European University Institute in Florence, Italy (2007-2011), and an assistant professorship at Humboldt University in Berlin (2002-2007). He has been (inter alia) a visiting fellow/professor at the École des hautes études en science sociales in Paris, the Free University of Berlin, Freiburg University, Harvard University and the University of Oxford. His most recent publications include: The New Deal: A Global History (Princeton: Princeton University Press, 2016 forthcoming); Special Section: "The Dark sides of Transnationalism: Social Engineering and Nazism, 1930s–1940s,” Journal of Contemporary History, 51 (2016), forthcoming; European Integration and the Atlantic Community in the 1980s, New York: Cambridge University Press, 2013 (ed. with Kenneth Weisbrode); The Historical Foundations of EU Competition Law, Oxford: Oxford University Press, 2013 (ed. with Heike Schweitzer); The Cultural Politics of Europe: European Capitals of Culture and European Union since the 1980s, London: Routledge, 2013 (ed.).
Nicolas Patin est ancien élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégé et docteur en histoire contemporaine. Sa thèse de doctorat, soutenue en 2010, portait sur l’expérience de guerre des députés du Reichstag de la République de Weimar (à paraître aux éditions Fayard en 2014 sous le titre La catastrophe allemande, 1914-1945. 1 674 destins parlementaires). Il a publié de nombreux articles sur l’histoire parlementaire, le nazisme et
Nicolas Patin is a former student of the École normale supérieure de Lyon, “agrégé” and PhD in contemporary history. His PhD, defended in 2010, focused on the war experiences of the Reichstags MPs during the Weimar Republic (to be published in 2014 by Fayard under the title La catastrophe allemande, 1914-1945. 1 674 destins parlementaires). He has published numerous articles about parliamentary history, Nazism and World War I in Germany. He is currently Fellow Researcher at the German Historical Institute (Paris).
Nicolas Patin ist ein ehemaliger Schüler der École normale supérieure in Lyon, agrégé und Doktor der Zeitgeschichte. In seiner Doktorarbeit, welche er 2010 verteidigt hat, beschäftigt er sich mit der Kriegserfahrung der Reichstagsabgeordneten in der Weimarer Republik (im Verlag Fayard wird es 2014 unter dem Titel “La catastrophe allemande, 1914-1945. 1 674 destins parlementaires“ erscheinen). Er hat zahlreiche Artikel über die Geschichte des Parlamentes, über den Nationalsozialismus und über den Ersten Weltkrieg in Deutschland veröffentlicht. Gegenwärtig arbeitet und forscht er am Deutschen Historischen Institut in Paris.
Nicolas Patin est ancien élève de l'École normale supérieure de Lyon, agrégé et docteur en histoire contemporaine. Il est actuellement maître de conférences à l’Université Bordeaux-Montaigne. Sa thèse de doctorat portait sur l'expérience de Première Guerre mondiale des députés du Reichstag de la République de Weimar, et a été publié chez Fayard sous le titre La catastrophe allemande (2014). Il travaille actuellement à la biographie de Friedrich-Wilhelm Krüger (1894-1945), soldat de la Grande Guerre et responsable de la « Solution finale de la question juive » en Pologne, durant la Seconde Guerre mondiale.
Nicolas Patin est ancien élève de l’École normale supérieure (Lyon), agrégé et maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne. Il est spécialiste de l’histoire allemande du premier XXe siècle, de la Première Guerre mondiale et du national-socialisme. Il a publié aux éditions Fayard, La catastrophe allemande (1914-1945) en 2014 et Krüger. Un bourreau ordinaire en 2017.
Agrégée et docteure en histoire,
Anne-Marie Pavillard est bibliothécaire à la BDIC, département des Archives, et représente cette bibliothèque dans l’association Archives du féminisme. Elle a participé à la réalisation du Guide des sources de l’histoire du féminisme (sous la direction de Christine Bard, Annie Metz et Valérie Neveu), Presses universitaires de Rennes, collection « Archives du féminisme », 2006. Elle a publié des articles présentant les fonds de la BDIC relatifs à l’histoire des femmes et du féminisme dans Journal de la BDIC et dans Matériaux pour l’histoire de notre temps, revue de la BDIC et de l’association des amis de la BDIC.
Constance Pâris de Bollardière est docteure en histoire de l’EHESS. Ses recherches portent sur le socialisme juif et la culture yiddish aux États-Unis et en France après la Shoah. Elle travaille depuis 2016 au George and Irina Schaeffer Center for the Study of Genocide, Human Rights and Conflict Prevention de l’American University of Paris, où elle est notamment en charge de la valorisation de la Visual History Archive. Elle a récemment publié « "Ecritures de la destruction" et reconstruction : Yankev Pat, auteur et acteur du monde yiddish. Le cas de Paris, 1944-1948 », dans Judith Lindenberg (ed.), Premiers savoirs de la Shoah (Paris, CNRS Éditions, 2017, p. 275-291) et co-écrit avec Henry Rousso, Laure Fourtage, Julia Maspero et Simon Perego le catalogue de l’exposition Après la Shoah. Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947) (Paris, Editions du Mémorial de la Shoah, 2016). Parmi ses autres publications se trouvent : « The Jewish Labor Committee's Bundist Relief Network in France, 1945-1948 » (Kwartalnik Historii Żydow/Jewish History Quarterly, 246 (2), 2013, p. 293-301), « Mutualité, fraternité et travail social chez les bundistes de France, 1944-1947 » (Archives Juives. Revue d’histoire des Juifs de France, 45 (1), 2012, p. 27-42).
Professeur des universités à l'Ecole normale supérieure où il enseigne l'histoire contemporaine, Gilles Pécout est également directeur d'études à l'Ecole pratiques des hautes études à la Sorbonne, titulaire de la chaire "Histoire politique et culturelle de l'Europe méditerranéenne".
Docteur en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), Christophe Pécout est chercheur associé au Centre d'études des transformations des APS (CETAPS, EA 3832) à l' université de Rouen et membre du Centre de recherche en histoire quantitative (CRHQ, UMR/CNRS) à l'université de Caen. Il a notamment publié Les Chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse française (1940-1944), Paris, L'Harmattan, 2007.
Docteur en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), Christophe Pécout est chercheur au Centre d'étude des transformations des APS (CETAPS, EA 3832) de l'université de Rouen et membre du Centre de recherche en histoire quantitative (CRHQ, UMR/CNRS) de l'université de Caen. Il a récemment publié Les Chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse française (1940-1944), Paris, L'Harmattan, 2007.
Jean-Paul Pellegrinetti est professeur en histoire contemporaine à l’université de Nice – Sophia-Antipolis et directeur du Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC). Il est directeur de publication de la revue les Cahiers de la Méditerranée ainsi que de la revue Études corses. Il coordonne un programme de recherches d’un projet financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) sur le thème : Identités et Cultures en Méditerranée. Les élites politiques de la Révolution française à la Ve République. Il a notamment publié avec A. Rovere, La Corse et la République (Le Seuil, 2004) ; Histoire de Menton (Privat, coll. « Histoire des villes », 2010) ; et avec L. P. Martin et J. Guedj (dir.), La République en Méditerranée. Diffusions, espaces et cultures républicaines en France, Italie et Espagne. XVIIIe-XXe siècles (L’Harmattan, coll. « Cliopolis », 2011).
Denis Pelletier est historien, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, membre du Groupe religions sociétés laïcités (GSRL, UMR 8582 EPHE-CNRS).
Benoît Pellistrandi, professeur en classes préparatoires au Lycée Condorcet, a travaillé sur l’historiographie espagnole (Un discours national ? La Real Academia de la Historia entre science et politique [1847-1897], Madrid, 2005 ; La historiografia francesa del siglo xx y su acogida en España, Madrid, 2001 ; L’Histoire religieuse en France et en Espagne, Madrid, 2005 ; et avec Jean-François Sirinelli, L’histoire culturelle en France et en Espagne. Il a publié en 2013 une Histoire de l’Espagne des guerres napoléoniennes à nos jours.
Joanna Penson a été arrêtée pour faits de résistance le 23 mars 1941 en Pologne, à l’âge de 20 ans. Arrivée à Ravensbrück par le Sondertransport du 23 septembre 1941, elle a été libérée le 28 avril 1945. Après la guerre, elle fit des études de médecine et termina sa carrière comme professeur, chef du service de médecine générale de l’hôpital de Gdansk. Membre active de Solidanorsc dans les années 1980, elle est actuellement une collaboratrice de Lech Walesa.
Philippe Perchoc a soutenu sa thèse de science politique à Sciences Po en 2010. Il est assistant académique au programme d’études européennes générales du Collège d’Europe (Bruges) et aux Facultés Universitaires Saint Louis (Bruxelles)
Agrégé d’histoire, Simon Perego est actuellement ATER à l’Institut d’études politiques de Paris. Il prépare sous la direction de Claire Andrieu une thèse de doctorat intitulée « Commémorer la Shoah et la Seconde Guerre mondiale au sein du monde juif parisien de la Libération à la Guerre des Six Jours, 1944-1967 ». Il a récemment publié avec Renée Poznanski Le Centre de documentation juive contemporaine, 1943-2013 : documenter la Shoah (Paris, Éditions du Mémorial de la Shoah, 2013). Parmi ses autres publications, on compte : « Les commémorations de la destruction des Juifs d’Europe au Mémorial du martyr juif inconnu du milieu des années cinquante à la fin des années soixante » (Revue d’histoire de la Shoah, n° 193, juillet-décembre 2010, p. 471-507), et « Jurys d’honneur. The Stakes and Limits of Purges among Jews in France after Liberation », dans Gabriel Finder et Laura Jockusch (dir.), Jewish Honor Courts. Revenge, Retribution, and Reconciliation in Europe and Israel after the Holocaust (Detroit, Wayne State University Press, à paraître en 2015).
Victor Pereira, docteur en histoire à l’Institut d’études politiques de Paris, est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Pau et des Pays de l’Adour. Il est également chercheur de l’Instituto de História Contemporânea de l’Université nouvelle de Lisbonne. Il mène des recherches sur les migrations portugaises et sur l’histoire du XXe siècle portugais. Il a dirigé, avec Nuno Domingos, O Estado Novo em Questão (Edições 70, 2010) et publié La dictature de Salazar face à l’émigration. L’État portugais et ses migrants en France (1957-1974), (Presses de Sciences Po, 2012/Temas & Debates, 2014).
Normalien (Fontenay-Saint-Cloud), agrégé et docteur en histoire, il a consacré sa thèse à Michel Debré : Entre administration et politique : Michel Debré (1912-1948). Du service de l'État à l'entrée au forum, (thèse soutenue le 12 novembre 2012 à l'IEP de Paris, sous la direction de Marc Lazar, 2 vol., 1349 pages). Il a aussi publié une biographie consacrée à l'ensemble de la carrière de l'ancien Premier ministre – Michel Debré (Paris, Ellipses, 2008, 453 p.) –, ainsi qu'un article intitulé « Michel Debré et les avatars du libéralisme français, 1936-1945 », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, n° 116, octobre-décembre 2012, p. 81-95. Il enseigne actuellement dans le secondaire et à Sciences Po, où il anime une conférence de méthode sur l'« histoire politique de l'Europe au XXe siècle ». Il consacre désormais ses recherches à l'histoire politique et intellectuelle du libéralisme français au XXe siècle.
Jérôme Perrier est ancien élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud, agrégé d’histoire et docteur en histoire de l’IEP de Paris. Il est l’auteur de : Michel Debré (Éditions Ellipses, 2010, 452 p.) ; Entre administration et politique : Michel Debré 1912-1948 : du service de l’État à l’entrée au forum (préface de Serge Berstein) (Institut universitaire Varenne, 2013, « coll. des thèses » n° 84, 2 vol., 1114 p.) ; « Michel Debré et les avatars du libéralisme français (1936-1945) » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 116, octobre-décembre 2012). Il se consacre désormais à l’histoire intellectuelle et politique du libéralisme français, ainsi qu’à l’œuvre politique d’Alain. Il est notamment l’auteur de : « Penser les rapports entre politique et haute administration à travers l’œuvre d’Alain et d’Henri Chardon. Le modèle républicain français du début du XXe siècle, entre hantise bureaucratique et quête d’une aristocratie technicienne » (La Revue administrative, n° 398 et 399, printemps 2014) ; « Le problème de l’intérêt général dans la pensée d’Alain : un utilitariste libéral au pays de Rousseau ? » (à paraître dans La Revue française d’histoire des idées politiques). Jérôme Perrier travaille aussi actuellement à la rédaction d’un livre d’entretiens avec Alain Madelin.
ATER à la faculté des lettres de Sorbonne Université, Antoine Perrier est agrégé d’histoire et docteur de l’IEP de Paris. Sa thèse (La liberté des protégés. Souverains, ministres et serviteurs des monarchies marocaine et tunisienne sous protectorat français (1881-1956), soutenue en 2019) portait sur l’histoire administrative des monarchies marocaine et tunisienne et leurs sources arabes à la période coloniale. Ses recherches actuelles portent sur l’histoire économique et juridique de la zone internationale de Tanger et sur une histoire de l’assistance publique au Maghreb (XIXe – XXe siècles).
Ancienne élève de l’ENS-LSH, agrégée d’histoire, Laura Pettinaroli est actuellement membre de l’École française de Rome. Elle vient d’achever une thèse intitulée La politique russe du Saint-Siège (1905-1939).
Laura Pettinaroli est maître de conférences en histoire contemporaine à l'Institut catholique de Paris. Elle travaille notamment sur l'histoire du Saint-Siège et sur l'histoire religieuse du monde russe.
Agrégée et docteure en histoire, Pauline Picco a soutenu en 2013 une thèse intitulée « Histoire entrecroisée des extrêmes droites françaises et italiennes : cultures politiques, itinéraires, réseaux (1960-1984) ». Elle est chercheur partenaire de l’UMR IRICE 8138. Son ouvrage intitulé Liaisons dangereuses. Les extrêmes droites françaises et italiennes (1960-1984) est paru aux Presses universitaires de Rennes au printemps 2016.
Cécile Pichon-Bonin est chargée de recherche au CNRS (Centre Georges Chevrier) et chercheuse associée au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC). Spécialiste de l’art et de la culture visuelle soviétiques des années 1920-1930, elle a notamment publié Peinture et politique en URSS, L’itinéraire des membres de la Société des artistes de chevalet (OST), 1917-1941 (Dijon, Presses du réel, 2013).
Ancienne élève de l’ENS-Fontenay-Saint Cloud, agrégée d’histoire, Manon Pignot est ATER à l’université Paris X-Nanterre. Elle achève, sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau, une thèse de doctorat qui porte sur « Filles et garçons dans la Grande Guerre : expériences communes, construction du genre et invention des pères » (EHESS). Elle a notamment publié La Guerre des crayons. Quand les petits Parisiens dessinaient la Grande Guerre (Éditions Parigramme, 2004). Elle a également collaboré à l’Encyclopédie de la Grande Guerre. 1914-1918. Histoire et culture (Bayard, 2004, article « Les enfants »).
Guillaume Piketty est directeur de recherches au Centre d’histoire et professeur associé à l’Ecole doctorale de Sciences Po Paris. Spécialiste de l’histoire et de la mémoire de la Résistance française et de la France libre, ainsi que de l’histoire du gaullisme, il a collaboré à François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance. Résistance intérieure et France Libre (Paris, Robert Laffont, collection "Bouquins", 2006). Avec Claire Andrieu et Philippe Braud, il a dirigé la publication du Dictionnaire de Gaulle (Paris, Robert Laffont, collection "Bouquins", 2006). Depuis quatre ans, il anime avec Bruno Cabanes (Yale University) un séminaire de recherche sur les sorties de guerre. Celui-ci a notamment débouché sur la publication du dossier « Sorties de guerre au XXe siècle » dans la revue Histoire@Politque. Politique, culture, société (www.histoire-politique.fr, n°3, novembre-décembre 2007).
Caroline Piketty est conservateur en chef du patrimoine à la section des Archives privées des Archives nationales.
Docteur en histoire contemporaine de l'Université de Fribourg (Suisse), Lorenzo Planzi est chercheur spécialiste des relations entre politique et religieux.
Marija Podzorova est doctorante à Paris Diderot – Paris 7 en histoire et en histoire de l’art. Elle travaille sur la place des échanges et des transferts artistiques dans la construction des relations diplomatiques entre l’URSS et l’Occident (France, Italie, Allemagne et États-Unis) dans l’entre-deux-guerres (1922-1939), sous la co-direction de Sophie Cœuré (histoire, Paris 7) et de Philippe Dagen (historien de l’art, Paris 1). Plus spécifiquement, elle s’intéresse à la mise en place des différentes expositions d’art soviétique à l’étranger et de l’art étranger en URSS, à leurs réceptions et aux circulations des artistes, spécialistes de l’art plastique et des œuvres d’art moderne dans l’espace international ainsi qu’à la place des aspects idéologiques dans les transferts transnationaux.
Morgan Poggioli est docteur en histoire contemporaine. Il a soutenu sa thèse portant sur « La CGT du Front populaire à l’État français (1934-1940) », en 2005 à l’université de Bourgogne. Chercheur associé au Centre Georges Chevrier (UMR 5605), il a notamment publié La CGT du Front populaire à Vichy. De la réunification à la dissolution (1934-1940) aux éditions de l’IHS-CGT (2007).
Morgan Poggioli received his PhD [« La CGT du Front populaire à l’État français (1934-1940)] from the University of Burgundy in 2005 and is an associate researcher at Centre George Chevrier (UMR 5605-University of Burgundy). He has published La CGT du Front populaire à Vichy. De la réunification à la dissolution (1934-1940) (IHS-CGT Publisher, 2007).
Professeur puis inspecteur d'académie, inspecteur pédagogique régional et enfin inspecteur général depuis décembre 2003, Yves Poncelet a, à ces titres, contribué à la rédaction de nombreux programmes d'enseignement du lycée depuis la décennie 1990. Il a accompagné Laurent Wirth à la rentrée 2011 dans la création d'un groupe de recherche associé au Centre d'histoire de Sciences Po consacré à l'Histoire de l'enseignement scolaire de l'histoire. Ses propres recherches portent sur la presse catholique et sur le clergé français des 19e et 20e siècles, essentiellement dans son rapport à la société et à la culture de son temps.
Sur le thème de ce dossier, il a donné une contribution aux volumes Révolte et Société (Histoire au présent) : « Présence de la révolte dans les manuels de l’enseignement primaire : 1945-1987 », (Révolte et Société, tome I. Paris, Histoire au présent/Publications de la Sorbonne, 1989, p. 199-207).
Ioana Popa est chargée de recherche au CNRS (Institut des Sciences sociales du politique, UMR 7220). Elle a récemment publié Traduire sous contraintes. Littérature et communisme (1947-1989) (Paris, CNRS Editions, 2010). Ses recherches portent sur les processus de circulations intellectuelles internationales, la sociologie de la traduction, les rapports entre littérature et politique et sont articulées à une sociologie historique de la guerre froide culturelle.
Riccardo Diego Portolani est docteur en histoire contemporaine de l’Université de Rome Tor Vergata. Ses recherches portent notamment sur la politique étrangère des États-Unis dans les années de Jimmy Carter et sur le communisme en Europe occidentale.
Anise Postel-Vinay a été arrêtée pour faits de résistance le 15 août 1942, à l’âge de 20 ans. Déportée à Ravensbrück en octobre 1943, elle a été libérée le 23 avril 1945 par la Croix-Rouge suédoise. Après la guerre, elle contribua aux trois ouvrages publiés par Germaine Tillion sur Ravensbrück (1946, 1973 et 1988). Elle est également l’auteur des pages relatives à ce camp dans : Eugen Kogon, Hermann Langbein et Adalbert Rückerl (dir.), Les chambres à gaz, secret d’Etat, Paris, Minuit, 1984, réédité au Seuil en 1987 ; de la présentation et postface à : Adélaïde Hautval, Médecine et crime contre l’humanité, témoignage manuscrit écrit en 1946 et revu par l’auteur en 1987, Paris, Actes Sud, 1991, rééd. Le Félin, 2006; et en collaboration avec Jacques Prévotat, de : « La déportation », dans Jean-Pierre Azéma et François Bédarida (dir.), La France des années noires, volume 2, Paris, Seuil, 1993, réédité en 2000.
Agrégé et docteur en histoire contemporaine, Jérôme Pozzi est chercheur associé au CRULH (Centre régional universitaire lorrain d’histoire). Il a publié une version remaniée de sa thèse sous le titre Les mouvements gaullistes. Partis, associations et réseaux (1958-1976) (Rennes, PUR, 2011). Il a participé au programme Gaulhore (Gaullistes, hommes et réseaux) de l’ANR dirigé par Bernard Lachaise (Bordeaux 3). Ses recherches et publications portent sur l’histoire politique et culturelle des droites parlementaires au XXe siècle. Il a notamment publié : « La famille gaulliste et les élections européennes de juin 1979 », dans Jean-Michel Guieu et Christophe Le Dréau (dir.), Les Cahiers Irice, n° 4, 2009, p. 101-112 ; « Louis Jacquinot et le gaullisme », dans Olivier Dard et Gilles Richard (dir.), Louis Jacquinot. Un indépendant en politique (Paris, PUPS, 2013, p. 149-161) ; « Droites parlementaires, espaces régionaux, scrutins européens en Lorraine et en Alsace (1958-2005) », dans Jean El Gammal, Régions, courants, transferts. Histoire et politique (Paris, éd. Riveneuve, 2014, p. 103-122) ; « Investitures, parachutages et communication politique des candidats gaullistes lors de la campagne des élections législatives de mars 1967 », dans Éric Kocher-Marboeuf et François Dubasque (dir.), Terres d’élections. Les dynamiques de l’ancrage politique 1750-2009 (Rennes, PUR, 2014).
Professeur agrégé dans le secondaire, Olivier Prat a soutenu en 2003 une thèse sur « Marc Sangnier et la Paix » sous la direction du Professeur Jean-Marie Mayeur. Auteur de plusieurs articles sur Sangnier, le Sillon, la Jeune-République, l’éducation populaire, le catholicisme social et la paix, il s’intéresse surtout à l’internationalisme et au pacifisme catholique.
Historienne de formation, Maryvonne Prévot est actuellement maître de conférences habilitée à diriger les recherches en aménagement et urbanisme à l’Université de Lille 1. Membre du laboratoire Territoires, villes, environnement et société (TVES EA4477), elle est aussi depuis plusieurs années chercheur associé au Laboratoire Conception Territoire Histoire (LACTH) de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL). Ses travaux récents portent sur les trajectoires militantes et professionnelles dans les champs de l’urbain, passées mais aussi présentes, à l’ère du numérique.
Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Antoine Prost est un spécialiste reconnu des questions d’éducation. Il a publié des ouvrages fondamentaux d’histoire de l’éducation. Il a aussi été un acteur des politiques éducatives, militant au SGEN dans les années 1960 (c’est dans ce cadre qu’il publie, avec Jacques Natanson, La révolution scolaire, Paris, Les Éditions ouvrières, 1963), participant à plusieurs commissions ministérielles, inspirant ou rédigeant des rapports pour les pouvoirs publics. Entre 1988 et 1991, il a été conseiller à Matignon auprès du Premier ministre Michel Rocard.
Actuellement chercheur contractuel à l’IDHE – Institutions et dynamiques historiques de l’économie – (UMR 8533), Romain Pudal consacre une partie de ses recherches aux classes populaires dans une double perspective de sociologie du travail (« Du "Pioupiou" au "Vieux Sarce" : ethnographie d’une socialisation chez les pompiers », Politix, n° 93, juin 2011) et de sociologie politique (« La politique à la caserne : ethnographie des rapports ordinaires à la politique chez les sapeurs pompiers », Revue française de science politique, à paraître automne 2011). Chercheur associé au Centre européen de sociologie et science politique, il poursuit, dans ce cadre, des recherches sur les questions de circulation internationale des idées – notamment en philosophie – dans une double perspective historique et sociologique. Il a consacré sa thèse aux réceptions du pragmatisme en France et plusieurs articles : voir notamment, « Enjeux et usages du pragmatisme en France (1880-1920) Approche sociologique et historique d’une acculturation philosophique », Revue française de sociologie, à paraître début 2012 ; « Les (més)aventures continentales d’un pragmatisme critique : lire Richard Rorty et Richard Shusterman en France », Revue française d’études américaines, n° 126, quatrième trimestre 2010 ; « La sociologie française est-elle pragmatist compatible ? », Tracés, Revue de sciences humaines de l’ENS, n° 15, 2008.
Pierre Purseigle est Associate Professor en histoire européenne à l’université de Warwick et Marie Curie Research Fellow à l’université de Yale et à Trinity College Dublin. Co-fondateur de la Société internationale d’étude de la Grande Guerre (www.firstworldwarstudies.org), il dirige la revue First World War Studies. Il est l’auteur de Mobilisation, Sacrifice, Citoyenneté. Angleterre-France, 1900-1918 (Les Belles Lettres, 2013) et co-dirige, avec Adam Seipp, The Oxford Handbook of WWI (Oxford University Press, 2014).
Laure Quennouëlle-Corre est directrice de recherche au CNRS rattachée au Centre de recherches historiques. Ses recherchent portent sur l’histoire monétaire et financière contemporaine, l’histoire de l’État et des politiques financières en France et en Europe. Elle a publié récemment La place financière de Paris au XXe siècle. Des ambitions contrariées (Cheff-IGPDE, 2015) et Les crises de la dette publique XVIIIe-XXIe siècle, en co-direction avec Gérard Béaur (Cheff-IGPDE, 2019).
Agrégée et docteure en histoire, Pascale Quincy-Lefebvre est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université d'Angers (PRES UNAM). Elle est actuellement membre de Centre de recherches historiques de l'Ouest et fait partie du comité de rédaction de
Nicole Racine est directrice de recherche FNSP, associée au Centre d’histoire de Sciences Po.
Spécialiste d’histoire intellectuelle, elle a été responsable des intellectuels dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français. 4e Partie. 1914-1939, dirigé par Jean Maitron et Claude Pennetier. Elle s’intéresse aux sociabilités intellectuelles, revues, réseaux européens, associations d’écrivains (PEN Clubs, COMES), aux décades de Pontigny et de Cerisy. Elle a dirigé, avec Michel Trebitsch, Intellectuelles. Du genre en histoire des intellectuels, Bruxelles, Complexe, 2004.
Nadège Ragaru, historienne et politiste, est chargée de recherche à Sciences Po (CERI) où elle enseigne l’histoire des communismes est-européens et la mémoire de la Shoah en Europe de l’Est. Ses recherches portent sur l’histoire et l’historiographie de la Shoah en Bulgarie et en Macédoine, ainsi que sur l’histoire culturelle du socialisme dans ces deux pays. Elle a récemment dirigé l’ouvrage La Shoah en Europe du Sud-Est. Les juifs en Bulgarie et dans les territoires sous administration bulgare (1941-1944) (Paris, E-éditions du Mémorial de la Shoah, 2014) et le dossier « Fictions d’avenir : sciences et temps des socialismes est-européens » (Les Cahiers du monde russe, 56/1, été 2015). Elle a aussi publié : « Femmes en quête de rôle : identités de genre et art dramatique en Bulgarie (1944-1954) » (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 126, avril-juin 2015, p. 45-59) ; « Commémorer et diviser en Europe : le 70e anniversaire du sauvetage et des déportations juives depuis les terres sous administration bulgare » (Revue d’études comparatives Est-Ouest, 65 (3-4), 2014, p. 237-274).
Yann Raison du Cleuziou est maître de conférences en science politique à l’université Montesquieu Bordeaux IV et membre du Centre Émile Durkheim (UMR CNRS 5116). Sa thèse sur les transformations de la vie religieuse dans l’Ordre dominicain entre l’après-guerre et la fin des années 1970 a reçu le Prix Richelieu en science politique de la Chancellerie des universités de Paris en 2009. Ses recherches actuelles portent sur les mobilisations politiques dans le monde rural, la politisation des pratiques religieuses et l’histoire contemporaine de l’Église catholique.
Mario Ranalletti est enseignant-chercheur à l’UNTREF (Université nationale « Tres de Febrero », Argentine) après des études en Argentine et en France (doctorat de l’IEP de Paris). Il est rattaché à l’Institut d’études historiques de l’UNTREF, codirecteur du Centre d’études sur la mémoire et le temps présent (UNTREF). Spécialiste du terrorisme et contre-terrorisme d’État et de la « doctrine de la guerre révolutionnaire » française, il travaille également sur les violences extrêmes (Balkans, Indonésie, Argentine) et l’écriture de l’histoire au cinéma. Il a enseigné et travaillé au CERI Sciences Po Paris, à Rennes 2, et à l’Université de Salamanque.
Anne Rasmussen, maître de conférences à l’université Louis Pasteur - Strasbourg 1, consacre ses recherches à l’histoire sociale et culturelle des sciences aux XIXe et XXe siècles, en particulier aux relations entre sciences et guerre et au domaine de la médecine et de la santé publique.
Jakub Rákosník works as an associate professor at the Institute of Economic and Social History of the Faculty of Arts (Charles University). His research interests are oriented toward history of welfare states, history of business cycles, and working class movement in the 19th and 20th centuries. He is an author or co-author of five monographies (e.g. Sovětizace sociálního státu: Lidově demokratický režim a sociální práva občanů v Československu 1945 - 1960, Prague 2010; Rodina v zájmu státu: Populační růst a instituce manželství v českých zemích v letech 1918-1989, Prague, 2016).
Donald Reid est professeur d’histoire à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Il est l’auteur de The Miners of Decazeville: A Genealogy of Deindustrialization (Harvard University Press, 1985) ; The Sewers and Sewermen of Paris : Realities and Representations (Harvard University Press, 1991) ; et Germaine Tillion, Lucie Aubrac and the Politics of Memories of the French Resistance (Cambridge Scholars Publishing, 2007). Il écrit actuellement une étude sur le communiste libertaire Daniel Guérin.
Sébastien Repaire est agrégé d’histoire et doctorant au Centre d’histoire de Sciences Po. Il prépare actuellement une thèse, sous la direction de Jean-François Sirinelli, intitulée « L’écologie politique entre mouvements d’idées et structuration partisane de la fin des années 1970 aux années 1990 ». Il a été co-responsable pendant trois ans avec Philippe Buton et Isabelle Sommier d’un séminaire de recherche consacré aux gauches alternatives, et a notamment publié Sartre et Benny Lévy : une amitié intellectuelle du maoïsme triomphant au crépuscule de la révolution (L’Harmattan, coll. « Questions contemporaines », 2013).
Thibaut Rioufreyt est docteur en science politique et chercheur associé au laboratoire Triangle. Ses recherches portent sur la socio-histoire du Parti socialiste, la sociologie des intellectuels et l’histoire sociale des idées politiques. Il a publié notamment « Les passeurs de la "troisième voie". Intermédiaires et médiateurs dans la circulation transnationale des idées », Critique internationale (n° 59, avril-juin 2013, pp. 33-46). Un ouvrage, tiré de sa thèse, sur la réception du néo-travaillisme britannique chez les socialistes français (1997-2015) vient de paraître aux Presses universitaires de Grenoble
Jean-Pierre Rioux, inspecteur général de l’Éducation nationale, directeur de Vingtième Siècle Revue d’histoire, a récemment fait paraître Au bonheur la France (Perrin, 2004) et La France perd la mémoire (Perrin, 2006).
Docteur en histoire, diplômé de l’IEP de Paris et de l’INALCO, Thierry Robin est chercheur associé de l’UMR IRICE (CNRS/Paris 1/Paris 4), au Centre d’histoire de l’Asie contemporaine (CHAC), où il travaille sur l’histoire de la Chine et des relations franco-chinoises. Il a écrit pour la Revue d'histoire diplomatique et Relations internationales. Parmi ses ouvrages récemment publiés : Le Coq face au Dragon. Deux décennies de relations économiques franco-chinoises (milieu des années 40-milieu des années 60) (éditions Droz, 2012) ; La recherche de la Paix. France-Allemagne. Les carnets d'Oswald Hesnard 1919-1931, avec Jacques Bariéty (éd.) et Jean Poderos (Presses universitaires de Strasbourg, 2011).
Romain Robinet est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université d’Angers et chercheur à TEMOS (Temps, mondes, sociétés). Ses recherches portent sur l’histoire politique et sociale du Mexique révolutionnaire et post-révolutionnaire. Il est notamment l’auteur de La Révolution mexicaine : une histoire étudiante (Rennes, PUR, 2017) et de « Sympathy for the Kaiser. Students facing the Great War in Revolutionary Mexico » (Journal of Iberian and Latin American Research, 2017).
Claude Robinot, agrégé d’histoire-géographie, enseigne dans un lycée et à l’IUFM de l’Académie de Versailles ; il exerce en outre la charge de webmestre du site académique. Responsable de formation, il anime depuis plusieurs années des stages sur le cinéma et l’image de propagande et collabore régulièrement à diverses publications pédagogiques du SCEREN-CNDP.
Claude Roccati est professeure dans le secondaire, chercheuse associée au Centre d’histoire sociale (CHS) des mondes contemporains (UMR 8058). Elle est également l’autrice d’une thèse sur Un internationalisme entre discours et pratiques. La politique internationale de la CFDT (1964-1988).
Caroline Rolland-Diamond est maître de conférences en histoire et civilisation américaines à l’université de Paris-Ouest Nanterre La Défense. Elle est l’auteur de Jeunes en lutte : le défi du mouvement étudiant à Chicago pendant la guerre du Vietnam (à paraître aux Presses de Sciences Po, 2009).
Né en 1941, André Rousseau est docteur en sociologie de l’Université de Louvain. Chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique de l’Université de Bretagne occidentale (Brest), il a publié récemment Pour une sociologie de la crise catholique. France, 1960-1980 (Brest, UBO/CRBC, 2015).
Philippe J. Roy est docteur en histoire (université de Lyon 3) et docteur en sciences des religions (université Laval). Actuellement, il est chargé de cours à l’université Laval (Québec – Canada) et chercheur post-doctoral à la Katholieke Universiteit Leuven (Belgique). Il a soutenu, en novembre 2011, une thèse de doctorat intitulée Le Coetus Internationalis Patrum, un groupe d’opposants au sein du concile Vatican II. Il est également l’auteur d’une Bibliographie du concile Vatican II (Libreria Editrice Vaticana, 2012) et d’un ouvrage intitulé Le livre français au Québec 1939-1972 (Publibook, 2008).
Danielle Rozenberg est chargée de recherche au CNRS, à l'Institut des Sciences sociales du politique (ISP), et enseignante à l'université de Paris X-Nanterre. Dernier ouvrage publié : L'Espagne contemporaine et la question juive. Les fils renoués de la mémoire et de l'histoire, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2006.
Jean Ruhlmann (1961), est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Lille 3-Charles De Gaulle, chercheur rattaché à l’IRHIS et associé au CHSP. Parallèlement à des travaux d’histoire sociale et politique sur les classes moyennes françaises dans la première moitié du 20e siècle (Ni Bourgeois ni prolétaires. La défense des classes moyennes en France au XXe siècle, Paris, Seuil, l’Univers Historique, 2001, 465 p.), il mène actuellement des recherches sur les usages du comique parlementaire à la Chambre des députés sous la IIIème République.
Doctorante du Centre de recherches en histoire du XIXe siècle de Paris I et du Centre universitaire de recherches sur l’action publique et le politique (CNRS-UMR 6054), Louise Salmon travaille sur la figure de Gabriel Tarde dans la perspective d’une histoire des sciences sociales au XIXe et, plus particulièrement, d’une histoire des pratiques culturelles, sociales et professionnelles.
Pierre Salmon est professeur agrégé d’histoire et doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Caen-Normandie (EA 7455 – HisTéMé). Actuellement membre scientifique de la Casa de Velázquez, il consacre ses recherches au trafic d’armes illégal durant la guerre civile espagnole. La publication « Un trafic à la frontière du légal : le transit d’armes polonaises destinées aux Républicains espagnols par le port de Honfleur » (Annales de Normandie, 2018/1, 68e année, p. 153-171) peut servir d’éclairage pour le présent article.
Yann Sambuis est agrégé d’histoire et membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Larhra). Il a soutenu en janvier 2021 une thèse de doctorat, sous la direction de Bruno Benoit, intitulée Édouard Herriot et les forces politiques lyonnaises, 1904-1957, et a notamment contribué à l’ouvrage Édouard Herriot en quatre portraits (Presses universitaires du Septentrion, 2020). Ses travaux portent sur l’histoire politique des Troisième et Quatrième Républiques, et notamment la politique municipale et l’articulation des échelles locale et nationale en politique.
Cécile Sanchez est étudiante à l'université de Rouen. Elle rédige actuellement un mémoire de master sur les rapports entre jeunes et politiques sous le Front populaire.
Francesco Sanna, chercheur à l’Université de Padoue, s’occupe de l’histoire contemporaine, des institutions bancaires et politiques. Diplômé en sciences historiques à Padoue, il obtient un doctorat en histoire contemporaine à l’université de Turin, avec une thèse sur les origines de la Banque d’Italie (1882-1894). Il a collaboré avec la maison d’édition Edizioni di Storia e Letteratura à Rome, divers journaux et instituts d’études historiques (Fondation Siotto à Cagliari, Institut Gaetano Salvemini à Turin) et a également mené des activités de recherche pour la Fondation Cavour, en réorganisant les archives personnelles du banquier italien Nerio Nesi. Il a notamment publié : « Credito fondiario e credito mobiliare al tempo di Cavour » (Studi Storici, LVI, n° 2, avril-juin 2015, p. 433-449) ; « Chi sorveglia le banche ? La vigilanza governativa sugli istituti di emissione prima della nascita della Banca d’Italia » (Società e Storia, n° 160, avril-juin 2018, p. 343-368).
Doctorante à l’université Lumière-Lyon 2 et rattachée au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, Virigine Sansico prépare une thèse d’histoire sur « la répression judiciaire contre la Résistance, à Lyon et dans sa région, entre 1940 et 1944 ». Elle a publié en 2003 La Justice du Pire. Les cours martiales sous Vichy, Paris, Payot.
Rosemonde Sanson, agrégé d’histoire et de géographie, docteur en histoire et docteur ès lettres, et maître de conférences honoraire de l’université de Paris I, Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur les célébrations nationales, la mise en scène du pouvoir et aussi sur le personnel et les partis politiques principalement de la IIIe République. Parmi eux : Le 14 juillet. Fête et conscience nationale (1789-1975) (Flammarion, 1975) ; L’Alliance républicaine démocratique. Une formation du Centre (1901-1914) (PUR, 2003) ; « Les parlementaires vus par eux-mêmes », dans Jean-Marie Mayeur (dir.), Les parlementaires de la IIIe République (Publications de la Sorbonne, 2003) ; « Le centrisme dans l’Alliance démocratique », dans Sylvie Guillaume (dir.), Le centrisme en France aux XIXe-XXe siècles. Un échec ? (MSHA Bordeaux, 2005) ; « René Coty et Charles de Gaulle, une rencontre bienvenue », dans Odile Rudelle et Didier Maus (dir.), La Normandie constitutionnelle. Un berceau des droits civiques ? (Economica, 2007).
Maître de conférence en sociologie à l’Université Reims Champagne-Ardenne et chercheur au laboratoire Performance, santé, métrologie, société (PSMS), Marco Saraceno développe ses travaux dans la perspective d’une socio-histoire de la mesure du corps en activité. Entre histoire des sciences et des techniques et sociologie du corps et de l’activité, il s’est notamment intéressé aux techniques de mesures de l’effort physique et à leur rôle dans le débat intellectuel, social et épistémologique de la « fin de siècle ». Il est l’auteur aux éditions Octarès de l’ouvrage Pourquoi les hommes se fatiguent-ils ? Une histoire des sciences du travail (1890-1920) paru en 2018.
Hélène Saudrais a été pendant six ans archiviste à l'Assemblée nationale. À ce titre, elle a publié plusieurs articles relatifs aux sources conservées par la division des Archives et des articles concernant plus généralement l'organisation et la gestion des archives à l'Assemblée nationale depuis leur création en 1789. Elle est depuis peu responsable de l'unité Archives-documentation de la CFDT.
Parmi ses publications : « État des sources relatives aux relations internationales et à la diplomatie parlementaire aux Archives de l’Assemblée nationale » (Parlement(s). Revue d'histoire politique, n° 17, 2011) ; Potages, tortue, buisson d'écrevisses et bombe glacée, histoire(s) de menus. À la table des parlementaires. Les menus conservés par les Archives de l’Assemblée nationale (éditions Agnès Viénot, 2011) ; « Aux sources de la loi, les archives parlementaires (XIXe-XXe siècles) » (Revue de droit constitutionnel, 2014) ; en coll., Le droit des archives publiques, entre permanence et mutations. Le régime spécial des archives parlementaires (L’Harmattan, coll. « Droit du patrimoine culturel et naturel », 2014) ; en coll., « Les parlementaires versent aussi ! » (Association des archivistes français, Archivistes !, n° 111, octobre 2014) ; en coll., « Informatisation de la gestion des archives : une nécessaire redéfinition des procédures d'archivage ? » (Association des Archivistes français, La Gazette des archives, à paraître).
Professeur agrégé et docteur en histoire contemporaine, Gérald Sawicki est chercheur associé au Centre de recherche universitaire lorrain d’histoire de l’Université de Lorraine. Il est l’auteur de plusieurs articles de revue et d’ouvrages collectifs sur le thème du renseignement et des relations franco-allemandes entre 1871 et 1914. Sa thèse porte sur « les services de renseignements à la frontière franco-allemande (1871-1914) » et il prépare actuellement un livre sur l’affaire Schnaebelé (avril 1887) (à paraître).
Romy Sánchez est chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’Université de Lille, laboratoire IRHiS (Institut de recherches historiques du Septentrion). Spécialiste de Cuba et de l’espace caribéen au XIXe siècle, ainsi que de l’empire espagnol à la même époque. Elle est l'auteure d’une thèse soutenue en 2016 à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur les exilés cubains au XIXe siècle (version publiée à paraître en 2021 aux Presses universitaires de Rennes). Elle est la coordinatrice avec Delphine Diaz, Jeanne Moisand et Juan Luis Simal de l’ouvrage Exils entre les deux mondes. Migrations et espaces politiques atlantiques au XIXe siècle (Bécherel, Les Perséides, 2015). Fellow de l’Institut Convergences Migrations et membre du CIRESC (Centre international de recherches sur les esclavages et les post-esclavages), son nouveau projet de recherche porte sur les oppositions aux émancipations dans la Grande Caraïbe au XIXe siècle.
Sarah Scholl, chargée de cours à l’université de Genève, travaille sur les transformations culturelles, théologiques et politiques du christianisme dans le dernier tiers du XIXe siècle, en particulier sur le terrain helvétique. Docteur en histoire de l’EHESS (Paris) et en théologie de l’université de Genève, elle a notamment édité avec Michel Grandjean L’État sans confession. La laïcité à Genève (1907) et dans les contextes suisse et français (Genève, Labor et Fides, 2010). Sa thèse, en cours de publication, s’intitule En quête d’une modernité chrétienne. La naissance de l’Église catholique-chrétienne de Genève (1870-1907) dans son contexte politique et culturel.
Vanessa R. Schwartz is Professor of History, Art History and Film at USC in
Normalienne, agrégée et docteure en histoire, Marie Scot est chercheuse rattachée au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle a publié,
Marie Scot, normalienne, agrégée et docteure en histoire, PRAG à Sciences Po, est spécialiste d’histoire de l’enseignement supérieur (La London School of Economics & Political Science. Internationalisation universitaire et circulation des savoirs en sciences sociales 1895-2000, PUF, Paris, 2011 ; La London School of Economics and Political Science et le Welfare State, Science et politique en Grande-Bretagne, 1940-1979, Paris, L’Harmattan, 2005) et d’histoire intellectuelle transnationale (circulations des sciences sociales, France-Angleterre-États-Unis). Elle supervise, avec Vincent Duclert, une entreprise d’édition scientifique des œuvres de Elie Halévy (Colin-FNSP).
Marie Scot est PRAG à Sciences Po, chargée de mission auprès de la Direction scientifique. Elle travaille sur l'histoire de l'enseignement supérieur et sur l'histoire des sciences sociales (La London School of Economics. Internationalisation universitaire et circulation des savoirs en sciences sociales 1895-2000. PUF, Paris)
Marie Scot est Prag à Sciences Po et rédactrice en chef adjointe de la revue Histoire@Politique.
Agrégée et docteure en histoire, Marie Scot est PRAG à l’IEP de Paris et chercheuse au Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP). Ses recherches portent sur l’histoire des sciences et des institutions scientifiques en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis (La London School of Economics and Political Science. Internationalisation universitaire et circulation des savoirs en sciences sociales 1895-2000, PUF, Paris, 2011 ; La London School of Economics and Political Science et le Welfare State, Science et politique en Grande-Bretagne, 1940-1979, Paris, L’Harmattan, 2005), ainsi que sur l’histoire intellectuelle et des idées politiques. Elle édite, avec Vincent Duclert, les œuvres complètes d’Élie Halévy, aux Belles Lettres (Correspondance et écrits de guerre 1914-1919, 2016 ; L’ère des tyrannies, 2016 ; Histoire du socialisme européen, 2016).
Giles Scott-Smith holds the Ernst van der Beugel Chair in the Diplomatic History of Transatlantic Relations since WW II at Leiden University, and is the Academic Director of the Roosevelt Institute for American Studies in Middelburg, The Netherlands. From 2013-2016 he was Chair of the Transatlantic Studies Association. In 2017, as one of the organisers of the New Diplomatic History network (http://www.newdiplomatichistory.com), he became one of the founding editors of Diplomatica: A Journal of Diplomacy and Society published with Brill. He is co-editor for the Key Studies in Diplomacy book series with Manchester University Press. His most recent publications include Campaigning Culture and the Global Cold War: The Journals of the Congress for Cultural Freedom (ed. with Charlotte Lerg) (Palgrave, 2017), and Global Exchanges: Scholarships and Transnational Circulations in the Modern World (ed. with Ludovic Tournes) (Berghahn, 2017).
Béatrice Scutaru, docteure en histoire de l’université d’Angers et chercheuse associée du CERHIO, a notamment publié des articles portant sur les échanges franco-roumains durant la guerre froide.
Éric Seizelet est docteur en droit (Université de Paris 2), diplômé de l’INALCO et ancien Pensionnaire à la Maison franco-japonaise de Tôkyô. Professeur émérite de civilisation japonaise à l’Université de Paris (anciennement Paris-Diderot), rattaché à l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE). Il est spécialiste de l’histoire du droit et des institutions politiques du Japon depuis Meiji (1868) et travaille maintenant sur les institutions militaires du Japon moderne et contemporain.
Thomas Serrier est professeur à l’université de Lille où il enseigne l’histoire et la civilisation allemande contemporaine. Il est actuellement fellow de l’Institut d’études avancées de Nantes. Ancien élève de l’École normale supérieure, il a étudié l’histoire, les études germaniques et le polonais, à l’Université Paris 8, à l’INALCO et à l’Université Humboldt de Berlin. Il a enseigné à l’Université Paris 8, à l’Université libre de Berlin et, pendant dix ans, à l’Université européenne Viadrina de Francfort-sur-l’Oder. Auteur d’articles et d’ouvrages consacrés aux régions-frontières germano-polonaises et aux mémoires transnationales européennes, il a récemment publié avec Étienne François, Lieux de mémoire européens (Paris, La Documentation Française, "Documentation Photographique", n° 8087, 2012) et co-dirigé avec Étienne François (en collaboration avec Pierre Monnet, Akiyoshi Nishiyama, Valérie Rosoux, Olaf Rader et Jakob Vogel), Europa. Notre histoire (Paris, Les Arènes, 2017).
Bruno Settis est doctorant en cotutelle à la Scuola Normale Superiore de Pise et au Centre d’histoire de Sciences Po. Il a notamment publié Fordismi. Storia politica della produzione di massa, Fordismes. Histoire politique de la production de masse (il Mulino, 2016 ; prix de la Sissco, Société Italienne pour l’étude de l’histoire contemporaine, dans la section Première œuvre, 2017).
Docteur en Économie, Jérôme Sgard est professeur d’économie politique à Sciences Po Paris et chercheur au Centre de recherches internationales (CERI). Auparavant, il a travaillé au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), centre de recherche en économie appliquée, et été professeur-associé à Paris-Dauphine. Ses travaux ont porté sur les réformes et les crises dans les économies émergentes, avant de se centrer sur l’histoire de la construction et de la régulation des marchés, approchée avec une perspective notamment sous l’ange du droit, en insistant sur la résolution des différends. C’est donc l’ex-post qui a la priorité, et ainsi la rencontre directe, toujours problématique, entre les acteurs de marché et les régulateurs, privés ou publics. Soit, le FMI et la restructuration des dettes souveraines, les procédures de faillites ou l’arbitrage commercial international.
Docteur en histoire de l’art, Anastasia Simoniello est spécialiste des avant-gardes historiques et plus largement de la création du XXe siècle qu’elle enseigne à l’ENS Louis-Lumière, à l’Université de Panthéon-Sorbonne et à l’Institut catholique de Paris.
Doctor of Art History, Anastasia Simoniello is a specialist of the historical avant-gardes and more broadly of the 20th century art. She is a teacher at the ENS Louis-Lumière, the University of Paris I and the Catholic University of Paris.
Anne Simonin est chercheur au CNRS (IRICE, université de Paris I et université de Paris IV). Elle a notamment publié Les Éditions de Minuit : le devoir d’insoumission (IMEC Éditions, édition augmentée, 2008) et Le Déshonneur dans la République : une histoire de l’indignité 1791-1958, (Grasset, 2008).
Gabriele Siracusano est doctorant en histoire à l’Université de Rome « Tor Vergata » et à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il étudie les relations entre les partis communistes français et italien et l’Afrique subsaharienne francophone pendant la guerre froide. Il est rédacteur de la revue Historia Magistra et collaborateur de la Fondation Gramsci à Rome. Il a notamment publié : « I comunisti francesi e il Rassemblement démocratique africain negli archivi del PCF (1946-51) », (Studi storici, 3, 2018, pp. 711-743) ; « Progresso, guerra fredda e vie nazionali al socialismo in Africa : il PCI e la Repubblica di Guinea (1958-1968) » (Quaderna, 4, 2018) ; « Il PCI e il processo d’indipendenza dell’Africa nera francese (1958-1961) » (Studi storici, 1, 2016, pp. 189-218).
Professeur à Sciences Po (chaire d'histoire politique et culturelle du XXe siècle), directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, Jean-François Sirinelli a publié récemment Mai 68. L'événement Janus (Fayard, 2008) et co-dirigé, avec Jean-Pierre Rioux, "L'ombre portée de Mai 68" (Vingtième siècle. Revue d'histoire, N°98, avril-juin 2008).
Jean-François Sirinelli est professeur d’histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Paris et directeur du Centre d’histoire de Sciences Po. Ses travaux portent sur l’histoire politique et culturelle de la France sous la Ve République. Il a récemment publié : Les Baby-Boomers (Paris, Fayard, 2003), Comprendre le XXe siècle français (Paris, Fayard, 2005), Les Vingt Décisives. 1965-1985 (Paris, Fayard, 2007, réédition coll. « Pluriel » mars 2012), Mai 68 : l’événement Janus (Paris, Fayard, 2008), et La Ve République (Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2008), L’histoire est-elle encore française ? (CNRS Éditions, 2011). Il est également directeur de la Revue historique et de la revue Histoire@Politique. Politique, culture, société.
Alan Sked is Professor of International History at the London School of Economics and Political Science. He is the author of numerous books on British and Austrian history including The Survival of the Habsburg Empire. Radetzky, the Imperial Army and the Class War, 1848 (London and New York: Longman, 1979); The Decline and Fall of the Habsburg Empire, 1815-1918 (London and New York: Longman. 1989); Metternich and Austria. An Evaluation (New York: Palgrave Macmillan, 2008); and most recently Radetzky. Imperial Victor and Military Genius (London: I. B. Tauris, 2010).
Arnault Skornicki est maître de conférences en science politique à l’université Paris Nanterre et chercheur à l’Institut des sciences sociales du politique (ISP°. Ses recherches portent sur la sociogenèse des libéralismes et de ses critiques, ainsi qu’à la formation des langages de la patrie aux XVIIIe-XIXe siècles en France et au-delà. Il a également travaillé sur la méthodologie en histoire des idées politiques et sur la pensée de Michel Foucault. Il a notamment publié : La grande Soif de l’État. Michel Foucault avec les sciences sociales (Les Prairies Ordinaires, 2015) ; avec Jérôme Tournadre, La nouvelle Histoire des idées politiques (La Découverte, 2015) ; L’économiste, la cour et la patrie. L’économie politique dans la France des Lumières (CNRS Éditions, 2011).
Iveta Slavkova est Lecturer à AUP (American University of Paris). Ses recherches portent sur la crise de l’humanisme et l’avant-garde autour des deux guerres mondiales. Elle a publié des articles à ce sujet notamment dans Melusine, 20/21 siècle, Histoire de l’art, SITES, Dissidences. Son livre Réparer l’homme : la crise de l’humanisme, la Grande Guerre et l’Homme nouveau des avant-gardes (futurisme et Bauhaus), issu de sa thèse de doctorat, est attendu en 2018 aux Presses du Réel (Dijon).
Isabelle Sommier est professeur de sociologie au département de science politique de l'université Paris I et directrice du Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CRPS, UMR 8057). Ses recherches portent sur les mouvements sociaux et la violence politique. Elle est l’auteur notamment de La violence révolutionnaire (Paris, Presses de Sciences Po, coll. « Contester », 2008) et de La violence politique et son deuil. L'après-68 en France et en Italie (Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1998, 253 p., 2e réédition 2008).
Víctor Fernández Soriano est docteur en histoire de l’université libre de Bruxelles, où il est chercheur auprès du Centre de recherche Mondes modernes et contemporains. Formé à l’Universidad Complutense de Madrid et à la Scuola Normale Superiore di Pisa, il a également travaillé en qualité de chercheur auprès de la Humboldt Universität zu Berlin. Il vient de publier Le fusil et l’olivier. Les droits de l’Homme en Europe face aux dictatures méditerranéennes (1949-1977) aux Éditions de l’université de Bruxelles.
Stéphan Soulié, agrégé et docteur en histoire, professeur au lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, chercheur associé au Centre d’histoire sociale du XXe siècle, est l’auteur de Les philosophes en République, l’aventure intellectuelle de la Revue de métaphysique et de morale et de la société française de philosophie (1891-1914) (PUR, 2009). Il a réédité et présenté, en 2011, L’Expérience morale de Frédéric Rauh (1903), dans la « Bibliothèque républicaines » des Éditions Le Bord de l’eau.
Professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po, Jean-François Sirinelli travaille sur le second XXe siècle français sous l’angle de l’histoire politique et de l’histoire culturelle, notamment sur l’histoire de la Ve République et sur celle de la grande mutation française de l’époque. Ses derniers ouvrages parus : Désenclaver l’histoire. Nouveaux regards sur le XXe siècle français (CNRS Éditions, 2013) ; Le siècle des bouleversements (PUF, 2014) ; La France qui vient (en codirection, CNRS Éditions, 2014) ; Dictionnaire de l’historien et Les historiens français en mouvement (en codirection, PUF, 2015) ; Génération sans pareille (à paraître en janvier 2016, Tallandier).
Jean-Pierre Sueur a été secrétaire national de la JEC de 1967 à 1969. Il a été ensuite maître de conférences à l’Université d’Orléans, député du Loiret, maire d’Orléans, secrétaire d’État aux collectivités locales. Il est actuellement sénateur du Loiret. Après avoir été président de la commission des Lois au Sénat, il en est aujourd’hui vice-président.
Alexandre Sumpf est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Strasbourg, spécialiste de l’histoire russe et soviétique du premier XXe siècle. Il a publié De Lénine à Gagarine. Une histoire sociale de l’Union soviétique (Folio Histoire, 2013) et achève actuellement un ouvrage sur la représentation de la Révolution de 1917 dans le cinéma russe et soviétique (Armand Colin, 2014). Il est l’auteur de plusieurs articles autour de
Bertrand Taithe est professeur d’histoire culturelle à l’Université de Manchester, où il dirige le Humanitarian and Conflict Response Institute. Il est membre du conseil scientifique du Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humains (CRASH) (Médecins sans frontières, MSF) ainsi que l’un des éditeurs de la Revue d’histoire européenne / European Review of History et du Journal of Humanitarian Affairs. Ses travaux récents comprennent « The End of Missionary Hubris ? » (dans European Missions in the Arab World, Brill, 2020, p. 133-154) ; « L’humanitaire spectacle? Corps blessés et souffrance durant le siège de Paris » (Revue d’histoire du XIXe siècle, 2020, pp. 177-190) ; « Compassion Fatigue: the Changing Nature of Humanitarian Emotions », (dans Emotional Bodies : The Historical Performativity of Emotions, University of Illinois Press, 2019, p. 242-262) ; « Between the border and a hard place: negotiating protection and humanitarian aid after the Genocide in Cambodia, 1979-1999 » (dans M. Barnett [eds.], Human Rights and Humanitarianism, Cambridge University Press, p. 219-234).
Gildas Tanguy est maître de conférences en science politique à Sciences Po Toulouse et chercheur au Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (LaSSP). Ses travaux portent principalement sur la sociologie de l’État et des institutions politiques. Il poursuit aujourd’hui ses recherches sur l’institution préfectorale à l’échelle européenne (ouvrage co-dirigé avec Jean-Michel Eymeri-Douzans à paraître en 2016 aux éditions Bruylant sous le titre, Prefects, governors, commissioners. A European survey on territorial representatives of the State) et continue, plus largement, à développer une sociologie de l’État et des institutions attentive aux pratiques incorporées et routinisées. Il a récemment publié : « Les préfets et l’application de la loi. Des interprètes exigeants ? L’exemple de la législation du 13 juillet 1906 sur le repos hebdomadaire obligatoire », Droit et Société, 86 (1), 2014, p. 77-95.
Docteur en science politique de l’université de Berkeley en 1965, Sidney Tarrow a commencé sa carrière à Yale University. Depuis 1972, il enseigne à Cornell University où il est actuellement Maxwell M. Upson Professor of Government and Sociology. Il a été président de la section de Politique Comparée de l’American Political Science Association, et il est membre de l’American Academy of Arts and Sciences. Pour plus d’information, consulter son site : http://govt.arts.cornell.edu/faculty/Tarrow.
Après son premier livre, Peasant Communism in Southern Italy, Sidney Tarrow a publié une étude comparée en collaboration avec Donald Blackmer, Communism in Italy and France. En 1977, il a publié une autre étude comparée des élites locales en France et en Italie, intitulée Between Center and Periphery. Democracy and Disorder (1989) qui a porté principalement sur le cycle de protestations en Italie pendant les « années de plomb ». Parmi ses publications récentes : Power in Movement ; Dynamics of Contention (avec Doug McAdam et Charles Tilly) ; The New Transnational Activism ; et Contentious Politics (avec Charles Tilly) paru en français aux Presses de Sciences Po sous le titre de Politique(s) du conflit.
Fritz Taubert est professeur des universités en civilisation germanique à l’Université Bourgogne Franche-Comté. Son champ de recherches porte sur les relations franco-allemandes aux XIXe et XXe siècles. Il a publié notamment La guerre d’Algérie et la République démocratique allemande. Le rôle de l’« autre Allemagne » pendant les « événements » 1954–1962 (Éditions universitaires de Dijon, 2010). Il a codirigé avec Hervé Bismuth l’ouvrage La guerre d’Algérie et le monde communiste (Éditions universitaires de Dijon, 2014), issu du colloque international qu’il a dirigé. Il a récemment co-dirigé le colloque international Veilles de guerre (Université de Bourgogne, 16 et 17 octobre 2014), ainsi que l’ouvrage qui en est issu, Veilles de Guerre. Précurseurs politiques et culturels de la Grande Guerre (Presses universitaires du Septentrion, 2016).
Stéphanie Tawa Lama-Rewal, politologue, chargée de recherche au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CNRS-EHESS), actuellement mise à disposition du Centre de sciences humaines de New Delhi (ministère des Affaires étrangères).
Elle a publié Femmes et politique en Inde et au Népal. Image et présence, Paris, Karthala, 2004.
Ses principaux objets de recherche sont la représentation politique des groupes, la démocratie locale et la gouvernance urbaine en Inde.
Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Lille III, Thibault Tellier enseigne également à l'Institut d'études politiques de Lille. Après avoir publié Le Temps des HLM. La saga urbaine des Trente Glorieuses (Autrement, 2007), il travaille désormais dans le cadre d'une habilitation à diriger des recherches sur les origines historiques de la politique de la Ville.
Élie Tenenbaum est chercheur au Centre des études de Sécurité de l’Ifri où il coordonne le Laboratoire de recherche sur la Défense. Il travaille particulièrement sur les questions de guérilla et de guerre irrégulière ainsi que sur la problématique des interventions militaires et des opérations extérieures. Agrégé et docteur en histoire, diplômé de Sciences Po, il a été Visiting Fellow à l’Université de Columbia ; il a également enseigné la sécurité internationale à Sciences Po et l’histoire des relations internationales à l’Université de Lorraine. Sa dernière étude portant sur « Le rôle stratégique des forces terrestres » a été publiée par l’Ifri en février 2018.
Valérie Tesnière est conservatrice générale des bibliothèques, directrice de La contemporaine et directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
Directrice de recherche CNRS au Centre d’histoire sociale du XXe siècle, Sylvie Thénault est spécialiste du droit et de la répression coloniale en Algérie. Ses travaux portent sur les législations d'exception, les procès, la défense et l’internement des nationalistes pendant la guerre d'indépendance, ainsi que sur l’indigénat dans la longue durée. Elle a notamment publié : Violence ordinaire dans l'Algérie coloniale. Camps, internements, assignations à résidence (Paris, Odile Jacob, 2012 ; rééd. Constantine, Média Plus, 2012) ; Histoire de la guerre d'indépendance algérienne (Paris, Flammarion, 2005 ; rééd. en poche, coll. « Champs », 2012 ; rééd. à Tizi-Ouzou, Maarifa, 2010 ; trad. en arabe, Alger, Dhalab, 2012) ; Algérie : des "événements" à la guerre. Idées reçues sur la guerre d'indépendance algérienne (Paris, Le Cavalier Bleu, 2012).
Alexandre Toumarkine, agrégé et docteur en histoire, a longtemps travaillé dans les universités turques et à l’Institut français d’études anatoliennes (IFEA) d’Istanbul. Après avoir été secrétaire scientifique de cet institut (2005-2011), il est depuis mars 2011 senior research fellow et directeur de projet (ANR-DFG) à l’Orient-Institut d’Istanbul (Fondation Max Weber). Il travaille sur l’histoire politique, sociale, religieuse et culturelle de l’Empire ottoman finissant et de la République turque. Ses recherches portent aussi sur la Grande Guerre. Il est section editor pour l’Empire ottoman de la "1914-1918-online. International Encyclopedia of the First World War”, un projet piloté par l’université libre de Berlin. Il fait par ailleurs partie du comité d’organisation de la Conférence internationale portant sur les fronts ottomans, intitulée “Not All Quiet on the Ottoman Fronts : Neglected Perspectives on a Global War, 1914-1918” et qui se tiendra à Istanbul à l’université de Bilgi du 8 au 12 avril 2014.
Yvon Tranvouez, né en 1950, est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Brest. Il est membre du Centre de recherche bretonne et celtique (EA 4451).
Agrégée d'histoire, Sabrina Tricaud est chargée de recherches à l'Association Georges Pompidou. Elle a publié avec Bernard Lachaise et Jean-Paul Cointet, Georges Pompidou et les élections, 1962-1974, (PIE-Peter Lang, 2007) et en codirection avec Bernard Lachaise, Georges Pompidou et Mai 1968, (PIE Peter Lang, 2008).
Sabrina Tricaud, agrégée et docteur en histoire, est chercheur associé au Centre d'histoire de Sciences Po. Spécialiste d'histoire politique et d'histoire des femmes, elle a notamment publié aux éditions Peter Lang, Georges Pompidou et les élections (1962-1968) (avec
Mathieu Triclot est maître de conférences en philosophie à l'université de Technologie de Belfort-Montbéliard, membre du laboratoire IRTES-RECITS. Ses travaux portent sur l'histoire de la cybernétique, la constitution du concept scientifique d'information et la philosophie des milieux techniques.
Frédéric Tristram est docteur en histoire contemporaine et chargé de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris. Il a notamment publié Une fiscalité pour la Croissance. La direction générale des impôts et la politique fiscale en France de 1948 à la fin des années 1960, (CHEFF, 2005).
Matthieu Trouvé est maître de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Bordeaux. Diplômé de l’IEP de Bordeaux et agrégé d’histoire, il a publié sa thèse en 2008 sous le titre L’Espagne et l’Europe. De la dictature de Franco à l’Union européenne dans la collection « Euroclio » aux éditions Peter Lang. Il est l’auteur plusieurs articles sur la construction européenne, l’histoire de l’Espagne et de la France depuis 1945, en particulier sur le rôle des élites politiques et diplomatiques. Ses travaux portent actuellement sur la politique de la France à l’égard des pays d’Europe du Sud dans les années 1970-1980, ainsi que sur la diplomatie française à l’égard de l’Amérique latine depuis les années 1960. Il a récemment codirigé, avec Hubert Bonin et Françoise Taliano-des-Garets, Le Royaume-Uni, l’Europe et le monde (Presses universitaires du Septentrion, 2015).
Frédéric Turpin est maître de conférences habilité à diriger les recherches en histoire contemporaine à l’université d’Artois. Il est l’auteur de nombreux travaux consacrés au gaullisme, à la vie politique française et aux relations internationales : André Diethelm (1896-1954) : de Georges Mandel à Charles de Gaulle (Paris, Les Indes savantes, 2004) ; De Gaulle, les gaullistes et l’Indochine (1940-1956) (Paris, les Indes savantes, 2005) ; De Gaulle, Pompidou et l’Afrique : décoloniser et coopérer (1958-1974) (Paris, Les Indes savantes, 2010).
Loïc Vadelorge est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Gustave Eiffel et membre du laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs (EA 3350). Il est responsable scientifique du Labex Futurs urbains de Paris Est. Ses travaux portent sur l’histoire urbaine du XXe siècle. Il a notamment publié Retour sur les villes nouvelles. Une histoire urbaine du XXe siècle (Créaphis, 2014) et co-dirigé les ouvrages La ville est à nous ! Aménagement urbain et mobilisations sociales depuis le Moyen Âge (Éditions de la Sorbonne, 2018) ; Genres urbains. Autour d’Annie Fourcaut (Créaphis, 2019).
Docteur en science politique, chercheur associé au CMRP de l’université de Bordeaux, Floran Vadillo s’intéresse à l’insertion des services de renseignement au sein des structures étatiques en France et en Europe, à leur mode de contrôle ainsi qu’à leur cadre juridique.
David Valence est directeur des études et de la recherche à la Fondation Charles de Gaulle. Professeur agrégé d'histoire, il enseigne à Sciences Po Paris. Il a récemment publié « L’opération des « jeunes loups » ou les débuts en politique de Jacques Chirac », Parlement(s). Revue d’histoire politique, numéro spécial : « Les gaullistes au Parlement », hors série n°5, septembre 2009 et « Un RPF pour quelles élites? » dans Serge Berstein, Pierre Birnbaum, Jean-Pierre Rioux (dir.), De Gaulle et les élites, Paris, La Découverte, 2008.
Laurence van Ypersele, professeur à l'université catholique de Louvain (Belgique). Elle s'intéresse à l'histoire culturelle de la Grande Guerre et à sa mémoire en Belgique. Elle a notamment publié les ouvrages suivants :
- Laurence Van Ypersele, Le Roi Albert, Histoire d'un mythe, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, 1995 ; 2e éd., Bruxelles, Labor, 2006.
- Laurence Van Ypersele, Emmanuel Debruyne (avec la collaboration de Stéphanie Claisse), De la Guerre de l'ombre aux ombres de la guerre. L'espionnage de 14-18 en Belgique occupée, Histoire et mémoire, Bruxelles, Labor, 2004.
- Laurence Van Ypersele (dir.), Questions d'histoire contemporaine : Conflits, mémoires et identités, Paris, PUF, « Quadrige », 2006.
Agrégée d’histoire, maître de conférences en civilisation britannique à l’université de Rouen, Géraldine Vaughan a coordonné récemment l’ouvrage collectif Le Monde britannique 1815-1931 (Paris, Belin, 2010).
Docteur d’État, professeur des universités, Jean Vavasseur-Desperriers a travaillé sur l’histoire politique de la IIIe République, spécialement sur les droites conservatrices. Il appartient à l’UMR IRHIS (Institut de recherches historiques du Septentrion), rattachée à l’université de Lille III. Ses dernières publications sont Les droites en France (PUF, 2006) ; « Les droites septentrionales de la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale », numéro thématique de la Revue du Nord (en codirection avec Jean-Marc Guislin ; 2007).
Pierre Vermeren est né en 1966. Normalien et agrégé d’histoire, il est maître de conférences depuis 2006 en histoire du Maghreb contemporain à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il travaille sur le Maghreb depuis 1987, et a vécu huit ans comme étudiant puis professeur dans les pays de l’Afrique méditerranéenne. Après une thèse consacrée à la formation des élites marocaines et tunisiennes au XXe siècle (Paris VIII, 2000), il a soutenu en 2010 une HDR consacrée à l’historiographe du Maghreb contemporain (Paris I). Auteur de plusieurs ouvrages consacrés au Maroc et au Maghreb, il a republié en 2010 avec une préface actualisée son ouvrage de 2004, Maghreb : la démocratie impossible ? (Fayard) sous le titre, Maghreb, les origines de la révolution démocratique (Hachette Pluriel).
Agrégé d’histoire, Yves Verneuil est professeur des universités en sciences de l’éducation à l’Université Lumière Lyon 2 et membre du laboratoire ECP (EA 4571). Spécialiste d’histoire de l’éducation, il a notamment publié Les agrégés. Histoire d’une exception française (Paris, Belin, 2005 ; rééd. actualisée en poche, coll. « Alpha », 2017).
Nicolas Verschueren est professeur d’histoire contemporaine et directeur de l’Institut d’études européennes à l’Université libre de Bruxelles où il enseigne l’histoire du travail et l’histoire de la construction européenne. Ses recherches se concentrent principalement sur l’histoire sociale de l’Europe après 1945 et les processus de restructurations industrielles. Il termine en ce moment un ouvrage consacré à l’histoire de l’autogestion en Belgique.
Philippe Vervaecke est maître de conférences en civilisation britannique à l’université de Lille 3 et chargé de cours à l’Institut d’études politiques de Lille. Il a co-dirigé avec Frédéric Sawicki un numéro de Politix intitulé « La fabrique des partis en Grande-Bretagne » et publié articles et chapitres d’ouvrages parus entre autres chez Macmillan/Palgrave. Il prépare la publication d’un ouvrage collectif intitulé Les Droites radicales en France et en Grande-Bretagne au XXe siècle.
Angela Villani est professeure d’histoire des relations internationales à l’université de Messine (Département de sciences politiques et juridiques). Ses recherchent portent sur l’histoire des organisations internationales (système onusien, Communauté économique européenne et Union européenne), l’histoire du développement et l’histoire de la politique étrangère italienne pendant la Guerre froide. Parmi ses publications figurent L’Italia e l’Onu negli anni della coesistenza competitiva (1955, 1968) (Cedam, 2007) ; Dalla parte dei bambini. Italia e Unicef fra ricostruzione e sviluppo (Cedam-Kluwer, 2016) ; avec Lorella Tosone et Nicola Mocci, « Foreign Aid in Asia: Traditional and “New” Donors in a Changing Development Landscape » (Asia Maior, numéro special, no 1, 2018).
Jean-Claude Vimont, maître de conférences en histoire contemporaine, directeur du département d’histoire de l’université de Rouen, membre du GRHIS, est docteur en histoire de l’université Denis Diderot-Paris 7. Depuis sa thèse dirigée par Michelle Perrot, il a consacré l’essentiel de ses recherches et publications à l’histoire de la justice, plus précisément à l’histoire pénale et aux univers carcéraux — notamment dans La prison : à l'ombre des hauts murs (Gallimard, 2004) et La prison politique en France : genèse d'un mode d'incarcération spécifique, XVIIIe-XXe siècles (Anthropos, 1993). Il a ainsi abordé les univers pénitentiaires des détenus politiques aux XIXe et XXe siècles, des internés étrangers durant le premier conflit mondial, des mineurs de justice et des multirécidivistes relégués en métropole de 1938 à 1970. À l’occasion d’articles ou de synthèses, il a tenté de cerner les principales évolutions du monde des prisons contemporaines.
Marie-Bénédicte Vincent est maître de conférences en histoire contemporaine à l’École normale supérieure (Paris). Chercheuse à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC), ses travaux récents portent sur l’histoire de la dénazification en Allemagne après 1945. Elle a notamment co-dirigé en 2019 : Marc Bergère, Jonas Campion, Emmanuel Droit, Dominik Rigoll, Marie-Bénédicte Vincent (dir.), Pour une histoire connectée et transnationale des épurations en Europe après 1945 (Bruxelles, Peter Lang, 2019) ; Corine Defrance, Sébastien Chauffour, Stefan Martens, Marie-Bénédicte Vincent (dir.), La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945 (Bruxelles, Peter Lang, 2019).
Jakob Vogel, né en 1963, est spécialiste de l’histoire de l’Europe et du colonialisme européenne du XVIIIe au XXe siècle. Depuis 2011, il est Full Professor au Centre d’histoire de Sciences Po, Paris. Depuis 2014, il est rédacteur en chef de la revue Histoire@Politique.
Jakob Vogel est professeur d’histoire de l’Europe (XIXe-XXe siècles) au Centre d’histoire de Sciences Po, après avoir été professeur à l’université de Cologne de 2008 à 2011. Il est également rédacteur en chef de la revue Histoire@Politique. Ses domaines de recherche sont l’histoire des savoirs et des experts, l’histoire de l’État, l’histoire de la nation et des Empires. Il a notamment publié : (dir.) avec Étienne François, Thomas Serrrier et al., Europa notre histoire. L’héritage européenne depuis l’Homère (Paris, Les Arènes, à paraître 2017) ; (dir.) avec B. Struck et D. Rodogno, Shaping the Transnational Sphere. Experts, Networks, and Issues (c. 1850-1930) (Oxford/New York, Berghahn Publishers, 2015) ; (dir.) avec P. Laborier et al., Les sciences camérales. Activités pratiques et histoire des dispositifs publiques (Paris, PUF, 2011) ; Ein schillerndes Kristall. Das Salz im Wissenswandel zwischen Frühneuzeit und Moderne, (Cologne, Boehlau, 2008) ; Jakob Vogel, Nationen im Gleichschritt. Der Kult der Nation in Waffen in Deutschland und Frankreich, 1871-1914, (Göttingen, Vandenhoeck, 1997).
Historienne et sociologue, Tanja von Fransecky est actuellement chercheuse aux Archives nationales d’Allemagne (Bundesarchiv) dans la section « persécution des juifs ». Elle a également été chercheuse à la fondation Gedenkstätte Deutscher Widerstand. Parmi ses publications récentes : „Sie wollten mich umbringen, dazu mussten sie mich erst haben. “Hilfe für verfolgte Juden in den deutsch besetzten Niederlanden 1940–1945 (Berlin, Lukas Verlag, 2016) ; « Die Wachmannschaften der Deportationszüge. Frankreich, Belgien und die Niederlande”, Francia. Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, 42, 2015, Ostfildern, Jan Thorbecke Verlag ; “Fluchtroute durch Westeuropa. Die Rettungsaktivitäten der Westerweelgruppe 1941˗1944”, dans Julius H.Schoeps, Dieter Bingen, Gideon Botsch (ed.), Jüdischer Widerstand in Europa (1933-1945), Oldenburg, Berlin, De Gruyter Verlag, 2015; Flucht von Juden aus Deportationszügen in Frankreich, Belgien und den Niederlanden, Berlin, Metropol Verlag, 2014 ; « Die Flucht der Tunnelgräber von Drancy. Eine Einzelfallstudie zur Flucht von 19 Waggoninsassen aus dem 62. Deportationszug in Frankreich », dans Roman u.a. Fröhlich (ed.), Zentrum und Peripherie. Die Wahrnehmung der nationalsozialistischen Konzentrationslager, Berlin, Metropol Verlag, 2014) ; « Die Ulrichsbergfeier. Das Heimkehrertreffen der ehemaligen Waffen-SS-Angehörigen» et “Operationszone Adriatisches Küstenland », dans Tanja von Fransecky et al. (ed.), Kärnten, Slowenien, Triest. Umkämpfte Erinnerungen, Berlin, Hamburg, Assoziation A, 2010.
Charles-Antoine Wanecq est doctorant au Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP). Agrégé d’histoire, il a récemment soutenu sa thèse intitulée Sauver, protéger et soigner. Les secours d’urgence en France (années 1920-années 1980), sous la direction de Paul-André Rosental.
Charles-Antoine Wanecq est docteur en histoire et chercheur associé au CHSP. En 2018, il a soutenu une thèse intitulée "Sauver, protéger et soigner. Une histoire des secours d'urgence en France (années 1920-années 1980)", sous la direction de Paul-André Rosental. Ses recherches actuelles portent sur l'histoire de la santé et des politiques publiques
Laurent Warlouzet est maître de conférences à l’université d’Artois et, en 2012-2014, a été Marie Curie Fellow à
Laurent Warlouzet est professeur à Paris Sorbonne Université rattaché à Sirice. Spécialiste de l’histoire des politiques économiques européennes depuis 1945, il a publié Le choix de la Communauté européenne par la France, 1955-1969 (Igpde, 2011) et Governing Europe in a Globalizing World : Neoliberalism and its Alternatives following the 1973 Oil Crisis (Routledge, 2018), qui interprète la construction européenne au prisme de la lutte entre Europe(s) sociale, industrielle, libérale et néolibérale.
Arndt Weinrich est chercheur à l’Institut historique allemand. Il est directeur du groupe de recherche « Histoire culturelle du fait politique de l’avant-1914 » et membre du comité directeur de l’Historial de la Grande Guerre.
Stéphane Weiss est docteur en histoire contemporaine. Sa thèse soutenue en 2016 à l’Université Lyon 2 est consacrée aux organisations et aux projets militaires élaborés en France entre la Libération et la fin du second conflit mondial.
Jennifer Wellington est Lecturer en histoire contemporaine à University College Dublin. Son livre Exhibiting the Great War : Museums and Memory in Britain, Canada, and Australia 1914-1943 paraîtra au printemps 2017 chez Cambridge University Press.
Jennifer Wellington is Lecturer in Modern History at University College Dublin, Ireland. Her book, Exhibiting the Great War : Museums and Memory in Britain, Canada, and Australia 1914-1943, will be published in 2017 by Cambridge University Press.
Parmi les dernières publications de Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS (Institut d'histoire du temps présent), L’île aux cannibales. 1933, une déportation-abandon en Sibérie, Paris, Perrin, 2006 ; La terreur et le désarroi. Staline et son système, Paris, Perrin, 2007 ; Les Années Staline, Paris, Le Chêne, 2007 ; ainsi que le dernier numéro du Bulletin de l'IHTP (n°86), "Les opérations de masse de la Grande Terreur en URSS, 1937-1938".
Directeur de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS), Nicolas Werth est un spécialiste du stalinisme et des politiques de violence de masse. Parmi ses derniers ouvrages : L’ivrogne et la marchande de fleurs. Autopsie d’un meurtre de masse, URSS 1937-1938 (Paris, Points Seuil, 2011) ; L’État soviétique contre les paysans (Paris, Tallandier, 2011, en collaboration avec Alexis Berelowitch) ; La route de la Kolyma (Paris, Belin, 2012).
Noel Whiteside is Professor of Comparative Public Policy at the University of Warwick (UK). She is a contemporary historian of social and public policy development with specific interests in labour markets, social policy and constructions of social dependency in comparative (European) perspective. Recent work focuses on historical constructions of unemployment and contemporary pension policies.
Emilie Willaert, chargée de recherches à l'Association Georges Pompidou, a publié avec Gilbert Noël, Georges Pompidou, une certaine idée de la modernité agricole et rurale (PIE Peter Lang, 2006) et Georges Pompidou et le monde des campagnes, (PIE Peter Lang, 2007). Elle a également codirigé, avec Eric Bussière et Michel Dumoulin, La Banque de l'Union européenne. La BEI, 1958-2008, (Luxembourg, Imprimerie Centrale, 2008).
Né en 1951, Lodewijk Winkeler, historien, est directeur du Centre de documentation catholique de l’Université Radboud, à Nimègue.
Jay Winter est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Yale depuis 2001, après avoir enseigné à Jérusalem, Warwick, Cambridge et New York (Columbia). Grand spécialiste américain de la Première guerre mondiale, il l’a étudiée dans une douzaine d’ouvrages, et contribué à une trentaine d’ouvrages collectifs, d’abord sous un angle politique (et britannique), puis social et culturel, ce qui l’a conduit à se pencher sur son ombre dans l’histoire du XXe siècle. Cofondateur du Mémorial de Péronne, il a publié en 2004 avec Antoine Prost dans la collection « Points histoire », au Seuil, un essai historiographique essentiel : Penser la grande guerre.
Laurent Wirth, docteur en histoire, a été professeur en classes préparatoires aux grandes écoles de 1985 à 1997. Il est inspecteur général de l’Education nationale depuis 1998 et professeur associé à l’Institut d’études politiques de Paris depuis 2001.
Publications :
Inspecteur général de l’Éducation nationale honoraire, Laurent Wirth est diplômé de l’IEP de Paris, agrégé d’histoire, docteur en histoire. Professeur dans le secondaire puis en CPGE à Limoges, Toulouse et Paris, inspecteur général de l’éducation nationale de 1998 à 2012, il a été doyen du groupe histoire et géographie de 2008 à 2012 et professeur associé à l’IEP de Paris de 2001 à 2010. Il a notamment publié : Histoire d’un équilibre perdu : évolution démographique, économique et sociale du monde paysan dans le Cantal au XIXe siècle (Institut d’études du Massif central, 1996), The Misuses of History (Conseil de l’Europe, 2000), L’exception française (Armand Colin, 2000).
Serge Wolikow est professseur d'histoire contemporaine à l'université de Bourgogne, président du GIS Réseau national des Maisons des sciences de l'homme. Il a dirigé, avec Bertrand Müller, le dossier, « Science sociales : archives de la recherche », in Genèse, n°63, juin 2006. En collaboration avec Marie Cornu, Jérôme Fromageau et Denis Peschanski, il a écrit Archives et sciences sociales : aspects juridiques et coopérations scientifiques (L’harmattan, 2006) et « Les archives de La RCP du Châtillonais (1966-1968) : la dimension historique d’une revisite », in Bernard Paillard (dir.), Histoire des enquêtes collectives, à paraître aux PUR.
Marine Zelverte est archiviste-paléographe et conservatrice du patrimoine. Aux Archives nationales, elle est responsable du pôle Culture, et plus particulièrement chargée du secteur des médias et industries culturelles.
Frédéric Zoogones a soutenu un mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine sur les relations Paris-Québec-Ottawa dans les années soixante, à l’université de Cergy-Pontoise. Dans le cadre de cette maîtrise, il a effectué un semestre d’étude à l’université du Québec à Montréal, où il a eu accès aux Archives nationales du Canada et aux Archives du Québec. Inscrit à ce jour en master d’histoire à Paris I, il effectue un mémoire de recherche sur un militant et parlementaire socialiste français : Maurice Deixonne. Ses recherches portent sur le pacifisme socialiste dans les années trente, le travail parlementaire, le parti socialiste, la question de la laïcité, pendant la IVe République et le mouvement français pour le planning familial dans les années soixante.
Marie Černá a achevé une thèse de doctorat en sociologie à la faculté de sciences sociales de Prague. Elle appartient à un groupe de recherche de l’Institut d’histoire contemporaine de l’Académie des sciences consacré à la politique des cadres, aux pratiques de « vérification » et aux dossiers personnels en Tchécoslovaquie communiste. Un autre aspect de ses recherches porte sur les divers aspects de la « question féminine » sous le communisme.